Comme en témoigne cette récente interview du Figaro Magazine (c.f. les extraits ci-dessous), et comme je le signale depuis bien longtemps à propos du Cardinal Sarah (qui refuse toujours d’entendre raison et qui est même persuadé de nous aimer, nous personnes homosexuelles, alors qu’il continue de nous mépriser et de ne pas nous écouter), ce prélat n’a encore pas compris l’enjeu puissant de l’homosexualité et des personnes homosexuelles pour l’Église et le monde. Par homophobie primaire (mais a-t-il réalisé que ce même mot n’était pas une simple légende créée par la novlangue « idéologique » contemporaine, comme il dirait, mais bien une réalité ? Je ne crois pas…), il s’évertue à nier l’explication et la profondeur de l’analyse de l’homosexualité, sa place médiatique, politique, mondiale, et même sacramentelle et eschatologique ; il ne peut pas s’empêcher de nous mettre à distance et de nous considérer comme un « lobby » ou une « idéologie » quand nous parlons un peu trop du sujet à son goût (Non-étayé, le terme « idéologie » est lui-même idéologique !) ; et face aux rares personnes homosexuelles cathos homos continentes (donc publiques), il feint l’empathie mais n’adopte de l’homosexualité qu’une vision sacrificielle et misérabiliste, sans comprendre la force joyeuse et réflexive de l’apostolat par l’homosexualité. Pour lui, elle reste un non-sujet, et l’Église aurait déjà tout dit dans le Catéchisme, et serait déjà bien assez aimante.
Avec un cardinal pareil, qui crispe les débats autour de méta-vérités anesthésiantes et d’un discours généraliste sur la sexualité et le Christ, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Car il donne l’apparence de traiter du thème de l’homosexualité sans le traiter vraiment. Et le pire, c’est que ses propos contentent et tranquillisent une large majorité des catholiques, qui y voient de l’amour et de l’audace (alors que c’est tout le contraire). Les paroles et les livres du Cardinal Sarah sont les symptômes d’une hémiplégie intellectuelle et spirituelle très grave qui handicape/ankylose fortement l’Église Catholique actuelle (alors qu’Elle n’a vraiment pas besoin de cela en ce moment !). Je tire une énième fois la sonnette d’alarme contre le carriérisme de ce prêtre, même si je passe pour un fou ou un jaloux. Je suis tout sauf jaloux des paroles des faux prophètes.
Si les clercs s’obstinent à ne pas traiter l’homosexualité comme la priorité d’Église, si eux ne viennent pas vers les personnes homos, c’est elles qui viendront les chercher (et avec les armes). Regardez comment se profile la prochaine Gay Pride :
Je me répète, mais maintenant, la « Justice » française obéit de plus en plus aux fantasmes. On le voit dans l’affaire du cardinal Barbarin qui vient d’être condamné à 6 mois de prison… mais c’était déjà le cas pour le procès pour homophobie de Marc-Yvan Teyssier. Ces hommes ne sont pas punis pour les faits qu’ils auraient commis : ils trinquent pour les faits que d’autres personnes ont posés à leur place et qu’ils auraient « laissés faire » et « encouragés » (donc quasiment commis), bref, pour les fantasmes/les conséquences excessivement attribués à leurs paroles et à leurs actes, ou plutôt ici non-actes. Je sais bien que les péchés par omission existent, mais quand même ! Beaucoup de nos magistrats ont quitté le réel pour rejoindre l’émotionnel fantasmatique. Désormais, dans nos tribunaux, sont traités en procès des crimes-bidon se superposant aux vrais crimes (crimes pédophiles, viols, suicides, etc.), et portant des noms de la novlangue manichéenne surréagissante : « incitation à la haine », « préjudice d’angoisse ou moral », « injure publique » « provocation à la haine », « non-dénonciation », etc. Tu es jugé coupable d’un acte que tu n’as pas posé, mais que tu connaissais inconsciemment pendant qu’il était posé, et que tu aurais pu/voulu inconsciemment poser. Mais bien sûr… (Ça fait beaucoup de « inconsciemment » !).
Les premiers scandales d’homosexualité parmi les prêtres commencent à éclater au grand jour un peu partout dans le monde.
Et, bien entendu, c’est l’amour des personnes homosexuelles par les gens d’Église dont il faudrait se soucier (car il n’est quasiment pas là) ; puis aborder la richesse de l’homosexualité continente. Autant vous dire que personne ne se risquera à le faire, puisque ceux qui l’ont tenté se sont faits jeter comme des malpropres, et allègrement !
À la place, on a droit, côté « catho », aux jérémiades ou à la panique de deux clans qu’on oppose bêtement alors qu’ils sont jumeaux dans les extrêmes. D’abord, il y a les catholiques paranoïaques : ceux qui dénoncent le manque de sérieux du livre Sodoma de Frédéric Martel et qui lui imputent toute une batterie de mauvaises intentions. Tout ça pour ne pas parler du sujet en lui-même (l’homosexualité sacerdotale), ne pas annoncer la Bonne Nouvelle aux personnes homosexuelles (même prêtres), et taper sur l’ensemble des prélats du Vatican et leur « aveuglement/inaction/complicité ». En réalité, ces catholiques accusateurs et distributeurs d’intentions/de responsabilité perdent leur temps face à ce cortège de dénonciations, de supputations, de spéculations, d’accusations (d’homosexualité réellement pratiquée ou refoulée ou fantasmée) tressé par les mass médias. Que ces rumeurs soient le reflet de la réalité ou pas, la plupart de nos contemporains n’iront pas voir la factualité des choses. La suspicion vaudra, selon eux, les faits.
Aux côtés des cathos paranoïaques (tels que Jeanne Smits et les membres de la Réacosphère), on trouve une nouvelle catégorie de fidèles qui émerge en masse en ce moment dans l’Église (et qui ne parlent pas davantage du bon sujet) : les cathos drama (c’est-à-dire les pleureuses théâtrales pratiquant l’auto-flagellation mystique, sur fond de millénarisme apocalyptique). Ça accuse, ça menace, ça s’inquiète, ça bat sa coulpe, ça pleure sa mère… tout ça pour ne pas traiter de l’homosexualité ni accueillir les personnes homosexuelles. Ils préfèrent se traiter de « pécheurs » pour ne pas avoir à se traiter d’« homophobes » (alors que tel est le cas. Remplacer « homophobes » par « pécheurs », c’est plus pratique, plus catholiquement correct, ça cache l’orgueil hypocrite de l’auto-battement de coulpe, ou bien ça détourne l’attention sur les autres).
Bref. Vous l’aurez compris. C’est l’hystérie collective et l’aveuglement complets.
Mais ne vous inquiétez pas : c’est Jésus qui a gagné !^^. Et Lui, au moins, Il nous aime, nous personnes homosexuelles.
C’est confondant, cette arrogance haineuse et moraliste des chantres de l’ « Amour ».
(Et concernant les invraisemblables caricatures féroces des manifestants de La Manif Pour Tous, je vous conseille plutôt, pour comprendre comment attaquer LMPT, cette vidéo.)
Stars montantes du petit écran, de Youtube ou du poste radio (Shirley Souagnon, Vincent Dedienne, La Bajon, Pierre Fatus, Alex Ramirès, Jérémy Lorca, Océane Rose-Marie dite « Océan », Jarry, Samuel Laroque, Alex Lutz, Max Bird, etc.), ils sont humoristes, remplissent les rang des « ricanants » de Yann Barthès et autres chroniqueurs dans l’esprit corrosif Anal +. En général, ils font rire jaune sur les plateaux télé (surtout depuis l’essoufflement spectaculaire du militantisme LGBT qui n’a plus aucune loi « justifiée » à demander depuis le « mariage gay ») parce qu’ils offrent un humour cynique objectivement bête et méchant, prenant quotidiennement les catholiques (ou plutôt les caricatures grossières qu’ils s’en font) pour cible, mais qu’un large public derrière eux est forcé de valider par une hilarité de fond de classe ou snobinarde tout aussi narquoise qu’eux pour ne pas passer pour une assistance de vieux cons homophobes.
Ces « humoristes », qui avaient fait un coming out somme toute assez discret, bizarrement effacé de la mémoire de tous, qu’ils présentent maintenant comme un détail de leur vie et de leur métier, jouent pourtant à l’heure actuelle, et contre toute attente, les pourfendeurs agressivement gays friendly de La Manif Pour Tous (qui, c’est vrai, sont des connards… mais pas comme ils l’imaginent), à l’instar de leurs pères humoristiques nouvellement radicalisés/militantisés (Laurent Ruquier, Muriel Robin, Pierre Palmade, Marc-Olivier Fogiel, Jarry, Christophe Beaugrand, Matthieu Delormeau…). Ils se mettent en ce moment à cracher le fiel de leur propre homosexualité/homophobie plus ou moins assumée (plutôt moins que plus, d’ailleurs…) sous forme de parodie (mal sentie) d’Église Catholique, dernier bastion de moralité qui s’oppose encore et timidement à leur boulimie de célébrité, à leur panique/incompréhension de la situation chaotique nationale et internationale, et qui catalyse leur révolte et leur haine d’eux-mêmes/de la société giletjaunisée.
Personne ne dira rien à ces « comiques anarchistes » aigris bobos (donc intentionnellement anti-bobos), n’arrêtera la course effrénée et ricanante de la dépression anticléricale « gay friendly » de ces intellectuels fatigués France Inter (Guillaume Meurice, Frédéric Fromet, Sofia Aram, Alison Wheeler, Pierre-Emmanuel Barré…). Tout le monde les trouvera « drôlissimes », en particulier dans leurs portraits acides – mais totalement déconnectés du Réel – des « dangereux intégristes catholiques ». Personne n’identifiera que le foyer de leur anticléricalisme de mauvaise foi, si arriviste, se situe dans une homosexualité mal digérée et mal vécue parce que actée, soutenue en même temps que banalisée. Personne ne dénoncera la motivation gay friendly de leur révolte et de leur « militantisme » télévisuel dit « humoristique ». Et pourtant, le problème réside sur ce point-là précis de l’homosexualité justifiée/pratiquée. L’attitude arrogante et anticléricale de Vincent Dedienne, chroniqueur homosexuel planqué de l’émission Quotidien, est selon moi l’illustration parfaite de cette aigreur d’homophobie gay friendly si nauséabonde qui envahit nos salles de spectacle, plateaux télé/radio et nos places publiques.
À cause de la cathophobie de ces humoristes homos-gays friendly, on n’a jamais aussi peu ri – de surcroît au nom de l’humour – en France qu’aujourd’hui. Le rôle de l’humoriste, qui à la base est celui de détendre l’atmosphère, de pacifier les gens, et de nous faire aimer les autres, de défendre la Vérité, d’exorciser nos peurs, et non de « s’engager » (pour des faux combats) ou d’être « anti-Système », est totalement dévoyé. Les comiques actuels (la métamorphose de Muriel Robin en flic télévisuel aboyant le démontre) deviennent de plus en plus terroristes, au sens premier du terme : des personnes qui jouent sur la peur, la créent, tout en étant – c’est un comble – des lâches pas drôles jouant en arrière-cour (car taper sur La Manif Pour Tous et sur l’Église aujourd’hui, c’est comme tirer sur une ambulance : il y aurait pourtant tellement de choses à dire sur La Manif Pour Tous !). Et la justification sociale de l’« identité/amour » homos – que traduisent les attaques douteusement « humoristiques » de plus en plus nombreuses à l’encontre les catholiques – y est pour beaucoup dans ce climat comique national délétère. Qu’elle en ait conscience ou pas, une large partie des Français broie du catho – ou accepte que quelques humoristes le fassent à sa place – parce qu’elle est devenue massivement gay friendly, donc homophobe. Nos concitoyens (en un seul mot, « concitoyens ») n’ont toujours pas compris que l’homosexualité était un peur (de la différence des sexes) et une révolte qui, si elle ne peut pas être expliquée et exprimée dans l’amour des personnes homos, si elle est banalisée et justifiée légalement, ressort en déprime et en violence sociales aigües. En humour de roquet soumis. Ils n’ont toujours pas compris non plus que la rupture avec l’Église Catholique était déprimante et malvenue. Car l’Église Catholique, la vraie, c’est eux ; et de surcroît, Elle est drôle et Elle rend heureux.
Dans son émission Le Libre Journal de la Nouvelle France du 17 novembre 2018, sur Radio Courtoisie, la journaliste Anne-Laure Maleyre a reçu en première partie l’essayiste François Belliot (auteur de La Guerre en Syrie : Quand médias et politiques instrumentalisent les massacres); en seconde partie (à partir de 1h26), l’essayiste Philippe Ariño (auteur de Homo-Bobo-Apo) pour une chronique sur les scandales actuels de pédophilie et d’homosexualité dans le clergé catholique (cette chronique, pour une fois, est consultable par écrit), Gérard Brazon (de Riposte Laïque) pour une chronique sur le danger islamique, le chroniqueur international François (spécialiste de la Pologne et du Kazakhstan) pour une chronique sur la Biélorussie.
N.B. de Philippe Ariño : À la réécoute, ce qui est assez hallucinant, c’est la censure qui sévit dans cette radio : les programmateurs ont coupé au montage ce que j’ai dit sur l’Islam, à la 2h37’45. Je disais « Sans tomber dans un relativisme schizo qui dissocierait Islam modéré et Islam fondamentaliste – alors qu’il n’y a pas de distinction fondamentale entre eux, puisqu’il n’y a pas d’Islam modéré… ». En fait, ils se targuent de dire tout haut ce que les médias mainstream cacheraient. Mais dès qu’il faut un peu de courage pour nommer les choses, pour parler de l’Islam, là, ils prennent leurs jambes à leur cou et se défaussent.
Quand tu es homo et catho, et qu’on ne te permet pas d’être continent (puisque la continence est par définition l’abstinence pour Jésus, le don et l’analyse publics de l’homosexualité : elle est comme la sainteté, elle n’est pas personnelle, elle est un chemin et un cap et non un trophée ni la ville d’arrivée, elle n’appartient qu’au Christ, elle n’existe qu’en partage et que si elle est donnée et reçue ; sinon elle meurt dans un coffre ou dans les mains), l’unique perspective existentielle qu’il te reste (et je pense, qui est vécue par 99,9% des catholiques homos qui veulent obéir à l’Église), c’est l’abstinence sèche. Cette abstinence qui est surnommée pieusement et pompeusement « Croix », « renoncement », « Vérité », « obéissance », « sainteté », « promesse de Salut ». Cette abstinence que certains appellent à tort « chasteté » (la chasteté est la vertu universelle qui n’induit pas nécessairement le célibat, le renoncement au couple ni aux enfants ni à la génitalité ni à la sentimentalité… donc elle ne correspond pas à la condition spécifique homosexuelle), et encore plus à tort « continence » (celle-ci est nécessairement publique, joyeuse, percutante, réconciliée avec la culture et la communauté LGBT, et ouvertement homosexuelle) consiste à : 1) se contrôler en permanence sur la masturbation ; 2) se contrôler en permanence sur le porno ; 3) s’empêcher de tomber amoureux ; 4) s’empêcher de sortir avec quelqu’un et de coucher ; 5) quitter son copain si jamais on est en « couple », et de vivre une vie de célibataire « à vie » ; 6) éviter de se marier (ou alors, quand on peut se marier, tirer un trait complet sur son homosexualité et sa vie d’avant) ; 7) renoncer à rentrer dans les ordres (ou alors, quand on a réussi à passer entre les mailles du filet, faire profil bas et s’engouffrer dans une intense vie de prière) ; 8) renoncer à la conjugalité et à la joie de l’apostolat par l’homosexualité ; 9) vivre dans l’anonymat, la tristesse, la sécheresse, la double vie (le suicide, pour un catholique, est inconcevable) ; 10) s’imposer à soi-même (j’oserais même dire « s’inventer », « se rêver », « fantasmer », « singer »), sans mission ecclésiale officielle ou clairement pré-établie, un vœu, une oblature, une consécration virginale entre soi et Jésus/l’Église, un peu « à la protestante » (puisqu’aucun évêque, ni cardinal ni prêtre ni Pape n’a le courage de nous demander la continence : dans les rares cas où ils osent utiliser notre homosexualité, ils ne nous proposent qu’une abstinence, qu’un retrait, qu’une fraternité de victimes planquées, qu’une écoute impuissante…). En gros, pour l’instant, la seule porte de sortie offerte par l’Église aux personnes durablement homosexuelles, c’est une vie de vieux gars superficiellement « accompagné » (par des groupes de parole qui essaient d’éteindre ton homosexualité plutôt que de l’utiliser, qui tentent de juguler le flot impétueux de ta libido débordante, de limiter les dégâts de ton train de vie branlant et parsemé de chutes et de tentations), quasiment une vie de veuf (à 30 ans !) frustré et ponctuellement libertin. Et, pour les plus courageux, une vie de petit garçon sage effectuant inlassablement des va-et-vient entre les sites de rencontres et les confessionnaux. Merveilleux, n’est-ce pas, dans quel isolement, quelle misère et quel désarroi nous, personnes homos qui avons le petit mérite de rester dans l’Église et d’encore assister à la messe, qui avons le petit courage de rentrer dans le rôle du malade apaisé et même miraculeusement guéri par Jésus, et de supporter l’indifférence, la défiance, la culpabilisation et le mépris permanents de la plupart des catholiques à notre encontre, nous nous trouvons… Ça fait envie, hein? Voilà notre quotidien. Et le pire, c’est que je n’exagère même pas ! Et comme je comprends ceux d’entre nous qui se barrent de l’Église (même s’ils ont tort de se barrer) !
J’ai décidé de ne faire aucun cadeau aux abrutis de La Manif Pour Tous et des mouvements pro-Vie qui soutiennent que « l’homophobie n’existe pas » (et en même temps, qu’elle est un « lobby »). Lisez mes livres de définitions de l’homophobie, intéressez-vous à ce que nous vivons et aux personnes homosexuelles, et foutez-moi la paix.
Ho deciso di essere spietato con gli stupidi di Manif Pour Tous e dei movimenti pro-Vita che sostengono che « l’omofobia non esiste » (e allo stesso tempo, che « è una lobby »). Leggete sui miei libri la definizione di omofobia, interessatevi a quello che stiamo vivendo e alle persone omosessuali, e lasciatemi in pace.
He decidido no hacer ningún favor a los imbéciles de La Manif Pour Tous y de los movimientos pro-Vida que afirman que « la homofobia no existe » (y al mismo tiempo, que es un « lobby »). Leed mis libros de definiciones de la homofobia, interesaos a lo que vivimos y a las personas homosexuales, y dejadme en paz.
Enfin, pour les catholiques à qui il reste un peu de cervelle (et croyez-moi, il n’y en a plus beaucoup…), voici un condensé de mes études sur l’homophobie :
Infine, per i cattolici che hanno un po ‘di cervello (e credetemi, non ce ne sono molti…), ecco un riassunto dei miei studi sull’omofobia :
Por fin, para los católicos a quienes les queda un poco de cerebro (y créanme, no hay muchos…), aquí hay un resumen de mis estudios sobre la homofobia :
N.B. : Et qu’on ne me sorte pas que ce que j’écris est « trop intellectuel » et « inaccessible intellectuellement » : je rappelle que je n’ai pas eu mon baccalauréat avec mention, que j’ai regardé la télé et des dessins-animés et des clips jusqu’à mes 18 ans, et que mes préceptrices sont Lorie, Céline Dion et les Spice Girls. Donc STOP.
N.B. : Y que no me vengan con el cuento de que lo que escribo es « demasiado intelectual » e « intelectualmente inaccesible »: recuerdo que obtuve mi bachillerato sin mención, que miré la tele y dibujos animados y videoclips hasta mis 18 años, y que mis maestras fueron Celine Dion y las Spice Girls. Así que ya vale.
Hier soir, la France-qui-se-couche-tard a pu assister à une scène d’injustice télévisuelle difficilement soutenable, lors de l’émission On n’est pas couchés animée par Laurent Ruquier sur France 2. On a vu l’homophobie gay friendly dans toute son horreur : Quatre personnalités homosexuelles (Muriel Robin, Laurent Ruquier, Charles Consigny, Marc-Olivier Fogiel… je ne compte même pas Christine Angot) se sont écharpées autour de la GPA (Gestation Pour Autrui).
À juste raison, Charles Consigny a condamné cet acte d’achat (d’enfants et de mères, et plus fondamentalement, de personnes homosexuelles) qu’est objectivement la GPA ; il a dénoncé les faits et un trafic honteux opéré au nom de l’homosexualité et du « bonheur d’être père » crié par Marc-Olivier Fogiel.
Contre toute attente, Muriel Robin a pris la défense de son collègue trafiquant, et au nom de la soi-disant « arrogance » de Charles Consigny – qui concrètement reste à prouver – elle s’est montrée odieuse (« On a envie de vous détester. ») et d’une arrogance, pour le coup, sans pareil, avec le jeune chroniqueur.
Et le pire, c’est que Laurent Ruquier, avec sa lâcheté habituelle et son arrivisme mondain de modérateur à la fois rigolard et paniqué, au lieu de soutenir courageusement son jeune poulain (car je pense qu’il n’est pas non plus, en off, favorable à la GPA), a suivi le mouvement, et l’a trahi, désavoué, recadré, lui a tapé sur les doigts comme un petit garçon « malpoli devant les invités » (« Charles, laissez parler Muriel Robin. », intercalait Ruquier, laissez parler la dame). Un Coup de Trafalgar d’une humiliation rarement vue à la télévision depuis Le Jeu de la Vérité avec Chantal Goya.
On voyait le visage de Charles Consigny se décomposer littéralement en direct, se liquéfier devant cette double trahison, cette coalition homophobe gay friendly réunissant trois de ses pairs. C’étaient hystérie odieuse de Muriel Robin, silence grinçant et coupable de Marc-Olivier Fogiel, lâcheté paternaliste de Laurent Ruquier, liguées contre l’audace timide de Charles Consigny.
Le jeune Rastignac doit être, en ce moment, révolté, dégoûté, écartelé intérieurement entre son arrivisme carriériste qui lui dit de rester (car, après tout, il a voulu la célébrité, il l’a eue ; et être chroniqueur chez Ruquier est une belle consécration), et l’amertume de cette fausse gloire qui lui commande de partir illico de ce milieu homosexualisé de pourris. Sans doute que cet épisode douloureux sera salutaire pour lui dans très peu de temps, car il lui fera voir les priorités et être courageux. Il découvrira qu’il a accidentellement – mais temporairement – changé de nom de famille à l’heure où je vous écris : il s’appelait « Con-de-signer » et avait perdu son vrai nom, « Consigny »…
N.B. 1 : Pour ceux qui veulent voir le pic de violence homophobe, il a été atteint à la 55e minute de cette vidéo :
N.B. 3 : Cet épisode télévisuel nous indique que nous sommes bien rentrés dans la « Fin des Temps pour Tous » (FDTT), et un climat de pré-guerre-civile. Avec ce genre d’injustices, je ne donne pas cher de l’avenir de l’Empire de Ruquier.