Archives par mot-clé : homosexualité

5e entretien-vidéo avec Nathalie Cardon (avril 2018) : « L’homosexualité dans la série Demain Nous Appartient »

5e vidéo-interview que j’ai tournée avec l’amie et journaliste Nathalie Cardon, qui me tient particulièrement à cœur puisqu’elle traite de « L’HOMOSEXUALITÉ dans la série Demain Nous Appartient » diffusée sur TF1 :
 

 

Vous pouvez aussi retrouver cette vidéo par écrit, sur le lien suivant, ainsi que les autres vidéos lourdaises : vidéo 1 sur Macron aux Bernardins, vidéo 2 sur La Manif Pour Tous, vidéo 3 sur la transidentité, vidéo 4 sur la bisexualité, vidéo 5 sur Demain Nous Appartient, vidéo 6 sur les établissements scolaires, vidéo 7 sur les groupes pastoraux d’accompagnement, vidéo 8 sur Mylène Farmer et la Bête, la vidéo 9 sur le Synode des jeunes, la vidéo 10 sur la Bête Hétérosexualité, la vidéo 11 sur la Bataille d’Armageddon, la vidéo 12 sur l’émission The Voice, la vidéo 13 sur la Réacosphère (1ère partie ; 2e partie) ; la vidéo 14 sur l’homosexualité priorité niée; et la vidéo 15 sur la Honte.

4e entretien-vidéo avec Nathalie Cardon (avril 2018) : « La Bisexualité : un appel au secours »

Voici la 4e vidéo-interview avec l’amie et journaliste Nathalie Cardon, sur la bisexualité. Elle est plus courte que les autres, et parlera à beaucoup, en particulier les jeunes, car nous baignons mondialement dans l’idéologie sentimentale de la bisexualité. Merci de partager autour de vous ces 9 minutes.
 

 

Vous pouvez aussi retrouver cette vidéo par écrit, sur le lien suivant, ainsi que les autres vidéos lourdaises : vidéo 1 sur Macron aux Bernardins, vidéo 2 sur La Manif Pour Tous, vidéo 3 sur la transidentité, vidéo 4 sur la bisexualité, vidéo 5 sur Demain Nous Appartient, vidéo 6 sur les établissements scolaires, vidéo 7 sur les groupes pastoraux d’accompagnement, vidéo 8 sur Mylène Farmer et la Bête, la vidéo 9 sur le Synode des jeunes, la vidéo 10 sur la Bête Hétérosexualité, la vidéo 11 sur la Bataille d’Armageddon, la vidéo 12 sur l’émission The Voice, la vidéo 13 sur la Réacosphère (1ère partie ; 2e partie) ; la vidéo 14 sur l’homosexualité priorité niée; et la vidéo 15 sur la Honte.

Programme de mes 3 interventions à la Session du Renouveau à Koekelberg en Belgique, du 19 au 22 juillet 2018


 

C’est dans 3 semaines, pour les Belges et les Français présents en Belgique à ce moment-là : n’hésitez pas à vous inscrire à ces trois jours de session à Koekelberg, au nord de Bruxelles. Vous vous en souviendrez longtemps !

 

En plus, j’y suis invité à donner deux ateliers (à destination des jeunes adultes mais ouverts aux adultes), et un témoignage en grand groupe le samedi matin. Donc j’aurai le temps de vraiment développer. Voici mon alléchant programme d’interventions (sachant qu’il y aura d’autres ateliers) :

 

Vendredi 20 juillet (après-midi) : « Pourquoi est-ce si risqué de parler d’homosexualité en société (sous peine de perdre beaucoup d’amis, son travail) ? Pourquoi c’est aussi le malaise dans l’Église ? » (DIMENSION SOCIALE ET ECCLÉSIALE DE L’HOMOSEXUALITÉ)

 

Samedi 21 (le matin, en duo avec le couple fiancé Anne-Raphaëlle et Samuel) : « Chrétien 24h/24 » (« Homosexualité, ça rime avec… sainteté ! ») (DIMENSION PERSONNELLE ET SAINTE DE L’HOMOSEXUALITÉ)

 

Samedi 21 (après-midi) : « Quelle différence de qualité entre l’amour homme-femme et l’ ‘amour’ homosexuel ? » (Question subsidiaire : « Pourquoi l’Église demande-t-elle le célibat continent aux personnes durablement homos ? Est-ce possible et comment ? ») (DIMENSION SENTIMENTALE, « CONJUGALE » DE L’HOMOSEXUALITÉ)

Document de Pièces et Main d’oeuvre contre la PMA pour les couples lesbiens


 

Voici un article typique des dénonciateurs de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) concocté par des intellectuels de droite (qui renient la droite et l’extrême-droite), qu’aurait pu tout à fait écrire un Thibault Collin, une Aude Mirkovic ou encore des Jacques de Guillebon et Falk van Gaver, mais qui est signé par un collectif grenoblois flou (de « résistance », de « réinformation », de « contre-pouvoir », de tout ce que vous voudrez) au nom très franc-mac : Pièces et Main d’oeuvre. Vous le trouverez en pdf en cliquant ici : « Reproduction artificielle ‘pour toutes’: le stade infantile du transhumanisme »
 

Je vois bien, dans ce document à charge contre le transhumanisme comme dans beaucoup d’autres études critiques de la lamentable Manif Pour Tous (en panique en ce moment devant leur vacuité), la démarche de révolte à l’encontre de l’homosexualité et de l’homophobie en tant qu’alibis malhonnêtes pour imposer une censure et une dictature-lobby. Mais le drame de ce genre d’articles (j’ai rencontré en personne Élisabeth Schemla, donc je suis bien placé pour le dire : elle confond la différence des sexes avec l’hétérosexualité, et par conséquent elle justifie le « mariage gay » qu’elle croit dénoncer), c’est qu’ils ne traitent jamais de l’homosexualité, de l’hétérosexualité et de l’homophobie en tant que telles ; et pire, ils enjoignent à une haine des personnes homos confondues avec une poignée de militants agressivement gays friendly hauts placés du lobby hétérosexuel. Ces documents sont stériles autant que dangereux, même s’ils feignent de mettre les pieds dans le plat. Tant que l’hétérosexualité ne sera pas dénoncée/expliquée, l’homosexualité sera justifiée. #SauvezLesLyonnaisFaitesQuelqueChose

La polémique autour de l’adoption d’enfants handicapés par des « couples » homosexuels


 

Concernant la prise de parole des journalistes Frédéric Casadesus et Yasmina Jaafar sur la chaîne CNEWS au sujet de la polémique des enfants handicapés adoptables par des « couples » homos, je suis étonné de la pauvreté – et plus que de la vacuité, de l’idéologisme – de leurs arguments pour soi-disant « élever le débat » et « agir pour faire évoluer les mentalités ». L’homosexualité dans un couple n’est pas neutre, et encore moins dans l’accueil d’une personne fragilisée par un handicap. Moi, je connais beaucoup de « couples » homos dans mon entourage à qui je ne confierais absolument pas de gamins; et je ne suis pas sûr que beaucoup de personnes handicapées soient demandeuses d’être élevées dans un « couple » homo (mais évidemment, s’est-on intéressé, au-delà du buzz, à ces enfants et aux personnes homos réelles? Non). Et ces journalistes, au lieu de ça, sortent des arguments idéologiques publicitaires et sans consistance : « Il faut que tous puissent adopter s’ils le désirent », « Il faut que ça évolue », « La France est en retard », « On n’est plus dans les temps anciens », etc. Que signifie les termes très subjectifs de « retard », d’« évolution », de « progrès », d’« ouverture », a fortiori quand dans les faits, la différence des sexes est rejetée ou transformée en « option » et en variable d’ajustement, et que donc à travers cette indifférenciation on se retrouve plutôt face une régression que face à une « avancée » ?
 

Brigitte Macron, mise à l’honneur sur France 3 : le grand mensonge

Je regarde sur la chaîne France 3 le documentaire-portrait sur Brigitte Macron (Brigitte Macron : un roman français). C’est sidérant comme l’adultère (Brigitte est divorcée), la pédophilie (Emmanuel Macron était mineur quand Brigitte est soi-disant sortie avec lui), et même comme ce mariage arrangé et construit de toute pièce, sont banalisés et romancés. L’homosexualité aussi de Macron est passée sous silence. Pourtant, c’est le flou artistique sur la nature de la relation dite « amoureuse » entre Brigitte et Emmanuel : « amour » purement platonique, intellectuel, à distance (pendant 10 ans, ils ne se voyaient que le week-end). Tout montre que c’est leur ambition carriériste commune qui les a unis. Que Brigitte est juste utilisée comme une marche vers le pouvoir, une couverture d’homosexualité. Et les réalisateurs du reportage écrivent une histoire d’amour concrètement pas crédible.

La philosophe Catherine Clément au Quai Branly remplace le débat sur la PMA par une biographie d’André Gide…


 

Je reviens de la conférence « Famille je vous hais » de Catherine Clément, philosophe soixante-huitarde, bouffeuse de curés et féministe gay friendly, au prestigieux amphi Lévi-Strauss du Quai Branly (archi-plein). De ces « philosophes » qui vous racontent les anecdotes de leur vie mondaine-bohème avec les grands du monde passé au lieu de traiter des sujets graves (mariage gay, PMA, GPA, familles en crise, etc.) qui leur incombaient. Une honte. On a eu droit à une élogieuse biographie d’André Gide, à une défense assumée de la pédophilie, des « familles homos » et « des » homos qui « FONT FAMILLE », à la place d’une vraie réflexion sur les lois transhumanistes qui nous arrivent à grands pas. Et pour couronner le tout, Catherine Clément n’a pas arrêté de vanter la franchise (qui, je le rappelle, est LA Signature inconsciente des francs-maçons, aux côtés de l’hétérosexualité). Je les ai comptées, toutes les fois où la vieille bourgeoise (qui essayait à tout prix de faire cool et pas « catho coincée ») a employé les mots « franc » et « franchise »… Un vrai sketch de sincérité mensongère : « Gide a abordé l’homosexualité avec une rare franchise. » ; « Pardon de dire franchement ce que je pense » ; « Soyez aussi francs que je l’ai été. » (au public) ; etc. Il faut dire aussi, aux vues de la programmation néo-nazie (au sens internationale-socialiste) du Musée du Quai Branlette – avec notamment une conférence d’Irène Théry pour la promotion de la PMA pour les « couples » lesbiens – qu’on pouvait difficilement s’attendre à autre chose. En revanche, ce qui choque et qui devient impressionnant, c’est la haine ouvertement exprimée contre les catholiques (dans la blague grivoise et la « bonne humeur », évidemment), c’est aussi l’affluence importante autour de ces « raconteuses d’histoires » auto-proclamées, et la montée en puissance des idées francs-maçonnes (j’ai pas dit « des loges francs-maçonnes ») dans la sphère publique.

Certains évêques actuels muselés à cause du Sida


 

Ça paraît dingue qu’un sujet aussi invisible, apparemment révolu et historiquement lointain, ait encore autant d’influence et parvienne à imposer une telle omerta aujourd’hui, surtout dans les plus hautes instances décisionnelles de l’Église. Et pourtant, c’est ce qui se passe.
 

Connaissant des cas concrets, je vois qu’un certain nombre d’évêques, du fait d’être tenus au secret de confession, du fait d’avoir été sensibilisés par un parcours douloureux d’une personne homo de leur entourage, du fait d’avoir été mis au courant d’un secret qui accompagne l’homosexualité et qui est lié à une énorme souffrance (pour les hommes homos, ce sera en général une séropositivité, une agonie accompagnée dans le cadre d’un « couple », l’expérience d’un deuil ; pour les femmes lesbiennes, ce sera soit un viol, soit un désir de maternité ou une maternité menée à terme), du fait d’avoir été marqués par les « années Sida », du fait aussi de leur éloignement des réalités parfois effrayantes du monde (les fidèles catholiques n’osent pas souvent déballer le plus trash de leur vie à un évêque), ont tendance à se laisser impressionner, noyauter et intimider par l’homosexualité au point de la valider (sous forme d’« identité » ou d’« amour ») en comparaison à cette souffrance avouée censée la dépasser. Par un subtil chantage aux sentiments, basé sur des faits et des situations dramatiques réelles, on leur a acheté leur silence, ils se sont sentis flattés d’avoir été introduits dans le secret inconnu du diable ou du mal, ils sont tentés de s’enorgueillir ou de s’effrayer des souffrances et des violences humaines mondiales cachées derrière le rideau rose de l’homosexualité. Et je crois que beaucoup d’évêques sont tenus au silence rien qu’à cause du Sida. Ils ont troqué l’homosexualité contre le Sida, et plus fondamentalement la Vérité contre la confidence taboue grave. Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans bien des cas concernant l’homosexualité, la séropositivité est le secret additionnel qui achète le silence des évêques sur l’homosexualité et transforme cette dernière en pratique/identité tacitement validée comme un lot de consolation, une complicité d’éprouvés invisibles. Ma main à couper que les situations de tragédie et de grandes souffrances en lien avec l’homosexualité (Sida en tête) court-circuitent le discernement de beaucoup de prélats. C’est pour ça que je dis aux quelques évêques qui me lisent ou me liraient : « Ne vous laissez pas impressionner/embobiner/corrompre par le Sida ! Y compris et a fortiori en 2018 ! L’homosexualité n’est pas le VIH ! Et un mal plus impressionnant ne valide pas un mal moins impressionnant. Ne ménagez pas les personnes séropos et parfois homos-séropos ! Ne jouez pas à la marchande ni aux confidentes flattées de connaître l’Horreur ! Ayez un cœur, mais à la bonne place. Sortez du marché de la compassion ou au contraire de la réaction dépassionnée. »

Un mail d’un frère homo italien qui me comprend et comprend l’enjeu ecclésial de l’homosexualité


 

Ce n’est pas dans mon habitude de partager les mails qu’on m’envoie. Mais là, je ferai exception, car je crois que celui-là vous donnera la mesure de ce que je m’acharne à expliquer tout seul comme un con à travers mes écrits sur la compatibilité entre Foi catholique et existence de la tendance homosexuelle.
 

Je reçois à l’instant un message d’un gars catho homo continent italien, de mon âge, qui me redonne du baume au cœur, surtout au moment où, avec les Italiens qui m’avaient fait venir témoigner en conférences en 2014-2015, je me prends le bec parce qu’ils se mettent à défendre l’hypocrite discours bourgeois – à la Dolce & Gabbana ou Courage International – du « Je suis homo mais pas gay » et de la restauration d’identité. Même Benedetta Frigerio, la journaliste, m’a sorti textuellement que « l’homophobie n’existait pas »… : c’est dire si beaucoup d’Italiens n’ont rien capté de ce que je leur raconte, se sont servi de moi dans le cadre de leur opposition au « mariage » gay, et se sont fait laver le cerveau par La Manif Pour Tous et par le cardinal Sarah (ce dernier a d’ailleurs préfacé le livre de Daniel C. Mattson qui se présente comme « non-gay » chaste, livre que les catholiques conservateurs applaudissent en ce moment en Italie)… Je me sens en complet décalage avec un grand nombre d’entre eux qui méprisent purement et simplement l’homosexualité.
 

Cet accrochage entre les suiveurs de Giorgio Ponte ou de Mourage et moi a tout l’air d’être un détail, une préciosité langagière, une dispute de rien du tout, un caprice de star de ma part. Mais en réalité il reflète une profond dévoiement et aveuglement politique et spirituel des tradis (et de leurs bons toutous homos cathos abstinents) à l’intérieur de l’Église Catholique. Une incompréhension aussi de la place de l’homosexualité dans le monde et dans les communautés chrétiennes. Heureusement, je ne suis pas complètement seul à le voir. Certains frères italiens ont bien perçu que l’option progressiste « Maman James Martin » ou, à l’inverse, l’option conservatrice « Papa Robert Sarah », n’étaient pas une solution, comme en témoigne le discours de ce contact dont j’ai envie de vous traduire le mail ci-dessous en intégralité, en masquant son nom, pour vous exprimer mon soulagement, mon émerveillement aussi (car chaque mot qu’il emploie est extrêmement bien senti), et enfin ma profonde tristesse et ma rage face à la fermeture de cœur de beaucoup de catholiques LMPT et d’évêques, face également au gâchis vocationnel dont nous, personnes homosexuelles, faisons injustement les frais :
 

« Salut Philippe ! Je t’écris parce que la controverse avec Giorgio (Ponte) m’a renvoyé à ton profil Facebook. Et je suis tombé sur ton interview-vidéo avec Nathalie [N.B. : Il se réfère à Nathalie Cardon et au bilan de La Manif Pour Tous], que je trouve vraiment utile et même lumineuse. La dernière fois que je t’avais écrit, je venais à peine de finir ton livre ‘L’homosexualité en Vérité’, et je dois encore te remercier parce qu’il a été le tournant qui m’a décidé à choisir la chasteté. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet, mais je suis d’accord avec toi quand tu parles d’ ‘homophobie’. C’est une réalité existante, dont les catholiques et les ministres de l’Église ne sont pas exempts. Quant au ‘Family Day’ de Rome en janvier 2016 [N.B. : rassemblement géant des Pro-Vie qui est l’équivalent italien des Manifs Pour Tous], où le modèle de la famille était violemment martelé, comme si ceux qui n’avaient pas vocation au mariage ni à avoir des enfants étaient des rebuts de la société, ça m’a énormément blessé. Et toujours à cette occasion, en janvier 2016, je m’attendais à ce que Giorgio Ponte prenne la parole au Circus Maximus, mais ils l’en ont empêché. Par ailleurs, pendant trois ans, j’ai essayé de suivre mon désir de vie consacrée : chez les moines bénédictins, on m’a dit que pour construire un monastère solide il fallait des pierres robustes (moi qui croyais que dans l’Évangile il était question des pierres rejetées qui deviennent pierres angulaires…) ; on m’a aussi sorti que mon passé serait un scandale ingérable ; ils m’ont renvoyé gentiment à ma décision personnelle de la continence, comme si j’étais incapable de la tenir. Et mon évêque ? Il a écarquillé les yeux de stupeur et d’embarras, comme si j’étais une cause perdue. Du reste, depuis la circulaire de Ratzinger datant de 2005 (complétée par Bergoglio en 2016), l’Église, à mon avis, a fini par se comporter comme les militants pro-Gender, en intégrant la terrible et fatale bipolarité hétérosexuels/homosexuels. En fin de compte, les véritables discriminés sont ceux qui, comme nous, subissent les attaques à la fois des associations LGBT, mais aussi des pseudo catholiques qui soutiennent l’idéologie arc-en-ciel, des catholiques du style Mario Adinolfi / Manif Pour Tous / Popolo della Famiglia / cardinal Sarah, qui se remplissent les poches mais ne se mettent pas à l’écoute de notre souffrance, ne proposent pas de chemins vocationnels alternatifs ou au moins des structures où on ne nous reçoit pas en tant que ‘personnes à accompagner’ mais comme des personnes qui peuvent avoir une place reconnue dans l’Église, en dehors de toute hypocrisie et embarras. Bref, je voulais simplement te dire que tes réflexions sont très proches des miennes. Je t’embrasse (et si tu veux me répondre, réponds-moi en français) »
 

Ça fait très longtemps que je décris les Italiens comme les cousins intellectuels et spirituels des Français. Et c’est d’autant plus vrai dans la compréhension profonde de l’apostolat public de l’homosexualité continente. De la Fin des Temps, aussi. Je ne ressens pas une telle proximité et accointance intellectuelle avec d’autres peuples.
 

Enfin, plus globalement, nous sommes beaucoup de personnes homosexuelles à être catholiques, à avoir une vocation, à se manger une porte dans la gueule, à être laissées sur le carreau, et à ne pas savoir comment concrètement donner notre vie à l’Église.

Le film « Deadpool 2 » de David Leitch : nouvelle missive gay friendly de la Fin des Temps


 

C’est incroyable comme en ce moment, la Bête s’excite, et toujours en lien avec l’homosexualité, la puce électronique, la Franc-Maçonnerie mondiale et la Fin des Temps (cf. mon article sur la « Bête-Hétérosexualité » et mon livre Homo-Bobo-Apo). On en trouve un parfait exemple avec le film « Deadpool 2 » (2018) de David Leitch, où l’homosexualité se trouve à tous les carrefours :
 

Wade et Cable


 

Le héros, Wade (« Deadpool »), présenté comme hétérosexuel, tripote pourtant (accidentellement ?) le cul de son ami Colossus, se voit porté un peu plus tard par lui comme une mariée dans ses bras. Leurs rapprochements corporels sont tellement équivoques que même Vanessa, la compagne officielle de Wade, demeurant dans l’Au-delà, lui conseille ironiquement « de ne pas coucher avec Colossus » (« Don’t Fuck Colossus »).
 

 

Il n’y a pas que le super-héros principal de ce Marveil Film qui est concerné par une homosexualité latente (cf. le code « Super-héros » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels) : on retrouve aussi le personnage de Weasel (le jeune Indien hyper-sensible qui s’identifie à l’actrice Kirsten Dunst : Wade lui caresse d’ailleurs langoureusement les cheveux pendant que Weasel conduit son taxi), le personnage de Cable (d’abord ennemi de Wade, puis qui finalement vire sa cuti et fait carrément sa déclaration à Wade : « Tu me rappelles ma femme. » ; c’est tellement le grand amour entre eux qu’il le traite de « beau gosse »), le personnage de Negasonic Teenage Warhead (la baby Butch garçon manqué, officiellement en « couple » avec une autre super-héroïne, sa copine asiatique Yukio : Wade renchérit en les félicitant toutes les deux « Vous formez un très joli couple »). En clair, on a vraiment l’impression que tout le monde est bisexuel dans ce film pourtant ouvertement hétérosexuel et destiné à un public beauf hétéro.
 

 

Les références homosexuelles prédominent dans les dialogues : par exemple, Wade se fait le chantre de toutes les transgressions qui heurtent la morale, à commencer par la transgression de la différence des sexes (il déclare à plusieurs reprises que « Les règles sont là pour qu’on les viole ») ; à un autre moment, il se targue de « maîtriser les câlins » ; enfin, il mentionne le site de rencontres homosexuelles Grindr comme corollaire à Tinder, deux applis que Cable consulterait.
 

 

Concernant cette fois l’équipe du film, les scénaristes – en particulier Rhett Reese – ne brillent pas par leur masculinité. C’est plutôt voix haut perchée et gestuelle très maniérée. Je ne me lancerai pas dans des spéculations hasardeuses. Mais je n’en pense pas moins. Ils avouent eux-mêmes leurs sympathies LGBT et qu’ils ont tenu à inclure dans « Deadpool 2 » des clins d’oeil ouvertement gays.
 

 

La thématique homosexuelle n’est bien sûr pas traitée, mais juste affichée et diluée dans un panel de diversités appelé « altruisme » (le mot apparaît) ou « variétés ». Comme dans le film Ready Player One de Steven Spielberg, « Deadpool 2 » nous offre des séquences Nostalgie saupoudrées de références gays-kitsch des années 1980, comme A-ha. Et il est fascinant de voir encore une fois l’homosexualité associée à la fois à la puce électronique (il est question des X – le gang carnavalesque de Wade s’appelle « X-Force » -, des cubes – « Moi Tupac, toi le Cube » déclare Russell à Juggernaut, des énergies cosmiques – Domino suit ses « étoiles cosmiques » -, etc.), à la fois à l’Apocalypse (il est question de la Bête ; Cable dit qu’il voit « Le monde se chier dessus avant l’Apocalypse » ; quant au directeur du pensionnant de Russell, il joue les prophètes de malheur juste avant d’être écrasé par le taxi de Weasel : « L’heure du jugement est arrivée ! »).
 

 

La Fin des Temps et l’arrivée de Jésus sont vraiment imminentes. Beaucoup de films actuels l’annoncent à leur insu.