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L’homophobie en vérité : manuel pour vraiment lutter contre l’homophobie (septembre 2013)

Description : Le livre L’homophobie en vérité sort en septembre 2013, avec les Éditions Frédéric Aimard. C’est le deuxième volet d’une trilogie qui se terminera par un livre sur l’hétérosexualité et la bobo-attitude. Il est rapide à lire (96 pages), pas cher (10.53 euro) et très accessible. Il revient sur les derniers événements du « mariage pour tous » qui ont eu lieu en France depuis l’automne 2012. Il est d’ores-et-déjà en vente dans toutes les bonnes librairies et sur le site de France Catholique.

 

Points forts : Il n’aura pas été compliqué pour nos États socialistes post-modernes soi-disant « démocratiques » d’imposer en moins de 10 ans leur hégémonie « anti-fasciste ». Il leur aura suffi d’installer confortablement leur terrorisme médiatico-sentimentalo-techniciste sur le coussin d’une étiquette toute bête et que personne n’explique : « HOMOPHOBIE ». Si vous les gêner, ils vous la collent sur le bouche pour vous empêcher de parler et de rappeler que l’homophobie est autre chose qu’une simple accusation, qu’un slogan publicitaire qui « fait bien » ou que le diable en personne : elle est un acte, porté contre une personne homosexuelle et uniquement par une personne homosexuelle.

 

Argumentaire : Le livre décrit ce qu’est véritablement l’homophobie (formes d’actualisation, moyens d’action, mécanismes, etc.) et d’où elle vient. Mais il va plus loin : il explique comment le mot « homophobie » est interprété socialement de telle manière que l’acte homophobe et l’identité des agresseurs ne soient pas identifiés. Par conséquent, un ouvrage capital pour démystifier les fausses légendes urbaines autour de ce mot, et pour lutter efficacement contre la véritable homophobie, dans un contexte national où elle est invoquée à tort et à travers lors des débats.

« Homophobie » est en soi un mot homophobe

Homophobie est en lui-même un mot homophobe par le flou qu’il impose sur le mot « homosexualité » qu’il reprend à son compte (en préfixe) et qui condense désir-acte-personne. Il confond personne et acte, ou personne et désir. Et réduire une personne à sa tendance sexuelle, c’est très réducteur, inhumain et donc homophobe pour les personnes qui ressentent le désir homo, même si c’est dans le but « louable » de les victimiser.

Je n’ai plus de sexualité parce que je ne nique plus ?

On me traite d’homophobe uniquement parce que je n’aurais plus de sexualité. Or, d’une part, l’absence de génitalité n’est pas l’absence de sexualité (j’ai toujours un rapport au monde en tant qu’être sexué ; je vis 24h/24 avec ma sexuation, et c’est plutôt fécond) ; et d’autre part, ceux qui m’accusent de ne pas avoir de sexualité vivent-ils vraiment la leur ? Ils ne vivent pas leur sexualité puisqu’ils nient leur sexuation et la différence des sexes, et ne privilégient que la plus réduite de ses dimensions : la génitalité.

Se proclamer « homo mais pas gay » m’insupporte

Message à vous mes frères homosexuels : se proclamer « homosexuel mais pas gay » m’insupporte au plus haut point. J’entends en filigrane dans cette expression une haine très homophobe de la minorité ou du lobby LGBT (même si cette haine se veut ciblée à une minorité de personnes homosexuelles pour sauver la grande majorité d’entre elles), et une justification de la pratique homosexuelle à partir du moment où celle-ci serait discrète, qui m’agressent. Car la plupart des personnes homosexuelles, maraisiennes inclus, tient ce discours. Et pendant ce temps, personne ne dénonce la violence de la pratique homo, qu’elle soit vécue au grand jour ou discrètement à la campagne. Oui, se dire « homo et pas gay », c’est puant et même pas courageux, car ceux qui le font ne remettent pas en cause leurs propres pratiques sexuelles.

 

Comment répondre brièvement au « Pourquoi t’es contre le mariage homo ? »

COMMENT RÉPONDRE BRIÈVEMENT ET EFFICACEMENT À LA QUESTION « POURQUOI T’ES CONTRE LE MARIAGE HOMO? » SANS SE GRILLER ET TOUT EN ÉTANT RAPIDE COMME L’ÉCLAIR

Pour répondre à cette question que beaucoup de pro-mariage-pour-tous ou d’indécis nous posent, comme si déjà ils nous jugeaient sur place, généralement, nous sommes décontenancés, nous mettons trois plombes à répondre, ou bien nous nous engouffrons dans l’argumentaire confus et sans fin des conséquences du « mariage pour tous » sur la filiation, ou bien nous glissons vers le récit de l’incarcération de Nicolas, sans traiter véritablement de notre gêne par rapport à la Loi Taubira en elle-même, qui parle très peu des enfants mais presque uniquement du couple asexué. Sommes-nous en train d’oublier que rien qu’en décrivant la loi Taubira uniquement, nous avons déjà largement ce qu’il faut pour choquer la Planète entière ?

Alors si on vous pose la question fatidique (qui ne résonne plus tellement comme une interrogation, mais plutôt comme une sentence dans la bouche de nos détracteurs), je vous suggère simplement de dégainer ceci rapidement :

« Je suis contre pour deux choses toutes simples :

 

1 – La Loi Taubira banalise la différence des sexes. Or cette banalisation est grave, car la différence des sexes est le socle de l’Humanité et de l’Amour. (On sait que la différence des sexes, quand elle est vraiment accueillie, est la condition la meilleure permettant l’existence de tout être humain, l’expérience durable de l’amour complémentaire, et l’ouverture à la Vie. Elle touche l’individu, le couple et la famille. Qu’une loi disent qu’elle est « annexe » est super inquiétant pour notre Monde.)

2 – La Loi Taubira banalise la pratique homosexuelle en disant que c’est de l’amour universel. Or cette banalisation est grave car la pratique homosexuelle se fonde sur une exclusion (celle de la différence des sexes) qui est extrêmement violente/discriminante (cf. référence aux viols et à l’homophobie) et ne peut en aucun cas servir de modèle d’amour structurant pour une société. Ce constat n’enlève rien à la valeur, à la dignité des personnes homosexuelles en dehors de cette pratique. Mais la pratique homosexuelle est à dénoncer et ne peut être justifiée comme bien commun. »

Ces deux arguments simples parlent vraiment du « mariage unisexe » sans fuir en avant vers des arguments qui semblent futuristes et catastrophistes aux oreilles des pro-mariage-pour-tous. Là, c’est du factuel, du bons sens. Et du coup, c’est efficace et rapide comme l’éclair.