Archives par mot-clé : homophobie

Le Père Charamsa me connaît

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Scoop : Un ami italien a écrit à (l’ex-père) Charamsa, en lui demandant s’il me connaissait et ce qu’il pensait de moi. Le prêtre homosexuel polonais défroqué – qui avait défrayé la chronique il y a un an en faisant son coming out au moment du Synode sur la Famille – me connaît. Il dit que je suis un « mythomane dangereux« . Mais il a tellement peur de me faire de la publicité qu’il ne prononce même pas mon nom, ni sur son blog ni sur le mail qu’il a adressé à mon ami (il se contente d’écrire mes initiales : « P.A.« ) :
 

« Buongiorno. I testi di P.A. sono la mescolanza di fondamentalismo religioso e di patologizzazione del sano orientamento sessuale. Molti mitomani pericolosi sono ben documentati. Incece ci sono vari teologi seri che hanno affrontato già l’incontro tra fede, ragione e orientamento sessuale. Ricordo alcuni di loro nel mio libro « La prima pietra ». Cordiali saluti. Charamsa. »
 

Moi, on cherche à me tuer en ne me nommant pas.

Allez vous faire engueuler au confessionnal (Plus que 10 jours)

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L’Année de la Miséricorde se termine dans 10 jours. C’est encore le moment pour recevoir l’absolution, et pour vous décharger de la plus petite bêtise à la plus grosse (avortement, orgueil, refus de pardonner, calomnie, adultère, pratique homo, vol, meurtre, homosexualité, libertinage, masturbation, franc-maçonnerie, etc.). Ça fera pour vous cette honte de moins à porter au Ciel. C’est donc important. (À Paris, les confessions à l’église saint Louis d’Antin par exemple sont de 9h à 20h non-stop, et l’attente n’est pas longue).
 

Si en plus vous êtes gay ou lesbienne, allez avec joie vous faire engueuler au confessionnal ! (loool) Car c’est une belle expérience d’humiliation, d’humilité, d’obéissance, de communion et de complicité avec Jésus. D’autant plus quand vous avez la chance de tomber sur un prêtre africain qui :

– est horrifié ou dépassé par l’homosexualité, et ne montre aucune marque de gay friendly attitude.

– vous exprime son fort mécontentement et vous dit que ce que vous faites ou êtes est super grave et inexistant.

– ne prend pas au sérieux votre incapacité au mariage. Il pense que votre homosexualité est un caprice ou une idée fixe.

– ne jure que par la différence des sexes/le mariage (« Le mariage… Tout est dans le mariage. Pourquoi vous ne vous mariez pas ? »), et dévalue la continence et le mariage mystérieux entre le célibataire consacré et l’Église par l’apostolat.

– tacle les curés occidentaux qui relativiseraient l’homosexualité et n’auraient pas le bon discours.

– est effaré de ce que vous lui annoncez (d’ailleurs, il ne vous parle même pas de votre péché, mais s’évade plutôt dans un long laïus sur la gravité de l’homosexualité)

– vous culpabilise en vous disant que rien ne sert de jouer au prophète si vous ne vivez pas ce que vous dites

– est navré de vous donner l’absolution, vit ça comme un arrachement, une corvée, un sacrilège

– vous parle de péché contre-nature et vous donne comme pénitence de relire le chapitre 2 de la Genèse (« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »). Et vous le lirez !

– vous dit quand même en conclusion (et là, c’est le Seigneur qui parle à travers lui) que « votre seule présence et démarche de venir dans un confessionnal montre que vous êtes déjà pardonné par Jésus ».
 

Vous, au moment d’affronter ce petit quart d’heure « sermonnage », expliquez-vous dans la mesure du possible, mais sans riposter ni discutailler. Gardez le silence et efforcez-vous d’être plein de gratitude envers ce prêtre. Il ne mérite ni votre mépris ni votre indifférence. Au contraire : il est là pour vous exercer à l’humilité qui sauvera votre âme. Laissez-vous faire. Vous n’avez qu’à fixer avec tendresse l’endurance admirable, complice et obéissante de Jésus sur la Croix. Car, que vous tombiez sur un curé aimant ou un curé donneur de leçons, finalement peu importe : ce qui compte, c’est que vous receviez le pardon de Jésus à travers ce prêtre pour tous vos péchés. Et Lui, Jésus, il a compris l’homosexualité bien mieux que vous et bien mieux que les prêtres !
 
 
 

P.S. : Pour compléter cet article, la question n°11 des « 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église » sur la confession.

La Suisse catholique se fait bouffer

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J’ai visionné cette émission-télé sur le lien suivant.

 

Les pro-Vie ne font absolument pas le poids. Car il n’y a pas, dans leur « camp », de personnes homosexuelles, alors qu’en face, il n’y a que des personnes homosexuelles. Le choix du téléspectateur est vite fait ! Ils n’ont aucune crédibilité. Le « discours sur le vrai » ne vaut pas les personnes vraies. Le discours sur la chasteté et le rappel de l’amour de Dieu envers les personnes homosexuelles ne valent rien sans le rappel de la Vérité. Les catholiques restent très polis, soucieux d’avoir l’air ouverts et non-jugeants. Mais il leur manque ET des témoins concernés, ET d’audace pour nommer le mal. Les témoignages ne sont que d’un côté (très mauvaise répartition). Les catholiques sont nus comme des vers. Mon livre est gentiment montré par Lionel Avanthay​. Mais ce n’est pas suffisant : il faut la vraie présence ! Et moins de rejet inconscient.

 

En plus, les catholiques suisses n’éclairent absolument pas ce qu’est l’hétérosexualité, l’ « amour » homo, l’homophobie. Ils restent campés dans le natalisme, l’Enfant, l’absolutisation de la Vérité ou de la Réalité. En face, leurs détracteurs les bouffent tout cru juste en prononçant 3 mots : « homosexualité », « hétérosexualité », « homophobie ». Et en montrant leur tristesse ou leur indignation.

 

Quant à la filiation, les catholiques, français comme suisses, se plantent en la réduisant à une question de présence ou d’absence des parents : c’est une erreur, et ça décrédibilise totalement leur propos.

À qui appartiennent ces mains qui me censurent ?

 

Je dis ça, je dis rien…
 

Lors de mes très rares passages télé publics, vous remarquerez que des mains se posent sur moi, me retiennent pour m’empêcher de m’exprimer (c’était le cas sur le podium du Champ de Mars, ou encore sur M6 en Belgique). Ces mains qui me censurent, alors qu’ils savent pertinemment la non-violence et la primauté de mes propos, ne sont pas celles des personnes homosexuelles mais des « Pro-Vie » et des anti-GPA, paniqués à l’idée que je parle d’homosexualité et que je leur vole la vedette (vedette reposant sur l’enfant). Je voulais juste le faire remarquer. Cette homophobie de LMPT est réelle.

La dictature des PARCE QUE

Le meilleur moyen d’imposer son idée à quelqu’un sans se remettre en question, en lui lavant le cerveau, ou de juger une personne en lui donnant l’impression – quoi qu’elle réponde – que c’est de sa faute ou qu’elle a intérêt même à ne pas répondre, c’est de lui poser des questions binaires (à « choix » multiples bien stéréotypés et manichéens) en introduisant un « PARCE QUE », une causalité qui en réalité est souvent elle-même un procès d’intention abusif, une caricature, un préjugé figé invisible, un jugement du groupe de personnes qu’elle est censée défendre, un mensonge cachant la Vérité.
 

 

Cette publicité d’Always (qui a le talent d’être à la fois féministe et misogyne… en plus bien sûr de misandre et sexiste) en fournit la parfaite illustration. Mais ça marche aussi pour le racisme des campagnes anti-racistes, pour l’antisémitisme des campagnes sionistes, pour l’homophobie des campagnes gays friendly, pour l’iconoclastie qui finalement crée d’autres clichés encore plus rigides que les anciens clichés soi-disant « cassés ». Si le « parce que » n’illustre pas une Vérité mais s’avance comme Vérité lui tout seul, on tombe forcément dans ce genre d’injonctions paradoxales, de chantage aux sentiments de la dictature multiculturaliste.
 
refuge

Je retiens l’homophobie des anti-homophobie à mon encontre

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Je conserve maintenant soigneusement les attaques qui me sont faites dans un dossier pour, peut-être un jour, porter plainte pour homophobie à mon encontre. Je n’ai pas pensé au départ à conserver les appels anonymes, les menaces de mort. Mais maintenant, je vais me défendre. Car je suis attaqué à la fois au nom du Christ et au nom de mon homosexualité. Cathophobie + homophobie. C’est pas du mythe.

 

« Pas plus homophobes que les anti-homophobie. » 😉
 
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Incompréhension et mépris de l’abbé de Tanoüarn à l’égard de l’homophobie

Vous voyez un peu le niveau… Degré zéro de l’analyse sur l’homophobie par l’abbé de Tanoüarn, qui ne voit l’homophobie que comme une insulte et une abstraction. Aveuglement dans le sarcasme, déni de ce que vivent les personnes homosexuelles, finalement véritable homophobie qui feint l’indifférence face à elle-même. Et plein de beaufs LMPT hargneux qui partagent ça en étant d’accord. Pauvre France. Même des anciens amis qui m’ont lu, ont lu mon livre sur l’homophobie, qui savent que l’homophobie sur le terrain mérite de s’appeler « viol », « suicide », « agression », et qui laissent malgré tout ce prêtre la ridiculiser! Écoeuré de tant de mauvaise foi !

Réponse à Famille Chrétienne pour le 16 octobre

 

Réponse au journal Famille Chrétienne qui appelle à manifester le 16 octobre avec La Manif Pour Tous et qui, par homophobie, refuse d’entendre raison :
 
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1. Il est impossible d’abroger la loi Taubira sans expliquer et dénoncer la bipolarité hétérosexualité-homosexualité, et sans le laisser faire par les personnes homos elles-mêmes.
 

2. Refuser la GPA et PMA ne sert à rien si vous ne dénoncez pas leur alibi sentimental : la croyance sociale en l’« amour » homo.
 

3. Tant que vous n’aurez pas compris que « l’idéologie du genre » est concrètement et discursivement et socialement l’hétérosexualité, vous cautionnerez aveuglément le Gender et le diaboliserez en « idéologie » ou « système totalitaire » pour ne pas reconnaître votre collaboration. Et rien ne sert de citer le Pape pour se donner une contenance.
 

4. Votre fondamentalisme familialiste et nataliste frise l’hystérie et passe à côté du débat sur la sexualité, la personne, l’amour. Vous êtes inaudibles et vous vous servez autant de l’enfant et de la mère que les promoteurs de la GPA.
 

5. Oui, on a compris que vous aviez une carrière politique à défendre et des intérêts financiers/de pouvoir à défendre. Mais d’une part la campagne de Jean-Frédéric est une mascarade (il n’y aura aucune abrogation sans abord de l’homosexualité) et d’autre part il n’y aucun « réveil des consciences » si vous fuyez, par homophobie primaire, l’alibi qui sous-tend toutes les lois transhumanistes que vous combattez, à savoir l’homosexualité et le primat de la volonté/sentiment individuel(-le) c’est-à-dire l’hétérosexualité.

 

Pour toutes ces raisons, il est non seulement inutile, mais dangereux, d’aller manifester le 16 octobre. Votre aveuglement et refus de réfléchir et d’écouter les personnes homosexuelles se retourneront, qu’on le veuille ou non, sur vous.

Méprisez le mot « homophobie » et son analyse, et ils vous balaieront en deux temps trois mouvements

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Les hommes politiques et les prêtres médiatiques qui ont méprisé l’homosexualité – et par la même occasion qui ont boudé mon livre sur l’homophobie (L’homophobie en Vérité) – s’en mordront les doigts. Le mot « homophobie » leur revient en ce moment en pleine poire et va balayer en deux secondes leur campagne pour les primaires et tout espoir d’être élu président. Ça leur apprendra à prendre l’homophobie pour un mythe, une irréalité et une insulte de la novlangue, qu’elle n’est pas, et à dédaigner la réalité que le mot « homophobie » recouvre. Leur peur de l’homosexualité et de l’Église a déjà tué leur carrière et leur crédibilité. Leur mépris des personnes homosexuelles de leurs rangs, aussi.