Je me suis rendu ce matin muni de mon contrat d’édition chez les éditions Vérone, pour lancer la publication de mon nouveau livre traitant des thérapies de guérison de l’homosexualité et de la prochaine loi de leur interdiction… mais ils n’ont pas pu me recevoir car c’est sur rendez-vous. J’ai néanmoins eu l’éditrice au téléphone, très gentille, avec qui nous avons pris rendez-vous pour jeudi qui vient.
C’est en rentrant chez moi que j’ai eu la désagréable surprise de découvrir, grâce à un ami, que les auditions à l’Assemblée Nationale pour initier le projet de loi d’interdiction des thérapies démarraient cette semaine (ça a été annoncé sur France Inter ce matin…). Je ne peux pas m’empêcher de remarquer la brièveté des délais ni de penser que mon livre, même s’il est très actuel, et qu’au niveau de son contenu il reste atemporel et non-prisonnier d’un contexte (la loi d’interdiction des thérapies n’est qu’un alibi pour parler d’homosexualité), arrive tout de même trop tard.
En réalité, entre la loi de naturalisation des enfants nés par Gestation Pour Autrui (GPA) approuvée le 31 juillet de cette année, en plein été, dans l’indifférence générale (… alors que l’État français avait promis pendant l’approbation du « mariage gay »en 2013 que cette naturalisation n’arriverait jamais), et la loi d’extension de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux « couples » lesbiens qui passe en ce moment, je me dis que cet été en France a été bien meurtrier… même si là encore, le Peuple dort, et que nos rapporteurs « catholiques » publics, en ne parlant que de l’enfant, alors que toutes ces lois transhumanistes sont approuvées au nom de l’homosexualité, sont complètement complices de ces drames législatifs et symboliques qui nous sont infligés nationalement. Mon coeur saigne. J’ai « mal à » mon pays et à mon Église.