Quand on n’a pas d’argument, on trouve chez celui qu’on se choisit pour ennemi un symptôme improuvable et irrationnel : la maladie psychiatrique. La présomption de folie, aujourd’hui, c’est plus efficace que le procès de honte, de monstruosité, de jalousie, de narcissisme… et même d’homophobie. « Ne lui parle pas et ne le lis pas : c’est un malade! » ; « Et pourquoi c’est un malade? » ; « Euh… parce que c’est un malade, c’est tout ! Et si tu le défends, tu es aussi malade que lui !!! ».
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Gérer une grosse peine de cœur ou une envie de suicide liées à l’homosexualité
La seule vraie douleur causée par l’homosexualité ne consiste pas, contrairement à ce qu’on nous dit souvent, dans la pression (sociale, individuelle, appelée « homophobie » ou « homophobie intériorisée ») qu’on se donne pour ne pas croire en l’identité homo et en nos sentiments homos (= pour « ne pas s’assumer »), mais justement dans le fait qu’on s’impose ces derniers à soi-même, qu’on cherche à tout prix à y croire, et qu’on les intègre comme un fait ou une personne indiscutables… ce qu’ils ne sont pas ! C’est cette obstination qui nous rend malade. Tout s’éclaire et se pacifie dans notre vie, se remplit d’humour et d’air, quand on cesse de croire qu’on peut vraiment aimer d’amour un ami de même sexe. C’est l’imposition de cette fichue croyance que l’amitié entre deux individus de même sexe peut être exceptionnellement/platoniquement dépassée par l’amour charnel qui, au fond, nous mine, nous bouffe, nous déprime, nous rend si malheureux. Et c’est à partir du moment où on délaisse le rêve illusoire de transformation de l’amitié homophile en amour, c’est à partir du moment où on n’habille plus la pulsion de sentiments (à nous entendre, des sentiments « très asexués et à peine tactiles », « à peine charnels », « à peine sexuels », spiritualisés au maximum, esthétisés, rendus « désintéressés », « gratuits », « exceptionnels », « irrationnels » : ah ça… notre sincérité sait bien nous faire jouer l’hypocrisie, la fausse surprise et l’innocence !), c’est à partir du moment où on cesse de se persuader qu’« on est vraiment (homosexuellement) amoureux », que notre calvaire lié à l’homosexualité s’achève, que nous devenons tout léger, que notre théâtralité de drama queen homosexuelle – qui souffre vraiment même quand elle joue le désespoir, parce qu’elle a mordu à l’hameçon de sa propre sincérité – s’arrête net. Et là, ça fait du bien, on est libre, on se marre et on tourne durablement la page de notre caprice/chagrin/mirage sentimental !
Réinformation TV (« Les Lendemains tristes du mariage gay ») – Août 2013
Dans ce documentaire en trois parties de Matthias Barbier (unique en son genre puisque, pour une fois, la parole est enfin laissée aux pro et surtout aux opposants à la loi Taubira), Philippe Ariño et tant d’autres chercheurs, penseurs, intellectuels (Thibaud Collin, Yann Galut, Tony Anatrella, Alain Toulza, Jacques de Guillebon, etc.) sont interviewés.
Cliquez sur les liens suivants : Première Partie / Deuxième Partie / Troisième Partie
Ou bien sur Youtube :
Homophobie : la culpabilité qui restera une violente patate chaude tant que l’homosexualité sera justifiée
(cf. J’ai repris mot pour mot la réflexion qu’un de mes amis homos m’a faite ce matin ; lundi 7 octobre 2013)
L’homosexualité ne se nourrit que de la culpabilité réelle (violence contre soi) rejetée sur l’autre (violence contre l’autre).
Dans les années 1980, ce fut la culpabilité narcissique et orgueilleuse de l’ambivalence (the Cure). On cultive cette culpabilité pour se sentir autre et donc supérieur, incompris. « Vous ne pouvez pas comprendre donc vous êtes coupables. »
Dans les années 1990, on dégage ce sentiment de culpabilité personnelle en accusant le SIDA contre lequel se concentre la violence; un ennemi commun justifie l’homosexualité et concentre la violence contre une maladie. « Je meurs de l’homosexualité donc vous êtes coupables de ma mort. »
Dans les années 2000, cette culpabilité se dirige contre tous ceux qui ne parlent plus du Sida ni de l’homosexualité (Silence = Mort, d’Act-up) « Vous ne parlez plus de l’homosexualité donc vous êtes violents et coupables d’indifférence. »
Dans les années 2010 la tarte à la crème de l’homophobie. « Si vous n’êtes pas d’accord avec moi vous êtes homophobes, donc vous êtes violents et coupables. » Dans les années à venir, je sens poindre cette culpabilité rejetée sur deux niveaux : « Vous n’acceptez pas nos enfants, ou nos enfants partent en vrille à cause de cette société homophobe, donc vous êtes violents ; vous ne voulez pas me permettre l’euthanasie donc vous êtes violents. »
L’erreur est d’accepter ou de justifier l’homosexualité : plus elle est acceptée, plus elle devient accusatoire et violente, et non l’inverse! Dire à quelqu’un qu’il a raison de ne pas s’aimer c’est lui donner les armes pour qu’il déteste et accuse tout le monde.
La parole reposant sur le Réel
Je m’en fous d’être le seul actuellement à dire ce que je dis sur l’homosexualité. Puisque ça me dépasse et que c’est souvent vrai, ça ne passera pas et ça abat déjà la montagne de sarcasmes et de verbiage des « intellectuels » homosexuels qui exercent une forte censure sur la réflexion sur l’homosexualité. Ma parole a largement plus de puissance que la leur. Qu’ils cherchent à me tuer ou à me faire taire, ils ne pourront rien contre elle.
L’argument homophobe de l’«homophobie intériorisée»
Quand les personnes homosexuelles pratiquantes cherchent à s’attaquer entre elles et à exercer leur homophobie (inhérente à leur pratique du désir homo, et traduisant une haine d’elles-mêmes) sans que ça se voie, elles usent en général d’une violence masquée dans le cas où l’homosexualité de leur victime n’est pas connue publiquement (cette violence s’exercera alors dans des sphères où l’anonymat est roi : internet, lieux de drague, boîtes, saunas, lieux de transit, cercles de prostitution, etc.) et d’une violence ouverte (condamnation en place publique, procès pour « homophobie intériorisée ») dans le cas où l’homosexualité de leur victime est connue médiatiquement. Pour attaquer une personne de leur propre camp, elles soutiennent qu’elle souffre d’« homophobie intériorisée », sans voir que ce même jugement est chez elles l’expression d’une homophobie extériorisée, d’une haine d’elles-mêmes projetée sur leurs semblables d’orientation sexuelle.
Elles parlent d’homophobie intériorisée précisément au moment où elles s’apprêtent à exercer une homophobie extériorisée sur une personnalité homosexuelle déclarée. C’est fascinant.
Série « Homophobie » (par Franck Levey, à Rennes, en juin 2013)
Tonnerre grondant
À mon propos, je les entends pour l’instant susurrer entre eux, sous cape, « Il est dangereux… », simulant l’indifférence avant leur attaque frontale.
Vous êtes au courant ?
Vous êtes au courant que l’accusation d’homophobie sur une personne, c’est de l’homophobie ? (Je dis ça parce que certains me présentent publiquement comme « homophobe » sur les réseaux sociaux. Donc je préfère les informer de ce qu’ils font, car visiblement, pour eux, accuser, ce serait une bonne action. Pas du tout : c’est justement un aveu qu’ils agissent en homophobes).
Sortie du livre « L’homophobie en vérité » (article du site « Le Rouge et le Noir »)
Homophobie : Le mot interdit très (mal) utilisé !
(Cet article provient du site-partenaire et ami Le Rouge & le Noir. Merci à eux !)
En parler bien. Sinon, ne pas en parler du tout. C’est tout le problème et l’enjeu de l’homophobie !
Pourquoi dites-vous que c’est un mot génial et catastrophique à la fois ?
Aussi bizarre que cela puisse paraître, le terme « homophobie » est génial et très signifiant si et seulement s’il est pris au pied de la lettre[1] et s’il est laissé à l’état d’acte : en effet, l’homophobie est l’acte du viol porté sur une personne homosexuelle, au nom de son orientation sexuelle et – ce qu’on nous dit moins – uniquement exercé par une personne homosexuelle, soit parce qu’elle refoule excessivement son homosexualité[2], soit parce qu’au contraire elle la célèbre trop sous forme d’identité fondamentale ou d’amour merveilleux, et qu’elle la pratique[3]. L’homophobie, comme je l’ai écrit textuellement dans mes livres L’homosexualité en vérité (octobre 2012) et L’homophobie en vérité (septembre 2012), c’est la pratique homosexuelle.
Mais le mot « homophobie » devient catastrophique une fois qu’on ne parle plus de sa réalité donc de l’acte homophobe en lui-même ni en tant que relation. Il devient violent et affligeant dès qu’il se fige en insulte, en accusation de personnes, en instrument de censure (de l’homophobie même !), en scotch qu’on met sur la bouche de tout opposant qui nous gêne ou qui fait un lien jugé « douteux et effrayant » entre homosexualité et souffrance, homosexualité et violence. Bref, ce terme est dangereux à partir du moment où il se personnifie… sous forme de méchants diables immatériels et sans passé ou sous forme de gentilles victimes qui ne seraient plus libres de reproduire ou non le viol qu’elles ont subi du simple fait d’avoir été attaquées… alors qu’on sait très bien que les agresseurs homophobes sont d’anciennes victimes d’homophobie, et qu’une victime d’un viol est toujours libre de ne pas subir ! Pris dans son sens de « haine des homosexuels », le vocable « homophobie » est même en soi homophobe puisqu’il s’est discrètement choisi pour préfixe le mot « homosexualité », concept flou qui réduit les personnes homosexuelles à leurs tendances sexuelles, à leurs pratiques sexuelles, à leurs fantasmes, à une espèce à part de l’Humanité.
Comment pouvez-vous dire qu’une personne homophobe est uniquement homosexuelle ?
La plus grande violence à l’égard des personnes homos, je ne l’ai vue que chez les personnes homos pratiquantes et qui, après leur coming out, se disent toutes « hors milieu » et détestent leurs frères de communauté. Maintenant, concernant l’homophobie en tant que refoulement d’homosexualité, elle est très surprenante, car les agresseurs cachent bien leur jeu. Mais elle existe quand même ! Beaucoup d’anciens agresseurs font des coming out (= révèlent leur homosexualité) à la surprise générale et à quelques années d’intervalle avec leurs actes homophobes, comme le traduisent ces quelques citations de personnes homosexuelles que j’ai relevées à travers mes rencontres avec un grand nombre de personnes homosexuelles-homophobes : « Quand j’avais 16 ans, je cassais du pédé dans les parcs : à 20 ans, je couchais avec. » (Jacques Nolot dans son film autobiographique « La Chatte à deux têtes ») ; « La violence traduit la peur d’être séduit. » (Rennie Yotova, Écrire le viol (2007), p. 111) ; « Quand je vois un beau gars qui me plaît dans la rue, il faut que je change de trottoir. Je connais trop ma sensibilité. » (un témoin homosexuel refoulé, ancien violeur, cité dans l’essai Ça arrive aussi aux garçons (1997) de Michel Dorais, p. 198) ; « Bruno, malgré un discours carrément homophobe, a vraisemblablement davantage de relations homosexuelles que de relations hétérosexuelles. Il en va de même pour Éric, qui se prostitue exclusivement avec des hommes ; quoiqu’il s’affirme plus volontiers hétérosexuel qu’homosexuel, il n’a presque jamais eu de rapports hétérosexuels. » (idem, p. 241) ; « Dans leur ambivalence, certains semblent ‘jouer avec le feu’ : ils sont à la fois attirés et dégoûtés par l’homosexualité. Une grande anxiété mais aussi une curiosité certaine en amènent plusieurs à entretenir à la fois des préoccupations homosexuelles et homophobes. Le cas de Bruno, 25 ans, est à ce titre éloquent. Il dit détester les homosexuels mais hésite, au cours de promenades nocturnes, entre deux possibilités : les pourchasser ou les inviter à faire l’amour avec lui… » (idem, p. 198) ; « François, 17 ans, sympathisant des skinheads, et abusé dans son enfance, participe activement à des expéditions de ‘tabassage de tapettes’ dans le village gay de Montréal : ‘J’ai de la misère avec les homos. L’an passé, avec des amis, on allait dans le quartier gay à Montréal, le soir. J’en attirais un dans une ruelle en lui parlant puis, avec les chums [chum = mec en Québec] qui m’attendaient cachés, on lui faisait les poches, on lui râpait la face sur l’asphalte si on pouvait. C’était comme une vengeance.’ » (idem, p. 171) L’attaque homophobe est un aveu d’homosexualité trop mal/bien vécue !
Pourquoi c’est grave de ne pas parler d’homophobie, même si l’interprétation actuelle de ce mot est, vous disiez, catastrophique ? Pourquoi c’est grave de mépriser le mot ?
À mon sens, c’est inquiétant et choquant pour deux raisons :
– Parce que ceux qui réduisent l’homophobie à une accusation de personnes ou à une insulte (soit pour la sacraliser sous forme de victimes innocentes, soit pour la tourner en dérision, soit pour s’en débarrasser à tout prix) sont précisément ceux qui la pratiquent. Pensez à la majeure partie des personnes homosexuelles pratiquantes, qui ont fait de l’homophobie un monstre extérieur à elles-mêmes ; pensez aux militants de Civitas, qui se donnent le droit d’être homophobes dans leurs mots ou dans leurs actes pour donner raison à l’insulte d’« homophobie » qui pèse sur eux ; pensez à Frigide Barjot, qui cherche à tout prix à se dédouaner de la réputation d’homophobie, précisément pour cacher qu’elle se sert des personnes homosexuelles et qu’elle entretient l’homophobie sociale en encourageant et en banalisant la pratique homo, alors que c’est justement cette pratique qui est violente, homophobe et qui discrimine les autres et les différences.
– Parce qu’il y a de vrais actes homophobes, qui s’appellent « viols » et qui doivent plus que jamais être dénoncés, non en tant que violence appartenant spécifiquement aux personnes homos mais en tant que violence universelle, car ils font beaucoup de victimes[4]… et de plus en plus depuis que des nations entières parlent d’« homophobie » pour ne surtout jamais l’expliquer et la regarder en face. En n’analysant pas explicitement les mécanismes de la violence à l’encontre des personnes homosexuelles, nous ne les désamorçons pas. Au contraire, nous laissons s’accroître l’homophobie et la haine de soi que l’homophobie traduit dans nos sociétés. En banalisant la pratique homosexuelle, alors que celle-ci est l’homophobie, on observe une recrudescence des actes homophobes, y compris dans des pays qui se croyaient très gay friendly et à l’abris de l’homophobie (cf. je pense à la Suède, par exemple, qui possède une des plus longues traditions de mariages homos qui existe dans le monde, et qui pourtant connaît actuellement une recrudescence spectaculaire des crimes homophobes : 4 à 5 fois plus qu’au démarrage de l’application de ces lois pro-gay). C’est la promotion sociale de l’homosexualité qui encourage paradoxalement à l’homophobie puisque le désir homosexuel procède d’une haine de soi et appelle à un rejet des différences, notamment de la différence des sexes qui, elle seule, nous permet, quand elle est vraiment respectée, d’exister, d’aimer et de s’ouvrir à la vie.
[1] Il signifie étymologiquement « peur du même », avant d’avoir pris en 30 ans un tout autre sens : « peur et haine des homos ». Et c’est tout à fait ça : l’homophobie est une peur et une haine de soi.
[2] Dans les cas d’agressions homophobe, l’agresseur attaque toujours une personne homosexuelle parce qu’il ne supporte de voir reflétée en elle sa propre blessure de sexualité. Une personne qui est bien dans sa sexualité – dans sa féminité/maternité ou dans sa virilité/paternité – ne peut pas se sentir mise en danger par une personne homosexuelle au point de l’attaquer. L’homophobie a toujours lieu uniquement dans des cadres de pratiques homosexuelles, donc dans des sphères homosexualo-amoureuses ou prostitutives, quand le désir homosexuel s’actualise en acte ou bien est cru vrai (en tant qu’identité ou amour).
[3] Vous lirez les codes « milieu homosexuel infernal », « prostitution », « coït homo = viol », « viol », « témoin silencieux d’un crime », « déni », « violeur homosexuel », « couple criminel », « homosexuels psychorigides », « Hitler gay », dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels mis en ligne sur mon blog www.araigneedudesert.fr. Et spécialement le code « homosexuel homophobe », avec toute la question de l’homosexualité des agresseurs homophobes, y compris ceux qui forcent leur virilité, ceux qui sont en couple avec une femme, ceux qui jouent les grandes folles, ceux qui rentrent dans la peau des « racailles » des cités et des skinheads. Par exemple, dans son autobiographie Un Homo dans la cité (2009), Brahim Naït-Balk confirme que ses agresseurs, même s’ils feignaient d’être les parfaits hétéros et qu’ils se retrouvent actuellement en prison pour des affaires de drogues, sont homosexuels eux aussi !
[4] À ce jour, 70 amis homosexuels m’ont avoué avoir été violés (soit avant leur coming out, soit après, et en général les deux !).