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Nouvelle confirmation que l’homosexualité est la compagne de la Bête

Non, je ne me trompe pas quand je dis que la Bête (ou le monstre) est la compagne de l’homosexualité, et qu’elle s’appelle l’hétérosexualité. À l’instant, je découvre la bande-annonce d’une film traitant de l’homosexualité, défendant la pratique homo, et pourtant la mélangeant à la Bête : le film « Closet Monster » (2015) de Stephen Dunn. Je ne le fais pas exprès.
 

 

(cf. mon article « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »)

Il commence à me plaire beaucoup, ce cardinal Marx


 

Pris pour cible (en particulier par la blogueuse Jeanne Smits et la caste journalistique des bobos cathos anars d’extrême droite) en ce moment, surtout – et c’est aussi couillon que ça – parce qu’il a eu le malheur de s’appeler « Marx », le cardinal Reinhard Marx commence à me plaire. Je le dis sans ironie. Il me plaît non seulement parce qu’il est attaqué par mes ennemis, mais parce que, si ces pharisiens identitaires et civilisationnistes s’en prennent à lui, 1) c’est qu’il doit avoir quelque chose de très bon (la bonté du martyr déclenche toujours les foudres de la jalousie), 2) c’est qu’il a sans doute aussi besoin de soutien. Alors j’y vais ! Et je suis persuadé (ne me demandez pas pourquoi) que ce prêtre n’a rien du nouveau James Martin.
 

Déjà, il y a quelques temps de cela, de manière excessive et purement spéculative, les fachos ont voulu faire de ce cardinal un odieux moderniste pro-gays, du fait qu’il n’a pas condamné aussi sèchement et fermement qu’ils l’attendaient les bénédictions des « couples » homos : ils se sont alors empressés de lui faire dire qu’il était « pour » ! Et aujourd’hui, du fait que le cardinal Marx refuse le fétichisme de la Croix, l’instrumentalisation hystérique et identitariste de l’objet « crucifix » à des fins civilisationnistes, politiciennes, millénaristes, Jeanne Smits veut le transformer en « ennemi de la Croix et de la Tradition ». Les agents de la Réacosphère, comme de parfaits Judas, pros de la distribution des bons ou mauvais points, de la notation cultiste et du barème de relativisme ou de modernisme jugeant si tel ou tel cardinal est « solide »/« en règle » (au sens matériel des termes) ou « dangereusement adogmatique », ont tranché pour Marx ! Il refuse de faire de la Croix du Christ une matraque, une circulaire administrative ? = C’est donc un Ennemi de l’Église, d’autant plus horrible qu’il est interne et à la tête !! On va se calmer tout de suite. Il s’est juste opposé à votre fétichisme, à votre matérialisme conquérant. Il vous a juste dit que la Croix du Christ, c’est d’abord et avant tout votre vie donnée à Jésus et aux autres dans l’AMOUR, et non une insigne à placarder sur le fronton d’un maximum d’édifices et de salles de classe pour marquer le territoire de l’Empire chrétien. Et il a bien raison. Vous êtes malades.
 

 

Leur délire paranoïaque n’a plus de borne


 

Je découvre avec bonheur leur concept de « catholiques insoumis »… Les pauvres, ils sont dans l’illusion de force et de puissance (total pastiche des extrémistes gauchistes).


 

Sans transition, je rajoute à ce papier deux autres petites « news ». La première concerne une autre chasse aux sorcières qui s’installe avec force depuis les affaires de viols de petites filles (Angélique par David Ramault, Maëlys par Nordhal Lelandais, etc.) et de harcèlements sexuels (le procès de la Manada à la San Fermín en Espagne) en Europe. Je réagis car un phénomène m’inquiète : celui de l’ouverture du fichier de l’activité sexuelle de tous les êtres humains sous prétexte d’en dénoncer/prévenir leurs « déviances ». Le désir social croissant en France de justice absolue (sans Charité) à l’égard des ex-violeurs et des anciens pédophiles, de « tolérance zéro » (exprimée par des gens qui par ailleurs vouent un culte à la tolérance), de connaissance absolue et généralisée du fichier des délinquants sexuels (comme c’est déjà le cas aux États-Unis), de punition radicale, de l’établissement de l’incarcération systématique voire de la peine de mort, me fait froid dans le dos. Voulons-nous d’un État américanisé, d’un pays où chaque citoyen est le shérif de l’autre, où le pardon et le secret (garant du respect, de la conversion et de la survie d’autrui) n’ont plus leur place ??
 

Enfin, dernière nouvelle que je souhaitais commenter, c’est la récente promotion hystérique de l’homosexualité sur le plateau de The Voice en Australie. Il y a deux jours, le chanteur Nathan Brake, lors de son audition à l’aveugle, en a profité pour faire sa demande officielle en « mariage » à son compagnon Mitchell Baines avec qui il est en « couple » depuis 6 ans. La jury Kelly Rowland s’est sérieusement engagée à venir chanter à leur « mariage » le jour de leur « engagement ». Et après ça, on m’arguera que je vois la propagande pro-gays partout où elle ne serait pas, que je suis centré sur « mon » sujet du fait que je suis directement concerné, et que l’homosexualité n’est pas politique ni massive… À ceux qui sont toujours endormis, réveillez-vous. Ce n’est pas moi qui exagère : c’est vous qui êtes mous ET rigides.
 

La stupidité hystérique des pro-Vie (le cas d’Alfie Evans)


 

En ce moment, l’affaire du petit Alfie Evans agite la cathosphère et les pro-Vie. Même le Pape s’en mêle. Ils s’y prennent comme des pieds puisqu’ils pratiquent ce qu’ils dénoncent. Comme une auto-punition, en fait. En diabolisant les pro-gays… pour en réalité se dispenser de parler d’homosexualité, homosexualité qui est l’alibi affectif principal de toutes les lois transhumanistes, et se permettre d’être discrètement homophobes, nous sortent-ils de la situation ? Non. Au contraire. Leur attitude rajoute de la colère, de l’accusation et de la confusion, mais ne résout rien. Tant que les pro-Vie ne laissent pas les personnes homosexuelles parler d’homosexualité, et qu’ils ne reconnaissent pas la primauté du traitement de l’homosexualité sur l’échiquier des débats de bio-éthique, pas la peine qu’ils se plaignent, qu’ils hurlent à la « dictature » d’État, qu’ils se valent du Pape François, qu’ils se placent en victimes et qu’ils désignent les autres comme des « agents du diable ». Les censeurs, ce sont eux. Ceux qui regardent mourir et étouffer les personnes (homosexuelles), ce sont eux. Car il faut être aveugle pour ne pas voir que le « mariage gay », la GPA, l’euthanasie, sont défendus au nom de « l’amour » (homo) par des personnes gays friendly voire homos, et même si ces dernières se disent catholiques et de droite (Jean-Luc Romero, Caroline Mécary, Anthony Hayden, Erwann Binet, Emmanuel Macron, etc.).
 

 

 

 

Rien ne sert de parler de « dictature », et encore moins d’une dictature de la laïcité. La laïcité n’est pas le problème, étant donné que la vraie laïcité, c’est Jésus en personne. Le vrai problème, c’est d’une part le laïcisme, et d’autre part le silence complaisant des catholiques et des pro-Vie par rapport à l’homosexualité, puisque les promoteurs de l’euthanasie sont tous pro-gays voire homos. Les passionarias du petit Alfie sont invitées à pleurnicher/prier ailleurs que dans ma liste de contacts. Je leur conseille de pleurer sur elles-mêmes plutôt que sur lui, et plutôt que de battre leur coulpe sur la dictature « Idéologie », dictature qu’elles ne nomment pas autrement, parce qu’en réalité elles la cautionnent sans même s’en rendre compte.
 

 

 

 

Tout comme pour l’affaire Charlie Gard, je trouve la parole des parents du petit Alfie Evans douteuse et fausse : le père de ce dernier le transforme en « gladiateur ailé » angélique. Euh… On va se calmer deux secondes. Alfie, même s’il est sous doute au Ciel (et je le lui souhaite) reste un Homme, et non un ange, et est encore moins un demi-dieu de la mythologie grecque. On retrouve cette héroïcisation cinéma et angélisation hystériques chez bon nombre de pro-Vie qui soit disent que « le Ciel a gagné un nouvel ange » (Derrière ce poétique angélisme « chrétien » se cache en réalité une diabolisation non moins idiote du juge Anthony Hayden et plus largement du « Système-Idéologie » ou « Dictature de mort ») soit font de Alfie un « héros » (un saint, à la rigueur, why not?… mais un héros ? Depuis quand être une victime nous transformerait en héros ?). Allô! Les pseudo « catholiques » descendent tellement bas en ce moment qu’ils sont prêts à suivre n’importe quel courant émotionnel médiatique qui les victimisera, sans même prendre le temps de prudence de connaître les tenants et aboutissants du dossier qu’ils défendent, et le profil psychologique des plaignants (car les parents de ces enfants-martyrs semblent loin d’être des saints aux intentions pures : il suffit de regarder les réactions glaçantes de défi chez le père de Charlie Gard), au nom en plus d’une raison juste : la dénonciation de l’euthanasie des enfants et des personnes fragiles. Je renouvelle donc mes soupçons à propos de la justesse de ce combat. Nous ignorons les trois-quarts des pièces du dossier, et n’entendons qu’un seul son de cloche.
 

P.S. 1 : Ah eh puis je vire aussi de ma liste ceux qui croient que c’est courageux de partager l’indignation de la journaliste Charlotte d’Ornellas. Pas loin de 400 partages sur Facebook : c’est vendeur, la pleurnicherie.
 

 

P.S. 2 : Le délire des « catholiques » ne s’arrête pas là. Après avoir angélisé Alfie, maintenant, Virginie Tellenne – alias Frigide Barjot – le transforme (sérieusement : je précise) en… elfe ! haha. D’ailleurs, on a tous compris que ce bébé nous demande de voter pour l’Union Civile et d’adhérer à l’Avenir Pour Tous. Il en dit, des choses, cet Alfie Evans, depuis le Ciel. Il a plein de messages et de demandes à nous faire. Preuve qu' »il » est vivant! C’est pas « Jacques a dit », c’est « Alfie a dit ».
 

Plan du script sur « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

Je publie ici juste le plan de l’article Homosexualité : la priorité niée dans l’Église, sans le développement ni les exemples qui ont été intercalés dans la vidéo.
 

1) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE L’HOMOSEXUALITÉ EST LE PRINCIPAL SUJET SUR LEQUEL LES ANTICLÉRICAUX ATTAQUENT L’ÉGLISE (ILS ONT COMPRIS LES AUTRES OPPOSITIONS ECCLÉSIALES).
 

 

 

2) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE BEAUCOUP DE CHOSES ESSENTIELLES, INCARNÉES, DÉMONTRÉES ET POSITIVES SUR LE SUJET, N’ONT PAS ÉTÉ DITES PAR LES GENS D’ÉGLISE.
 

 

3) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE L’HOMOSEXUALITÉ N’EST PAS COMPRISE : C’EST LE SEUL SUJET SUR LEQUEL LES GENS BUTENT PAR RAPPORT À L’ÉGLISE ET NE LA COMPRENNENT PAS.
 

 

 

4) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE C’EST LE SEUL SUJET SUR LEQUEL NOS COMMUNAUTÉS SE DIVISENT.
 

 

5) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE LES PERSONNES HOMOS NE SONT PAS ACCUEILLIES OU SONT MAL ACCUEILLIES DANS L’ÉGLISE, ET C’EST SUR ÇA QUE SE BRAQUENT LES CAMÉRAS DE LA PLANÈTE.
 

 

 

6) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE L’ÉGLISE DE DEMAIN SERA MAJORITAIREMENT GAY FRIENDLY ET HOMOPHOBE.
 

 

7) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE NOS MÉDIAS CATHOLIQUES SONT ENVAHIS PAR LES PERSONNES GAYS FRIENDLY VOIRE HOMOS PRATIQUANTES.
 

8) POURQUOI EST-CE UNE PRIORITÉ ? PARCE QUE NOTRE CLERGÉ ACTUEL ET FUTUR EST ENVAHI PAR LES PERSONNES GAYS FRIENDLY VOIRE HOMOS PRATIQUANTES.
 

 

9) C’EST UNE PRIORITÉ, PARCE QUE LA FRANC-MAÇONNERIE A INFILTRÉ MASSIVEMENT L’ÉGLISE CATHOLIQUE PAR LE BIAIS DE LA BIPOLARITÉ HÉTÉROSEXUALITÉ-HOMOSEXUALITÉ.
 

 

 

 

10) C’EST UNE PRIORITÉ (L’HOMOSEXUALITÉ EST LE PRINCIPAL ALIBI AFFECTIF DE TOUTES LES LOIS TRANSHUMANISTES DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE BIO-ÉTHIQUE), ET POURTANT, AVEUGLEMENT ÉPISCOPAL GÉNÉRAL.
 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Réclamation de plus d’évidence


 

Ça fait plusieurs soirées très fraternelles que je passe avec des amis catholiques, homos et en « couple » stable depuis quelques temps. J’accueille ce qu’ils vivent avec leur compagnon et qui a l’air sans nuage et simple. Pas évident pour moi. Je me demande comment un mal censé être aussi « grave » que la pratique homo puisse être aussi invisible et ne paraisse que bénéfique… Ça me replonge dans la circonspection. Ne suis-je pas en train d’obéir à une ascèse de l’obéissance en elle-même ou à un apostolat en lui-même pour me conformer à une règle morale abstraite, pour contenter une confrérie de frustrés superstitieux qui verraient, au nom de Dieu ou de « la Croix », le mal là où il n’est pas ? Même s’il n’est pas que de l’ordre du ressenti, puisque c’est avant tout une réalité surnaturelle, le mal se laisse quand même sentir et montre ses effets négatifs au bout d’un moment, non? Et il y a souvent autour de nous bien pire et largement plus détestable que les « couples » homos, en particulier parmi les couples homme-femme et les célibataires. Dans certains cas exceptionnels mais réels, l’acte homo (ou le couple-acte homo) semble, à l’instar des divorcés qui refont leur vie ou qui ont des enfants, être un des seuls maux de la terre à ressembler à un vrai bien. C’est à s’y méprendre.

 

Je commence à en avoir ras-le-bol de ce casse-tête, de ce flou. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Où aller ? Que vivre ? Quoi penser de tout ça ? J’aimerais sortir de ce rigorisme arbitraire de la docilité, sans pour autant tomber dans le relativisme sentimental enjolivant/simplifiant une réalité amoureuse somme toute ambiguë et avec un enjeu fort (le Salut éternel de l’âme). J’aimerais aussi, tout simplement, plus de clarté, plus de joie, plus de confirmations, moins de spéculation et de suppositions. Bref : que c’est la merde d’être homo! Que c’est la merde d’être homo et catho. Même si personne ne le dit. Même si personne ne nous encourage à la continence. Même si niveau empathie sociale et ecclésiale, zéro ! Pourquoi suis-je si isolé à dire/vivre publiquement la position de l’Église sur l’homosexualité, puisqu’elle est/serait juste ? Pourquoi les évêques et les cardinaux, l’association Courage, se désolidarisent complètement de moi, se méfient et me voient comme un excessif, alors, si c’est si « juste et bon » la continence ? Pourquoi on me regarde comme un OVNI, un grossier personnage ? C’est saoulant, à la fin. Je ne vous ai rien fait ! Et je ne fais que mon devoir !

Je me suis ridiculisé publiquement : comment vivre avec cette honte ?

 

J’ai écrit le script de cette vidéo le dimanche 8 avril 2018. Je n’ai pas fait exprès que ça tombe le jour de la Divine Miséricorde. Mais je crois qu’Elle l’a voulu ainsi ! C’est sorti tout seul, en plus. Et cette vidéo porte précisément sur la misère. Je vais vous parler de ma propre misère, qui est aussi un peu la vôtre.
 

1) Il y a un milliard de trucs qui peuvent nous faire honte dans notre vie, et qui parfois la méritent (parce que ce que nous avons fait était objectivement nul/moyen, ou objectivement mal, minable, excessif et parfois même irréparable, irréversible)
 

Dans notre vie, il y a les hontes subies. Paradoxalement, ce ne sont pas les plus dures à porter, puisqu’elles n’engagent pas vraiment notre liberté ni notre responsabilité : je pense à notre physique (nos complexes, nos maladies ; rien qu’à voir notre sentiment de vertige ou d’horreur face à certaines photos où nous ne sommes pas à notre avantage), à notre passé (concernant des faits humiliants, nos ratés, nos timidités, nos postures peu assurées, nos échecs, nos abus), à notre famille (que nous n’avons pas choisie), à nos blessures secrètes (pendant notre enfance et notre adolescence, il est arrivé que des personnes nous aient fait du mal, que nous ayons subi des humiliations, des revers, des cruels coups du sort).
 

Il y a aussi les hontes inventées. Par exemple, une personne essaie, pour nous rabaisser, de dénigrer ce que nous faisons ou ce que nous avons dit. Par jalousie, elle instille en nous du doute, de la honte, du ridicule, grossit ou exagère un fait (en créant un buzz et en essayant de susciter l’indignation autour de notre « cas »), porte un faux témoignage, génère une rumeur vraisemblable, nous faire perdre confiance en nous. Ça peut aller loin, cette diffamation calomnieuse : la personne peut falsifier des preuves ou en créer, construire un faux profil de nous sur Internet ou dans certains groupes, nous inventer un discours en le mettant entre guillemets pour nous l’attribuer ensuite. L’ébruitement d’une rumeur pour nous enfoncer, et faire que l’indignation crée la honte.
 

Mais les hontes qui nous font le plus mal, ce sont celles qui sont plus objectivables et dont nous sommes plus ou moins complices : nos mauvaises actions et nos conneries d’adolescence, des faits qui touchent à notre sexualité d’adulte, à notre intégrité corporelle, à notre fréquentation des sites pornos et des sites de rencontres (pire, à des réseaux de prostitution, de pédophilie, de zoophilie, de sadomasochisme, de stupéfiants), qui touchent à notre moralité sociale, professionnelle et ecclésiale, tout ce qui dans notre vie personnelle concerne l’impureté et peut être rangé dans le dossier des « vices peu glorieux mais permis » (manger ses crottes de nez, masturbation, visionnage de porno en cachette, cigarettes et shit, alcool, aventure avec homme/femme, tromperie de sa femme ou de son mari, prostitution, etc.) voire carrément des « délits non-autorisés » (vol, viol, trafic de drogues, meurtre, etc.).
 

Le plus dur dans la honte, (et c’est précisément sur ça que le diable appuie pour nous faire taire et exercer son influence, nous faire croire que nous méritons notre humiliation et que nous serions lui), c’est le substrat de réel qu’il y a derrière une rumeur, une réputation, un sentiment de honte. C’est notre petite (ou grosse) part de complicité avec le mal. C’est d’être pris au mieux en péché de naïveté, d’ignorance, de générosité incontrôlée, excessive et pas assumée, de manque de compétences (par exemple, dans le clip « Veilleur je suis là », je ne sais pas jouer au piano et j’ai simulé), de faiblesse, de médiocrité, de pauvreté (de moyens), de sincérité, au pire d’être pris en péché de mensonge, d’arrivisme, d’intérêt, de prétention, d’orgueil (j’ai pété plus haut que j’avais le derrière ; j’ai présumé de mes forces), de contradiction, de schizophrénie, de mégalomanie, de méchanceté. La pire honte, c’est de perdre confiance et de se juger. C’est de vivre avec cette étiquette de crétin, de pauvre type, de ringard, de fou, de méchant, de menteur, de mec bidon, de psychopathe, de prétentieux, de mégalo, de pervers inquiétant, de diable incarné, parce que dans l’instant elle semblerait nous aller assez bien.
 

 

Il est facile de témoigner de la honte quand on en est sorti. Mais il est beaucoup plus difficile de témoigner de la honte quand on y est encore, ou quand les preuves de notre passé nous accablent encore, nous collent encore à la peau et sont restées durablement inscrites dans la mémoire des gens qui nous ont arrêtés à celles-ci et ne nous connaissent pas dans notre évolution. Il est facile de témoigner de la honte quand la page est tournée, quand le passé est révolu et loin derrière nous, quand il y a prescription et dépassement du complexe : je pense à mes photos d’adolescence où j’ai l’air d’une vraie tapette, et que j’appelle « les photos de la honte ». Ça, c’est facile à montrer. Puisque j’ai mûri, j’ai grandi, j’ai embelli, depuis. Mais mon humiliation présente ? quand la plaie est encore infectée et pas cicatrisée ? quand l’eau n’a pas coulé assez sous les ponts ? quand les gens ne te laissent pas de seconde chance ? quand la honte vient de se produire et t’inflige ses pics, ses flèches empoisonnées et ses remords lancinants ?quand ta gueule ne te plaît pas et n’est pas prête de changer ? quand tu te trouves sur la pente descendante de ta vie ? quand un défaut, une addiction ou un vice ne te quitte pas ? quand tu sors juste d’un événement public objectivement moyen, mauvais, qui te met face à des limites indépassables, et qui peut dans le futur porter à conséquences (comme par exemple te faire perdre ton travail, tes amis, ta réputation, toute crédibilité) ? quand tu as déçu ou fais pitié durablement ? Là, c’est beaucoup moins simple de ravaler son amertume, sa mélancolie ! Et c’est là que la gestion de la honte devient un calvaire, un enjeu capital !

 

2) La honte n’a jamais été aussi bien servie et outillée qu’aujourd’hui :
 

La honte : difficile de lui échapper. Déjà qu’en temps normal, sans l’intermédiaire de la redoutable caisse de résonance des médias, la honte rapplique souvent d’elle-même pour nous rappeler nos limites et nos chutes, déjà qu’elle nous enferme, qu’elle nous isole car le corps et la tête ont leur mémoire, que le souvenir honteux peut devenir obsédant et revenir, que les mots qui font mal résonnent parfois longtemps dans la tête, maintenant, les nouvelles technologies, le fait que nous puissions nous filmer nous-mêmes, les captures d’écrans, les selfies, ça pardonne encore moins ! La honte peut être fichée de manière en apparence immortelle et indélébile. Comme un Mur de la Honte ou un san-benito du temps de l’Inquisition, à la différence qu’aujourd’hui, nous participons activement à son édification, nous nous le taillons nous mêmes, avec un maillage réputé incassable et mondial. Si je suis associé à une stupidité intersidérale (comme c’est le cas de Nabila), à une vengeance ou à une jalousie hystérique (comme Valérie Trierweiler), à une sex-tape (comme Karim Benzema), à une réputation de salope (comme Loana dans la piscine du Loft Story), à une homophobie (comme Cyril Hanouna), ça semble être pour la vie ! C’est dans la boîte ! Nos écarts de conduite sont immortalisés. Encore pire pour ceux qui rentrent dans les typologies du « dangereux pervers » répertoriées par la criminologie moderne : les vicelards, les violeurs, les tueurs, les dictateurs, ceux dont on affiche publiquement et légalement l’infamie car celle-ci peut être prouvée : les DSK, les Nordahl Lelandais, les Dutroux, les Hitler, les personnes emprisonnées pour des crimes odieux attestés…
 

Sans aller jusqu’à ces excès et ces réputations sulfureuses catastrophiques, Internet a contribué à organiser en même temps que fliquer ce qu’il autorise/permet. Par exemple, je suis sur un site de rencontres homos, et j’ai donc des témoins, un gang d’amants ou de prédateurs qui peuvent témoigner contre moi. Je dis une connerie ou je me ridiculise, même en privé… mais quelqu’un d’autre le sait et peut l’ébruiter. Mes amis peuvent devenir mes ennemis. Mes amants et mes exs peuvent devenir mes délateurs. Mes suiveurs peuvent devenir mes espions. Je peux me sentir à la fois ultra entouré et ultra seul. Je peux même finir par croire que je suis mon pire ennemi ! Il en faut peu aux esprits faibles pour se laisser submerger par la vague narcissique que les réseaux sociaux construisent autour de nous !
 

 

 

D’ailleurs, certains ados ne survivent pas à un tel arsenal de surveillance et d’émotions, à ces tribunaux virtuels impitoyables que sont devenus les réseaux sociaux dans notre vie quotidienne. Ils surinvestissent leur manque affectif sur l’opinion, sur les réactions à leurs publications, sur les « vues » Youtube et les « like » Facebook (pouces levés, pouces baissés, comme dans les jeux du cirque), sur leur propre empire créatif virtuel. Ils ne sont absolument pas préparés au trop-plein d’« amour » offert par Internet, mais aussi au retour en boomerang brutal du dévoilement de leur intimité ou de leur humiliation. J’ai vu il y a 3 ans de cela une émission sur le harcèlement scolaire et sur le suicide des jeunes (« Infra-rouge », diffusée sur France 2, en 2015) : 1-2 ce reportage rapportait le récit poignant de parents effrondrés car leur enfant ado s’était suicidé, par suite des blessures générées par les critiques acerbes contre la médiocrité des clips de rap « petits moyens » que leur fils rouquin avait postés sur Youtube ; ou bien encore le témoignage d’une mère ayant perdu sa fille lycéenne qui avait mis elle aussi fin à ses jours à cause de chantages verbaux, d’insultes proférées par des accusateurs anonymes, menaçant d’étaler ses histoires de cœur et de coucheries à la terre entière.
 

Nous aurions tort de sous-estimer le pouvoir de la honte sur nos âmes. D’autant plus depuis que notre monde s’est sur-érotisé, hyper-génitalisé, et que donc le diable a potentiellement pénétré notre citadelle la plus fragile, la plus innocente et la plus intime (avant notre âme) qui soit, à savoir notre sexualité, lieu de nos plus grandes joies ou au contraire de nos plus grandes hontes. Certains adolescents d’aujourd’hui portent sur les épaules un poids monumental.
 

J’ai dans mon entourage des amis qui ont été filmés pour des scènes pornos (vous les verriez : ce sont des messieurs tout le monde, des gars adorables, au-dessus de tout soupçon, parfois même des fils à papa)… Il aura suffi d’une seule séquence. Et aujourd’hui, ils n’ont aucune main sur la vidéo, son utilisation, aucun moyen de la récupérer, de l’effacer. Elle est perdue dans l’océan du web.
 

 

Moi, avec « C’est bien gentil », ça va encore : je me suis objectivement ridiculisé, ça pourrait être bien mais ça reste nul, c’est objectivement malaisant, et mon seul moyen de survie, c’est d’assumer, d’en rire, de ne pas trop y repenser… mais ça va : je ne suis pas descendu au summum de l’humiliation. Or celui qui a des images de lui plus avilissantes encore, sur lesquelles il viole ou bien est en train de se faire violer, où il est bourré, où il s’emporte, se drogue, se ridiculise sans s’en rendre compte, tue quelqu’un ou ment à la face du monde, comment fait-il pour vivre avec ces images ? Comment fait-il pour se regarder dans une glace ? Surtout quand il est jeune et qu’il n’a pas les épaules assez solides pour porter cette humiliation ?
 

 

Je connais des enfants de bonne famille qui ont mis le doigt dans l’engrenage de la prostitution, y compris homosexuelle. Je pense par exemple à un pote qui a commencé à se faire du blé en allant tailler une pipe à un jeune ingénieur inconnu qu’il a rencontré sur un site de rencontres gays et travaillant à la Défense. Il m’a dit que c’était la première (et soi-disant la seule fois) qu’il l’a fait. Mais il l’a fait quand même. L’association Agir Contre la Prostitution des Enfants (ACPE) affirme que le personnel enseignant, dans le cadre de ses fonctions, découvre parfois par accident et avec effroi cette réalité effroyable parmi leurs élèves, et la contacte en panique. La prostitution juvénile embarque dès le plus jeune âge des personnes dans un cercle vicieux d’argent « facile » et de chantage à l’anonymat : il y a beaucoup plus de personnes qu’avant qui se prostituent, qui s’exhibent, qui font du porno, et qui se sont obligées à vivre une double vie, pour survivre à la honte, à ce que la caméra et les réseaux sociaux ont filmé. La prostitution s’est démocratisée et ne concerne pas que les populations adultes ou étrangères ou manquant d’argent : elle implique désormais les jeunes, les petits bourgeois, la classe moyenne. Tout le monde peut, en théorie, se prostituer. Beaucoup plus de jeunes qu’on ne croit connaissent la corruption et la prostitution : avec Internet et la démocratisation du porno, les moyens d’exhibition, l’hypersexualisation de la société, l’ambivalence des sites de rencontres qui louvoient entre l’agence matrimoniale et les réseaux de prostitution, même si ça paraît incroyable, organiser des passes dans les hôtels est apparemment un jeu d’enfants.
 

 

 

 

 

La honte et la dépravation, en même temps qu’elles se généralisent, sont devenues des marchés. Elles alimentent les réseaux sociaux et se nourrissent d’une culture du « buzz », du « clash », de l’info « ouverte ». Si tu étais bien dans tes baskets, notre monde va se faire un plaisir de te complexer et de te saper le moral ! Désormais, les gens sont mal à l’aise pour toi : ce n’est pas pour rien qu’ont été créés récemment Malaise TV, Ridicule TV, Le Petit Journal, Quotidien, ou bien des courants tels que « VDM ». À ce titre, est très révélateur le déferlement des smileys – surtout celui qui rit et pleure en même temps – qui comptabilisent ce qui est drôle ou ce qui ne le serait pas, ce qui est honteux et digne de notre mépris ou pas. Nos contemporains ont de plus en plus de mal à porter le malaise : on sent une tension, une crispation mondiale, une digestion difficile, un déchaînement de haine et de mépris ricanant fondé sur le soi-disant « ridicule ». Le politiquement correct est devenu le ricanement correct. Et le ridicule est « objectivé »… alors que s’il y a quelque chose qui n’est pas objectif, c’est bien le ridicule. On peut faire quelque chose de totalement con et médiocre, et être pris mondialement pour un génie (Ex : les Deschiens, ou Solange Vous Parle, ou Ugly Betty) ; et au contraire, faire de la qualité et être quand même massivement pris pour un con ou un médiocre. Toujours avec cette idée qu’on va rire de plus faible et de plus ridicule que soi, qu’on pourrait rire de tout, qu’il serait drôle de se moquer et d’être méchant, que la méchanceté ne serait pas toujours identifiée par celui qui en est l’objet.
 

 

Par exemple, les méchants sont pris d’hilarité face à la bimbo Nabila, pas simplement parce qu’elle est limitée intellectuellement, mais surtout parce qu’elle ne verrait pas qu’ils se moquent d’elle… ce qui est faux. Le manque d’amour et le sentiment de ne pas être aimé, d’être méprisé, est la chose du monde la plus communément partagée, n’a pas besoin de l’intellect ou de la raison pour être ressenti. Un bébé, même s’il ne le rationnalise pas encore, sent ou non qu’il est aimé ou pas. Non seulement Nabila a compris qu’elle était prise pour une cruche, mais en plus je suis sûr qu’elle en souffre. Donc arrêtons de nous abaisser à la croire plus bête qu’elle ne l’est vraiment et à la mépriser. Apprenons-lui qu’elle est aimée de Jésus, et qu’à ses yeux à Lui, elle n’est non seulement pas bête mais qu’elle est, en plus, géniale, drôle, pleine de second degré, et finalement intelligente (à défaut d’être intellectuelle). Le phénomène Nabila illustre bien une chose : que le monde en ce moment ne digère plus ses faiblesses, n’exorcise pas le mal qu’il génère, fait beaucoup de bêtisiers parce qu’il fait trop de bêtises. Il n’y a plus de catharsis par le rire ou par le partage collectif de ce rire : au contraire, le monde – en particulier médiatique et virtuel – ricane de sa propre décadence intellectuelle, en se rassurant en trouvant un peu plus bête que lui sur lequel s’indigner et se marrer, mais à peine plus bête quand même. Parce que, par exemple, Yann Barthès et son équipe de journalistes jouent aux malins, mais ils sont en réalité peu cultivés, et ont au moins la bêtise de ne pas être aimants. Comme dit saint Lc 6, 24-25 : « Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! »
 

 

 

3) Comment sortir du cercle vicieux de la honte ?
 

Pour sortir de ce cercle vicieux de la honte, nous pouvons élaborer plusieurs stratégies de survie. Je vais aller de la moins bonne à la meilleure.
 

a) Le Déni :
 

Influencés par le climat social, nous pouvons vivre dans le déni. Pour positiver. Pour oublier et faire oublier. Nous vivons dans un monde qui veut que nous ayons honte de la honte : le mot « honte » est banni, interdit, est perçu comme un défaitisme, un refus de se battre, une haute trahison à soi-même et à l’optimisme ambiant, un aveu de culpabilité ; il faut se relever, ne jamais s’avouer vaincu, ne rien lâcher. Résultat des courses : la culpabilité et la honte continuent de nous ronger intérieurement… et nous nous enfonçons progressivement, sans même nous en rendre compte, dans la dépression, la perte de confiance en nous-mêmes et aux autres.
 

Il est toujours possible de nous draper dans la posture de la fierté, de la force orgueilleuse, du « no-regret ». Non, rien de rien, non, nous ne regrettons rien. Alors qu’à l’intérieur, notre enfant intérieur gémit, pleure, continue de se mépriser. Et c’est le soir, devant notre glace ou dans notre lit, que nous avons envie d’exploser, de nous arracher les cheveux, de disparaître six pieds sous terre, de mourir. Quand le vernis de la positivité se craquèle, ça peut faire très très mal, et nous pouvons tomber encore plus bas dans la rumination de notre humiliation, de nos casseroles : ennui, apathie, découragement, oisiveté, drogues, libertinage, suicide. J’ai un élève qui s’est suicidé : Kévin. Pas l’année où je l’ai eu en classe. Cinq ans après. Je peux vous dire que ça fait très mal. Que j’y repense souvent. Pourquoi t’as fait ça, Kévin ? Pourquoi ? Je prie pour lui et le salut de son âme encore aujourd’hui. J’implore le Ciel. Je m’en veux de ne pas lui avoir donné assez le goût de vivre.
 

b) Le défi
 

Pour supporter la honte, nous pouvons également adopter l’attitude plus combattive du défi. Par exemple, concernant mon album Boulet de Canon ou ma chanson « C’est bien gentil », j’ai envie de dire « Vous trouvez ça cheap et ridicule ? » Moi aussi ! Mais donnez-moi plus de moyens, et vous verrez que je ferai du moins merdique. Faites-moi confiance, laissez-moi une chance de faire mieux. C’est facile de se foutre de ma gueule, en me donnant une marge de manœuvre aussi réduite !
 

c) Revisiter notre honte :
 

Reconnaître l’objet de notre honte, l’admettre, est une première étape. C’est d’ailleurs une démarche plus belle qu’un mea culpa appris dans lequel nous ne revisitons pas concrètement notre orgueil, nous ne descendons pas dans notre enfer intérieur. Ces mea culpa qui sont repris dans certaines pubs de sites de rencontres, comme par exemple Meetic : « Love your imperfections »… mais où en réalité, la honte ou le mal ne sont pas abordés. On nous parle des erreurs, des échecs, des épreuves, des handicaps, des limites, des adversités, mais jamais de la honte. Visiter leur honte, c’est ce qu’ont fait par exemple des chanteurs comme Daniel Balavoine (« Je ne suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau »), Alain Souchon (« J’suis bidon », « Allô maman bobo »), Pascal Obispo (« Qui peut prétendre avoir la clé de mon enfance et ses ratés ? » je cite ici « La Prétention de rien ») ou Axelle Red (« Parce que c’est toi »), et ça a donné comme par hasard les plus beaux et humbles morceaux de leur répertoire. Regarder notre honte en face, c’est déjà une grande démarche d’humilité. Néanmoins, ça soulage mais ça ne guérit pas.
 

Autre conseil que je nous donnerais pour faire face à la honte. Faire notre examen de boboïsme. Moi, par exemple, si je suis honnête, je sais exactement quand j’ai été bobo : si vous regardez ma petite discographie, je peux voir le boboïsme dans les bougies du clip « Veilleur je suis là », le copinage démago avec les prêtres dans ma chanson « Prêtres », le noir et blanc et le côté cool-fun-festif raté dans le clip « C’est bien gentil » et le fait de vouloir transformer l’église en boîte de nuit, les photos de moi où je me mets en avant et prend des poses narcissiques pour dissimuler mon manque d’assurance, où je fais ma star, etc.
 

Face à la honte, il s’agit pour nous de faire notre examen de conscience, comme un purgatoire anticipé si vous préférez, et de reconnaître simplement : « Oui, c’était honteux, ce que j’ai fait. » ; « Ce truc-là, j’assume toujours pas. » « Oui, je me suis ridiculisé, je me suis trompé, j’ai eu peur. » ; « Là, j’ai manqué de foi et de confiance. » ; « C’est vrai, là, je me suis contredit. » ou bien encore « Là, j’ai fait ce que je dénonce. » ; « Là, je n’ai pas aimé assez. » Il nous faut partir à la rencontre de nos amertumes, de nos souvenirs douloureux. Sans pathos ni complaisance. Mais avec bienveillance. Et certainement avec le petit brin d’humour et d’indulgence qui rend l’examen moins douloureux, et avec si possible cette crainte de retomber dans ce que nous dénonçons.
 

Perso, j’ai des hontes passées qui me hantent encore : par exemple quand j’ai ramené en cours de musique de 3e la chanson « em>You are the one » de A-ha (et plus globalement, mes goûts musicaux kitsch catastrophiques), ou bien encore mon enfance et mon adolescence peu assurées (un festival de la niaiserie). Des hontes pas si lointaines et pas encore réglées : les heures de cours où je me suis fait déborder et humilier par une classe, mes audaces trop sincères en classe (avec atterrissage incontrôlé) ou des paresses repérées (je me souviens au lycée pro de Juvisy d’une choré-play-back que j’ai effectuée sur Britney Spears pour fêter le dernier jour de classe, qui par sa sincérité avait dû être juste pathétique à voir), ma pièce de théâtre médiocre, mon clip « C’est bien gentil » cheap et peu contrôlé, mes rechutes dans le porno, mes coucheries passées et mes tentatives de drague contradictoires avec ma foi, mon concert pourri au bar du Carré Parisien, le bide de mon école d’art Les Cours Wojtyla, telle ou telle de mes conférences où le message n’est pas passé, tel passage médiatique comportant son lot d’ambiguïtés et de maladresses, etc. Des hontes encore d’actualité : mon physique (je me trouve moche), mon vieillissement (qui va de pair avec un sentiment croissant de ringardise), ma carrière personnelle et professionnelle qui ne ressemble à rien, mes emportements sur les réseaux sociaux, mon avenir incertain, etc. Comme dit le père Paul Dollié, « le vrai prophète intègre l’échec ». Tout ce qu’il sème, il ne le voit pas. Il est rejeté par la plupart des gens, qui n’accueillent pas sa parole. Il a le syndrome du looser, du pauvre type qui s’éparpille, qui fait peur, qui essaie de faire cool mais qui rate 90 % des projets qu’il entreprend. Eh oui… Nous sommes tous honteux. C’est la honte de le dire, c’est la honte de le cacher. Et c’est toujours la honte de le vivre.

 

d) Nous regarder avec le regard de ceux qui nous aiment malgré nos échecs :
 

Autre super moyen pour supporter la honte : penser à ceux que nous ne décevrons jamais. Ça, c’est un remède magique tout simple. Nous regarder non pas avec notre propre regard (souvent méfiant, ultra-exigeant, pas objectif, nombriliste, égocentré, cassant, impitoyable : nous sommes notre pire juge) mais avec le regard de ceux qui nous aiment vraiment – car au final, nous sommes bien plus durs avec nous-mêmes que ne le sont les gens -, ça aide. Moi, personnellement, concernant ces grands consolateurs de ma vie, je pense à Véronique. Je sais que son regard sur moi ne sera jamais déçu, sera toujours brillant de douceur et d’émerveillement. Et je pense aussi à la réaction de mes proches face à ma chanson « C’est bien gentil » ou à ma réputation sociale internétique (objectivement catastrophique : vous me googleisez, et 80 % des propos et des articles qui se trouvent sur Internet et se rapportant à moi me salissent), au comment ils les portent. Et je reconnais ainsi mes vrais amis. Ceux qui ne s’arrêtent pas aux on-dit, aux commérages ou au paraître. J’ai souvent pensé, et je continue de le penser, que ceux qui aiment « C’est bien gentil » et supportent cette rengaine insupportable, m’aiment vraiment. Cette chanson a au moins le mérite de faire le tri, d’être (par sa faiblesse et sa médiocrité) à son insu un révélateur d’Amour.
 

J’ai aussi compris que l’Amour relève. Dernièrement, j’ai entendu au téléphone mon Jérémy se dénigrer, vivre un spleen et une perte vertigineuse intérieure de confiance en lui, parce que la perspective du célibat, de l’isolement, l’angoisse ; la peur de ne plus plaire, de grossir, de s’enlaidir ou de vieillir, de perdre sa valeur sur le marché de la drague homosexuelle, le fait paniquer. Et j’ai mesuré qu’il m’aimait vraiment quand il m’a dit que si on se revoyait un jour, il avait au moins l’assurance que le regard que je poserais sur lui ne serait pas un regard de honte ou de déception, et que, quelles que soient ses évolutions et ses délabrements physiques, il restera toujours à mes yeux désirable et aimable. Oui, l’Amour vrai non seulement ne déçoit pas mais n’est jamais déçu. Les gens qui nous aiment, quels que soient les actes que nous posons ou ce que nous devenons, nous accueillent dans notre évolution et avec ce que nous vivons. Et les personnes que nous aimons vraiment sont celles à qui nous osons montrer non seulement nos grandeurs mais surtout nos misères inavouables, nos facettes honteuses. Ce sont les consolateurs par excellence. À ce titre, la meilleure des consolatrices, c’est la Vierge Marie.
 

e) Nous projeter dans l’Éternité :
 

Autre bon conseil que je nous donne pour vivre avec la honte : voir à plus longue distance, à plus grande échelle notre vie : pas à courte vue humaine, mondaine, pas dans l’instant, mais pointer notre regard et orienter notre cœur vers l’éternité d’Amour de Jésus : là où Dieu pardonnera et oubliera toutes nos fautes terrestres, nous purifiera complètement. Placer notre Espérance dans l’au-delà qu’est la Résurrection, dans la « temporalité » de l’éternité, après notre mort physique. Ça nous aide à prendre de la hauteur, à relativiser les mesquineries et le concert de médisances humaines, à nous détacher de nos biens et succès (ou échecs) terrestres, pour tout miser sur notre trésor au Ciel préparé par Jésus.
 

f) Aller nous confesser à un prêtre :
 

Notre meilleur rempart contre la honte, c’est d’aller nous confesser à un prêtre catholique. Car là, tel un rapport écrit à l’encre sympathique que nous rendons à nos accusateurs (le diable est nommé – non sans raison – « l’Accusateur ») qui nous avaient fait la liste de nos humiliations, rien de ce que nous avons fait – aussi grave soit-il – ne nous coupera de l’Amour éternel de Jésus pour nous. Si nous réparons nos péchés et que notre contrition est parfaite, Jésus oublie. C’est effacé. Si l’Humanité retient les fautes, Dieu, Lui, oublie, et efface toutes nos souillures, nos hontes, et nous aime malgré tout. Il nous libère de nos esclavages passés pour toujours. Face au sacrement de confession, qui « brûle nos péchés comme une feuille de papier » nous certifie sainte Thérèse de Lisieux, le diable n’a plus aucune emprise. Ce que nous avons avoué et confessé à un prêtre de notre vivant deviendra illisible sur notre Livre de Vie qui recense tous nos actes et nos paroles terrestres. Les démons ne pourront plus s’en servir pour nous plonger dans notre honte. La libération offerte par le sacrement de confession, ça va bien plus loin que le simple optimisme ou le relativisme qui nous rassure : c’est la joie d’être aimé par-delà nos faiblesses, nos imperfections, nos actes ridicules voire honteux. Le sacrement de réconciliation, c’est vraiment l’arme de destruction massive contre la honte et contre le sentiment de culpabilité. C’est une armure terrible. Face aux juges et aux accusateurs humains ou démoniaques, même le pire des criminels peut les renvoyer dans leurs pénates : « Oui, c’est vrai, j’ai fait les 400 coups, j’ai tué des millions d’innocents, j’ai violé des enfants et des femmes, j’ai vendu de la drogue, je suis indigne d’être aimé. Mais vous ne pourrez plus jamais m’enlever ma joie d’être aimé de Jésus malgré tout cela, malgré mon indignité. Vous ne pouvez rien contre mon âme. Jésus l’a rachetée par sa Croix ! » Comme dit la chanson reprenant les paroles de la petite Thérèse, « Moi si j’avais commis tous les crimes possibles, je garderais toujours la même Espérance car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. ».
 

Au sein de l’Église Catholique, dans le cadre du Synodes des Jeunes, des États Généraux de Bio-éthique, des Années de la Miséricorde, des Jubilés, des Conférences de Carême, etc., on nous sert en ce moment beaucoup de topos sur les blessures de l’affectivité, les vulnérabilités, le handicap, les fragilités … mais bizarrement, un peu moins d’ateliers sur la miséricorde et le pardon, et quasiment aucun sur le péché ou la honte. Alors fatalement, ça finit par verser dans le misérabilisme ou dans le discours gentillet et très extérieur aux réalités des personnes, aux plaies purulantes des vrais gens. Ça ne libère rien. Or, notre plus grande et intime blessure existentielle, même si beaucoup de catholiques, d’évêques et de formateurs à l’affectivité ne nous le disent pas, est liée à l’ORGUEIL (donc au péché), et pas au mal que nous subissons, ni au mal qu’on nous fait ou que nous portons. Elle est liée au mal que NOUS FAISONS. Elle est liée à la HONTE. Nous aurions par conséquent tout à gagner à proposer à nos jeunes non pas des sessions sur les blessures de l’affectivité, mais des sessions sur la honte, et comment vivre avec. Ça nous amènerait à rejoindre directement la tumeur cancéreuse spirituelle des adolescents et des jeunes adultes d’aujourd’hui. Ça permettrait d’aborder de manière frontale et incarnée la réalité du péché (plutôt qu’à coup d’exposés inconsistants et généralistes sur les dangers du porno, sur la dépendance aux drogues, sur la construction de la masculinité et de la féminité, sur le respect du corps et de la sexualité, sur la chasteté, etc.). Voici une prière (et une demande pressante) que nous pouvons adresser à Jésus, et qui constitue sans doute la première marche essentiels pour sortir de l’intellectualisme autour des malaises sociaux et mondiaux actuels : « Seigneur, fais- moi connaître ma honte. Fais-moi connaître mon péché. Et ainsi, je saurai de quel grand amour tu m’aimes, tu me relèves, tu me laves et tu me pardonnes ! » Là, nous avancerions. Alors, commençons par le commencement : qu’est-ce qui nous fait honte ?
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient


 

Bonjour à tous ! En plus de la vidéo-interview, j’avais envie de vous proposer un regard inédit sur un des phénomènes médiatiques les plus populaires de France en ce moment, suivi par de nombreux jeunes et familles : Demain Nous Appartient. La saga qui prétend coller – y compris au niveau du calendrier – au plus près des réalités et des préoccupations concrètes des Français. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série, diffusée sur TF1 depuis l’été 2017, racontant les péripéties d’une mère de famille, Chloé Delcourt (interprétée par Ingrid Chauvin), qui vit dans la ville de Sète, caracole – il faut le dire – en tête des audimats de programme de fin d’après-midi sur la télévision française. Elle diffuse énormément de messages, sciemment mais aussi inconsciemment, formate les consciences, reflète une certaine réalité et surtout une certaine direction (transhumaniste, en l’occurrence !) vers laquelle les puissants de notre pays veulent nous diriger. C’est pourquoi je l’ai suivie fidèlement depuis le départ – je n’ai pas loupé un seul épisode – et que je suis en capacité aujourd’hui de vous en fournir un décryptage honnête et original, centré (ça va vous surprendre) sur l’homosexualité et la propagande gay friendly, et sur la Franc-Maçonnerie. Car oui, Demain Nous Appartient adopte une conception très asexuée, maçonnique et bisexuelle de la sexualité ! Je vous explique cela en 7 points :
 
1) LISTING DES PERSONNAGES HOMOS DE LA SÉRIE : Voyons d’abord la forte représentativité des personnages homos dans Demain Nous Appartient : ça fait une bonne moyenne, un bon quota !
 

– Nous avons d’abord les couples homos réguliers, considérés comme définitivement homos : Sandrine Lazzari et Laurence Moiret. Elles sont même mariées, et élèvent deux enfants : Arthur (obtenu par PMA) et Lucas (fruit d’une aventure entre Sandrine et Joachim). À noter que l’actrice qui joue Laurence, Charlotte Valandrey, est une des rares personnalités du paysage artistique français à avoir faire connaître sa séropositivité (donc à bénéficier d’un capital « sympathie et compassion » très fort, héritier des combats de reconnaissance sociale de l’homosexualité). Cette séropositivité met quelque part la série à l’abri des critiques contre la propagande gay friendly que le personnage de Laurence incarne. Côté hommes, nous trouvons deux couples homos assez réguliers : Hugo Quéméré et Barthélémy Vallorta, puis Hugo Quéméré et Julien son maton.
 


 

– Nous trouvons aussi des personnages homos célibataires, considérés comme définitivement homos : par exemple, Étienne Cochard, jeune infirmier interne, ancien camarade de classe de Victoire, jadis tête de turc de ses camarades au lycée (il était surnommé « Bouboule », sûrement à cause de son obésité), et qui à l’hôpital « flashe » sur Bastien, médecin aux urgences de Sète, et petit ami de Victoire. Étienne, c’est vraiment l’archétype de « l’homo de naissance », qui l’a « toujours su » et soi-disant « toujours été ». Il y a aussi Axel Camarat, le vendeur d’armes, dont le pseudo sur les sites de rencontres, est Sexyboy. Est aussi apparu un autre bad boy homo : Hugo, 25 ans, le jeune cambrioleur et champion de kitesurf, draguant Bart Valorta. Lorsqu’il pénètre dans les luxueuses villas de Sète pour y voler, il laisse toujours, en signature très classe de ses forfaits, un bouquet de fleurs en souvenir. De plus, André Delcourt, le père de Chloé l’héroïne, fait son coming out, après un « mensonge » de plus de 35 ans.
 

 

 

– On trouve aussi des personnages homos occasionnels, non identifiés comme « homos » : par exemple Yasmine Beddiar (la nièce de Bilel), ou encore Lou Clément (l’avocate). Ce sont les instables, les paumés ou les manipulateurs, qui se servent de l’homosexualité parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou au contraire parce qu’ils savent trop ce qu’ils veulent et pour servir leur ambition.
 

– Il y a les personnages bisexuels, non identifiés comme « homos » : par exemple Sara Raynaud, qui est sortie occasionnellement avec Yasmine, et qui sort ensuite avec Bart Vallorta. Sara représente la jeunesse « libérée » et est l’icône de la rebellitude. Un modèle pour tous les adolescents qui se cherchent, qui expérimentent, qui se disent « bisexuels ». Il y a aussi Mimi Mathy qui joue dans la série la tante (… Pénélope) et qui, par rapport à l’homosexualité et aussi à son dégoût des hommes et de son mari (« Les mecs, tous des pourris! » lance-t-elle à sa nièce Lucie), se présente comme une « hétéro-curieuse » : dans l’épisode 201 diffusé le 24 avril 2018, lorsque Sandrine Lazzari lui révèle qu’elle est « mariée » à une femme, Pénélope répond : « Ça, c’est pas bête! Je devrais p’têt essayer! ». La semaine du 23 au 27 juillet 2018, le centre de l’intrigue de Demain Nous Appartient se focalise sur la bisexualité de l’héroïne principale Chloé Delcourt (Ingrid Chauvin) quand elle avait 18 ans (il est question de ses « plans à 3 » où elle embrassait sa copine Rose et couchait avec)… mais à part ça, c’est moi qui grossis le tableau… LOL. Enfin, dans l’épisode 265 du 9 août 2018, Bart Vallorta, pourtant hétérosexuel, vire sa cuti, et roule une grosse pelle à Hugo (Et comme par hasard, c’est précisément dans cet épisode que la Bête apparaît : c.f. la boîte de biscuits apéro).
 

 

 

 

– Nous trouvons également les personnages hétéros suspectés d’être homos : par exemple Rachel vis-à-vis de Victoire. Et un peu Victoire. Elles se rencontrent au Spoon, le bar de DNA, un soir de saint Valentin. Et ensuite, leur rupture amicale est envisagée comme une rupture amoureuse : « Moi j’ai rompu avec ma copine. » déclare Victoire à sa sœur lesbienne Sandrine en parlant de Rachel, entraînant ainsi sur elle en l’espace de quelques secondes une présomption de lesbianisme refoulé.
 

 

– Par ailleurs, je souligne que comme par hasard les personnages incarnant l’Éternel Masculin sont exceptionnellement travestis ou féminisés : par exemple, Maxime Delcourt, le « beau gosse » de la série, porte des jupes. Jérôme Cottin, le directeur machiste, aussi. Et dans l’épisode 257, pour aider son pote Dylan à coucher avec sa copine Eva, Bart (pourtant hétéro) lui propose de simuler de coucher avec lui… Dans l’épisode 399, le commandant Martin Constant, incarnation de la virilité policière, par jalousie possessive envers Victoire, se met aussi à prononcer des pensées homo-érotiques qui étonnent ses collègues (tels que Georges) : « Moi aussi je le prends comme amant. » dit-il par rapport au docteur Samuel Chardeau, qu’il suspecte d’être l’amant caché de Victoire.
 

 

 

– Il y a pas enfin des personnages transgenres et transsexuels dans DNA : déjà, sur France 3, Plus belle la vie, la série jumelle de DNA, a accueilli depuis peu son premier personnage transgenre, Clara Bommel, un jeune homme qui se sent femme et qui essaie de se faire accepter en tant que tel par son entourage. TF1 a suivi les traces de France 3 dans sa promotion hétérosexuelle de « toutes les diversités », avec l’apparition, depuis l’épisode 405, avec Morgane, la nouvelle infirmière scolaire au lycée de Sète, dont Sandrine tombe amoureuse.
 

 

2) LE CROSS-OVER AVEC LES SÉRIES GAYS FRIENDLY : En parlant justement des séries jumelles, concernant les comédiens de DNA en eux-mêmes, je ne sais pas s’ils sont homos ou pas. Difficile de l’identifier… En revanche, il y a une forte accointance entre la série Demain Nous Appartient et d’autres séries (les comédiens font la navette, les séries s’échangent les acteurs) où il y a une claire défense de l’homosexualité : Plus belle la vie ainsi que Joséphine Ange gardien. À noter que dans « La Femme aux gardénias » de Joséphine Ange Gardien, épisode diffusé en 2017 sur TF1, la comédienne noire qui joue Gwen dans Demain Nous Appartient, Sandrine Salyères, interprète le rôle de Lena Colins, une chanteuse de jazz lesbienne s’illustrant à l’affiche d’une Revue Nègre des « années folles ».
 

 

3) UN NET PARTI PRIS : Le parti pris de la série est clairement gay friendly. Les personnages homos sont toujours les gentils (à l’exception peut-être de Lou Clément, et encore, ce n’est pas clair qu’elle soit méchante). Les histoires d’amour homo sont de loin les plus stables de toutes les relations de couples dépeintes. Sandrine Lazzari est la bonne copine, la grande sœur idéale, LA confidente. Laurence est la juge la plus juste, la plus impartiale et la plus sage : c’est d’ailleurs elle qui pilote toutes les intrigues de DNA. Plus encore que Chloé Delcourt, l’héroïne en titre ! L’homosexualité occupe donc une place plus que confortable, même s’il n’en est pas question (et de loin !) dans tous les épisodes. En fait, il n’en est généralement même pas question du tout.
 

4) PARTI PRIS GAY FRIENDLY MAIS PROPAGANDE MOLLE ET SUPERFICIELLE, DONC INCONSCIEMMENT HOMOPHOBE : Dans Demain Nous Appartient, l’homosexualité n’est jamais problématisée ni remise en cause en tant qu’identité ou amour. Elle est présentée comme une option possible dans un panel de diversités amoureuses. Elle devient anecdotique (un élément exposé sur une brochette de diversités) et aléatoire (elle est traitée sur le mode de l’inversion carnavalesque, de la circonstance : cf. « La Journée de la Jupe » au lycée Paul Valéry pour lutter contre le harcèlement est proposée à l’établissement scolaire de DNA). La série, sans faire de prosélytisme ouvert (il n’y a pas de coming out ni de scène de mariage homo, par exemple ; l’homosexualité ne fait l’objet d’aucun combat et ne se voit confrontée à aucune barrière ou opposition), défend l’homosexualité sous toutes ses formes, de manière discrète et anecdotique mais visible quand même : le sentiment amoureux (avec Étienne attiré platoniquement par Bastien), le baiser homo (entre Sandrine et Lou), l’amourette adolescente (entre Yasmine et Sara), l’amitié fusionnelle (entre Victoire et Rachel), la vie de couple et la cohabitation et le mariage ainsi que la PMA (entre Sandrine et Laurence). L’homosexualité est suggérée, survolée, même si c’est déjà une propagande, mais une propagande molle. On n’est pas face à une défense courageuse. On est vraiment dans le vernis politiquement correct, à bien des égards inconsciemment homophobe, puisque l’homosexualité est tolérée, matinée d’un respect d’indifférence, mais survolée. Elle est juste représentée : pas défendue ni accusée.
 

 

À ce propos, dans DNA, il n’y a pas eu au départ d’histoire amoureuse entre hommes : c’est l’homosexualité féminine, c’est-à-dire la moins engageante, la moins tangible, et à travers elle le féminisme, qui a ouvert le bal ; jamais l’homosexualité masculine, à savoir la plus risquée/choquante socialement. L’homosexualité n’est qu’un prétexte pour « faire bien », « engagé », pour défendre un féminisme bon ton, un « droit à la différence et à la liberté », une simple inversion des sexes ludique.
 

Dans la saga DNA, on n’a même pas droit (c’est dire le manque de courage de ses réalisateurs et leur manque de connaissance du sujet de l’homosexualité) à la représentation de l’homophobie. Ils ne nous offrent pas la caricature bête et simpliste de l’Homophobe (la brute épaisse, autant homophobe que misogyne). La représentation de l’homosexualité est lisse de chez lisse. Le fait n’est ni célébré ni remis en question ni attaqué par les personnages de la série. En revanche, c’est le seul type d’union qui n’est pas considéré comme « fidèle » par le « Tueur aux alliances » qui s’attaque à toutes les femmes mariées infidèles, et donc n’est pas considéré comme « couple »… alors que pourtant, Laurence devrait être potentiellement la cible du psychopathe puisqu’elle a trompé une fois Sandrine avec Lou.
 

 

5) L’IMMORALITÉ GLOBALE DE LA SÉRIE (ET DONC SES CONTRADICTIONS) : En outre, le mal généré par la pratique homosexuelle n’est pas dénoncé : pourtant, dans la série, on voit la routine vécue dans le couple Sandrine/Laurence (couronnée par une infidélité), la stratégie d’intérêt et la manipulation mise en place par la pratique homo (Lou Clément embrassant Laurence pour lui dérober une pièce à conviction dans le cadre d’une affaire judiciaire), le manque de viabilité du couple homo (l’idylle Sara/Yasmine n’aura été qu’une amourette de vacances éphémère), l’impossibilité d’incarnation de l’homosexualité (la plupart du temps, elle reste à l’état de fantasme platonique inassouvi, et de mal-être d’adolescent, comme on peut le voir dans le cas d’Étienne vis à vis de Bastien), la criminalité (Axel Camarat est quand même vendeur d’armes et a fourni Béatrice en fusils à pompe ! Et il a dragué le flic-geek Georges – qui vit chez sa maman – sur un site de rencontres homos…), les dégâts de la PMA (assistance médicale à la procréation pour les « couples » de femmes) avec l’effacement délibéré d’un des deux parents biologiques de l’enfant obtenu. D’ailleurs, dans ce dernier cas, Demain Nous Appartient justifie et banalise cyniquement le parricide, c’est-à-dire la suppression délibérée du père. En effet, dans une scène où le personnage d’Arthur exprime sa tristesse profonde de ne pas connaître son papa (puisqu’en réalité il est né sous X à cause du caprice de ses deux « mères » lesbiennes qui l’ont obtenu par insémination artificielle – PMA – avec donneur de sperme anonyme), sa réclamation est étouffée, tournée en dérision (ses deux mamans se foutent carrément de sa plainte, en lui disant qu’elles sont là, qu’il ne va pas en faire tout un fromage de la disparition définitive de son père…) et est caricaturée en jalousie mal placée vis-à-vis de son demi-frère Lucas qui, lui, retrouve son vrai père biologique, Joaquim. Plus tard, Gabriel, l’enfant hétéro élevé par le couple Morgane/son ex-femme, interrogé pour vol de jeux vidéos (c.f. épisode 398) au commissariat, esquisse lui aussi sa souffrance de « l’homoparentalité » et du harcèlement scolaire pour avoir des « parents » homos : « Vous aussi, vous croyez que c’est facile d’avoir ça comme parents ? […] Ça fait des choix dans son coin, et c’est moi qui m’en prends plein la gueule ! ».
 

 

On voit toute l’hypocrisie et le cynisme des scénaristes de la série. C’est drôle comme les premiers à se gendarmer sur les pédophiles, le harcèlement sexuel et les violeurs d’enfants, sont aussi les premiers à cautionner le trafic d’enfants qu’est objectivement le « mariage gay » et la PMA. Les premiers qui prônent l’inversion de sexes sont aussi les premiers à la dépeindre comme le syndrome des psychopathes : par exemple, celui qui instaure dans son lycée la « Journée de la Jupe » – le proviseur Jérôme Cottin – pour lutter contre le harcèlement sexuel est en réalité le harceleur. Marc Véry, le « Tueur aux Alliances » s’attaquant aux femmes infidèles, s’identifie à la ballerine en tutu de sa boîte à musique ; et quand il s’en prend aux hommes, il leur applique du rouge à lèvres. Au bout du compte, la série se retrouve à dénoncer les conséquences dont elle chérit les causes… Elle applaudit l’homosexualité, l’inversion des sexes, voire carrément le gommage des sexes, pour ensuite en condamner les probables conséquences (viols, meurtres, troubles psychotiques de la personnalité, parricides, etc.). Super logique…
 

6) HOMOSEXUALITÉ COMME CACHE-MISÈRE DE L’HÉTÉROSEXUALITÉ : Dans la série DNA, le terrain de la défense de l’homosexualité est préparé voire appuyé par la conception souvent catastrophique des hommes (pères, fils), des femmes (mères, filles), du mariage femme-homme, des couples femme-homme qui, s’ils sont fidèles, sont presque tous passés par la case « infidélité » (Gwen et Tristan, Chloé et Alex, Léonard et Elisabeth, Jérôme Cottin et sa femme Léa, etc.). Il n’y a que les Beddiar et les Moreno pour rester fidèles… mais chez eux, c’est « culturel » (pas sacré)… donc aucun mérite. On observe un discrédit quasi systématique du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), une célébration bien-pensante de l’homosexualité (les personnages homos sont les bons copains, formeraient les familles les plus solides). La fidélité est à ce point diabolisée par DNA que le défenseur de celle-ci est un psychopathe misogyne, le « Tueur aux alliances », Marc Véry. Belle image de la fidélité, et aussi des hommes… ! La gay friendly attitude cache en réalité une misandrie, un anticléricalisme, un adultère et des infanticides (avortements). Autrement dit une haine des hommes, de l’Église, du mariage et des enfants. L’homosexualité n’est pas défendue pour elle-même mais en tant que cache de réalités totalement immorales et violentes. Les personnes homos ne sont pas défendues pour elles-mêmes, ne sont pas ni reconnues ni aimées : nous sommes juste utilisées comme vitrine du Système.
 

 

7) DEMAIN NOUS APPARTIENT, LE TOUTOU DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Mais de quel Système on parle ? Du Système Macron, pardi ! C’est-à-dire la Franc-Maçonnerie, la République laïciste bobo qui sert de vitrine au pouvoir étatique français, et plus globalement mondial et antéchristique. En effet, DNA défend les valeurs républicaines (« Liberté, Égalité, Fraternité ») comme un bon toutou (le portrait présidentiel de Macron siège en bonne place à la mairie fictive de Sète ; la mention hallucinante de l’année de fondation de la Franc-Maçonnerie mondiale – 1717 – par André ; on a même eu droit à la cérémonie en mairie du « baptême républicain » du petit Noé : pourquoi pas, un jour, voir dans la série, un « mariage gay », quitte à travestir jusqu’au bout les sacrements catholiques en rituels humanistes ?). Cette série est dans le légalisme absolu : selon ses scénaristes, la Justice se réduit à la Loi (et non plus à Jésus). Autrement dit, tout serait bon et on aurait le droit de tout défendre à partir du moment où on agit dans le respect du cadre de la Loi. À DNA, par exemple, ils sont très à cheval sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, sur les autorisations étatiques, sur les programmes sanitaires et les règles écolos (pesticides), sur la déontologie judiciaire et criminologique, sur les nouveaux profils psychologiques de la médecine légale, sur la réglementation en matière de harcèlement sexuel et de sexisme, sur le protocole des médecins, etc. etc. Le spectateur est balloté entre le commissariat, la mairie, l’Éducation Nazionale et l’hôpital. Les réalisateurs et les héros de DNA ont un côté parfaits petits soldats de la République, élèves exemplaires de la Loi, pédagogues à la Marlène Schiappa. Ce légalisme est la Nouvelle Religion des bobos qui ont quitté la vraie (l’Église Catholique). Ils s’y accrochent comme un bébé au sein de sa mère. Avec une sincérité confondante. D’ailleurs, la base idéologique de la Franc-Maçonnerie, comme son nom l’indique, c’est la franchise et la maçonnerie (franc/maçon) : en effet, l’idée-phare des francs-maçons, en gros, c’est que l’Humain se construit et s’améliore lui-même non plus grâce à Jésus et à son Église Catholique mais grâce à la quête de sa Conscience énergétique et à ses bonnes intentions (appelées « franchise », ou « sincérité », ou « espoir », ou « optimisme », ou « foi en l’avenir », ou « passions », ou « rêves » ou « instincts » : « écouter son instinct, ses rêves auxquels on tient » comme le chante le générique). Et je vous le donne en mille, Ingrid Chauvin, l’actrice principale de la saga, avoue que le secret du succès de la série, repose sur la sincérité : « Mon travail est basé sur la sincérité. » déclare-t-elle, toujours avec ce petit rictus triste et compassé de Conscience de l’Humanité, qui la caractérise.

 

 

 

Alors à mon tour de vous le dire en toute franchise et sincérité (hihi) : Demain Nous Appartient, qui en gros nous invite à « construire l’avenir et à nous l’approprier », n’est pas qu’un navet, n’est pas qu’une série beauf, ou plutôt bobeauf, à mépriser. C’est une série homophobe (quoique gay friendly), dangereuse, franc-maçonne, à analyser et à suivre de très près. Elle nous offre un miroir parfait du Gouvernement Mondial et des Fins dernières.

 

 

 

 

 

 

Il suffit de regarder le générique, avec ses X, ses symétries aquatiques, ses compas et ses chaînes de lumière, de prêter attention aux préoccupations de plus en plus ésotérico-scientistes de la série (conscience-cerveau prise pour le nouveau dieu : instinct, prémonitions, médiumnité, intuition, coma, etc.). Ce sont les bases de la Nouvelle Religion Mondiale qui sont posées par DNA.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible


 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Mais aujourd’hui, l’ambiance dans beaucoup de bahuts et d’écoles y compris catholiques commence à devenir irrespirable et explosives. Pour une raison simple : la peur et le non-dit se sont installés. Le manque de foi également. Et un fossé croissant entre l’Église et les réalités de nos jeunes se creuse. Je rencontre suffisamment de directeurs de collège et de lycée impuissants, d’infirmières ou de psychologues scolaires, d’aumôniers et de responsables de pastorale scolaire démunis, de parents paniqués, pour le dire. Beaucoup d’établissements, en particulier les hors-contrat, voient leur existence menacée, leur contenu d’enseignement surveillé et contrôlé par l’État, et leur population scolaire retourner sa veste à la vitesse de l’éclair et appuyer les thèses du monde (en matière notamment de sexualité). Les stages virilité-rugby-bière en abbaye n’y font rien. Le tsunami Internet met le personnel éducatif et les directeurs catholiques en porte-à-faux avec l’affectivité malléable et influençable de leurs élèves et des parents de ces derniers. L’homosexualité est un excellent baromètre de ce temps orageux qui s’abat sur le milieu scolaire catholique, puisque c’est LE seul sujet qui clive (bien plus encore que l’avortement) et qui n’est pas abordé (d’un point de vue vraiment catholique, j’entends) dans les établissements. Et je pense d’ailleurs qu’il ne le sera jamais. Moi, personnellement, j’ai eu la chance de pénétrer l’enceinte de quelques établissements à l’époque où c’était encore possible. Mais en 3-4 ans, la situation nationale et mondiale s’est tellement détériorée, la liberté d’expression et d’enseignement s’est tellement restreinte, et la paranoïa des antifascistes pro-gays d’un côté et des conservateurs homophobes s’est tellement durcie, que je crois que le court âge d’or des interventions en milieu scolaire est déjà révolu. J’en tiens pour preuve que les lycées parisiens qui m’avaient invité l’année dernière, par prudence et par peur de la prise de risques, m’ont décommandé. Alors que les besoins sont criants. À moins de faire ça en petit comité, ou de manière accidentelle, non-officielle, et quasi clandestine, c’est devenu quasiment impossible de venir témoigner de l’homosexualité en vérité devant les jeunes et dans les établissements scolaires même privés catholiques. Pour plusieurs raisons que je vais vous dérouler maintenant (j’en ai trouvé 8 !) :
 

1) (LES DIRECTEURS ONT PEUR DE LEURS ENSEIGNANTS) Première raison : parce que les directeurs ont désormais peur de leurs propres étudiants et de leur propre équipe enseignante. Et je devine un peu pourquoi : maintenant, l’enseignement privé abrite un nombre assez conséquent de profs homos. Cette peur, c’est un phénomène nouveau. Et ça montre que c’est bientôt la fin des haricots. Si un chef commence à craindre ses troupes, c’est qu’il ne tient plus son établissement, que l’établissement lui-même n’est plus catholique (autrement dit, il n’a plus la Foi), et qu’il est sur le déclin. Presque à chaque fois que j’ai eu l’occasion de faire des interventions en milieu scolaire pour parler d’homosexualité, y compris dans le cadre très fermé et libre de l’aumônerie du lycée, j’ai eu droit à la présence discrète d’un prof de l’établissement venu espionner ce que je disais, parfois même s’opposer (en vain) à mon analyse devant les élèves, et chargé de rapporter ensuite tout ce que j’avais pu dire, en déformant si possible mon propos pour prouver ma soi-disant « dangerosité ». Concernant l’homosexualité, je me rends compte que les adultes sont autant à former que les enfants. Le chantier est juste gigantesque. Et contre toute attente, il y a plus de révolte chez les adultes que chez les jeunes : ce sont eux qui me bouchent l’entrée. S’il n’en tenait qu’aux jeunes, ils seraient davantage ouverts à la rencontre. C’est au niveau des adultes que ça coince, que la censure s’opère. Je constate qu’aujourd’hui, le personnel éducatif de l’enseignement privé et public est gay friendly ou homo, et en faveur de l’Union Civile. Autre problème : les directeurs des établissements privés ne sont plus catholiques, ou alors sont catholiques d’éducation, « de façade » (bons pères de famille), et ne voient pas l’homosexualité comme une phénomène massif et prioritaire.
 

2) (LES JEUNES CATHOS ACTUELS SONT PRESQUE TOUS GAYS FRIENDLY) Deuxième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que les jeunes cathos actuels sont quasiment tous devenus agressivement gays friendly : les démons de La Manifs Pour Tous d’un côté, et la présomption d’homophobie matraquée par les médias et les copains de classe de l’autre, les ont échaudés. En plus, beaucoup pratiquent désormais l’homosexualité (en mode « bisexuel », « occasionnel », « accidentel », « ludique », « cool » ou « pas identitaire »). Et les rares qui ne sont pas encartés/militants vis-à-vis de l’homosexualité sont très mal à l’aise avec le sujet, ou se radicalisent en mode homophobe, sans savoir réellement pourquoi ils s’opposent à l’homosexualité : ils précipitent alors leur premier rapport sexuel, pour se rassurer sur leur pseudo « hétérosexualité »… et feront peut-être un coming out à la surprise générale quelques années plus tard.
 

3) (LA PRUDENCE EST PLUS FORTE QUE LA PRISE DE RISQUE) Troisième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que l’argument de la prudence a largement plus de poids que celui de la prise de risques. Pour prendre une comparaison, plutôt que d’accepter l’opération, le malade préfère nier qu’il souffre, jouer le bien-portant, diaboliser le chirurgien et exagérer la douleur de l’opération, en disant même qu’elle empirera sa situation. Ça restera un mensonge et de la mauvaise foi. Mais tant qu’on ne prend pas le risque, la peur a toujours plus raison que la confiance. Idem concernant la visite d’un témoin de l’homosexualité dans une classe. Il est facile d’invoquer la protection des jeunes, leur fragilité (soi-disant ce ne serait pas de leur âge d’entendre parler d’homosexualité), pour décourager l’équipe enseignante et le proviseur de l’inviter.
 

 

4) (POUVOIR DÉLATEUR DES RÉSEAUX SOCIAUX) Quatrième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : l’influence croissante des réseaux sociaux, devenus les terrains idoines de la délation et de la surveillance collective. Actuellement, les responsables d’établissement veulent éviter les ennuis, les fuites, les bruits de couloir. Le scandale du Lycée Gerson a marqué les esprits ! Ils veulent s’épargner les attaques post-conférence des internautes en culotte courte qui balanceraient sur Twitter leur mécontentement indigné face aux enseignements sur la sexualité qu’on leur a imposés en cours alors qu’ils n’ont rien demandé !! Internet a instauré un climat de peur généralisée extrêmement dissuasif. On préfère noyer le poisson des sujets sensibles et laisser que la situation pourrisse, plutôt que de se retrouver lyncher en place publique dans les journaux et sur la toile. Quand je parle des étudiants délateurs, ce n’est pas de la fiction. Le Smartphone, les comptes Facebook, les profils anonymes, les tweets cinglants, sont devenus des réelles menaces, effectivement (n’est-ce pas Laurent Wauquiez ?). Ils peuvent en un rien de temps briser une carrière, salir la réputation d’un lycée, entraîner toute une école dans une tourmente judiciaire compliquée. D’autant plus que maintenant, l’homophobie en France est passible de sanctions pénales.
 

 

L’année dernière, en 2017, le lycée privé Notre-Dame Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine avait tremblé rien que parce que certains de ses élèves avaient balancé sur Twitter leur écœurement face à un manuel sur la sexualité qui leur avait été distribué et qui décourageait les jeunes filles à avorter et présentait l’homosexualité comme une « anormalité » et une « perversion ».
 

 

 

Pour éteindre les flammes de cette polémique inattendue, le lycée avait dû présenter ses regrets publics. Le fait que désormais les réseaux sociaux ont transformé de simples ados en petits justiciers, en mini-journalistes, en bébés-espions et en délateurs, est une réalité nouvelle dont il faut tenir compte, et qui explique combien il devient quasiment impossible aux proviseurs d’oser s’attaquer au traitement de l’homosexualité.
 

 

5) (ORGUEIL DE L’AUTO-GESTION) Cinquième raison – liée à la quatrième – pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les pressions politiques, les intimidations associatives et médiatiques. À cause d’elles, les établissements « catholiques » jouent la carte non seulement de la prudence mais de l’assurance : « On ne va pas prendre des risques inutiles… même s’il y a des besoins de plus en plus pressants à propos de l’homosexualité… Mieux vaut régler ça en famille. » Le traitement de l’homosexualité est étouffé dans le « cas par cas ». Ils pensent qu’ils peuvent gérer tout seuls ! L’orgueil et la pudibonderie des formateurs à la sexualité, qui surprotègent les jeunes, ou bien mènent une chasse gardée pour conquérir/conserver ce terrain très prisé de l’accompagnement des populations fragiles, obstruent considérablement l’entrée d’analystes de l’homosexualité bien plus compétents qu’eux.
 

6) (PÉNURIE D’INTERVENANTS HOMOS COMPÉTENTS) Sixième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : à cause de la pénurie objective de témoins homos en chair et en os, qui ont vraiment étudié la question de l’homosexualité, de l’hétérosexualité et de l’homophobie, avec un regard d’Église solide, qui sont prêts à s’exposer, et qui savent aussi y faire avec les jeunes. Les chefs d’établissement – et je les comprends – n’ont pas envie d’inviter toujours la même personne (Philippe Ariño) et trouvent ça louche de ne pas avoir un choix d’intervenants plus diversifié. Le choix unique, ça les saoule.
 

7) (LES FAMILLES DIVISÉES) Septième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les adultes d’aujourd’hui ignorent ou relativisent le danger de la croyance en « l’identité » homo ou de la pratique homo chez leurs enfants. Ils diluent l’homosexualité dans d’autres problématiques qui lui sont indirectement associées (drogues, dépression, suicide, porno, Internet, etc.) et se satisfont d’un discours généraliste sur la sexualité et les addictions, prodigué par des Thérèse Hargot ou des abbés Pierre-Hervé Grosjean. Plus rassurant. Et ça leur suffit. En réalité, ils sont complètement largués sur l’universalité et la primauté de la bisexualité dans la tête et le cœur des jeunes, sur la gravité des situations intimes et des tsunamis intérieurs qu’expérimente parfois leur fiston ou leur fille. Ils sont devenus indifférents et ignorants à leur réalité, presque totalement hermétiques aux mondes parallèles que ce dernier côtoie au jour le jour (jeux vidéos, porno, chaînes Youtube, infos circulant sur les réseaux sociaux, films et séries, groupe politique, loisirs louvoyant avec des sectes, prostitution, etc.). Et après, ce sont les infirmières et psychologues scolaires qui constatent un peu trop tard les dégâts d’un pareil décalage, et qui colmatent les brèches comme elles peuvent. La raison encore plus profonde du mépris de l’homosexualité par les parents d’élèves, c’est celle de leur propre rapport à la différence des sexes et à l’Église (et donc au mariage) : les couples catholiques mariés divorcent de plus en plus. Alors en même temps qu’ils deviennent gays friendly, ils supportent de moins en moins le reflet de leur division qu’est l’homosexualité. Ils ne veulent pas voir celle-ci traitée. Et encore moins que leurs enfants entendent parler de « ça » en classe ! Au cas où ça leur donnerait des idées et les perturberait encore plus que la séparation familiale !
 

8) (LE CLIMAT MONDIAL TENDU) La huitième et dernière raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : elle est sociale. Ce sont les blessures invisibles, les divisions profondes et les non-dits laissés par le passage de La Manif Pour Tous et du « mariage gay ». Globalement, les gens sont terrorisés à l’idée de déterrer la hache de guerre, de la discorde, de la confusion, que représente l’homosexualité. Force est de reconnaître que nous sommes confrontés à un climat de guerre civile larvée. Même si ce n’est pas flagrant. Nous nous retrouvons dans une situation de pré-dictature et de Troisième Guerre mondiale, comme l’a souligné le pape François. Nous devons en tenir compte. Car ça n’arrange pas les choses. Et ça explique les nombreuses résistances du personnel éducatif au traitement de l’homosexualité, homosexualité qui je le rappelle est la planque mondiale du diable, donc une véritable boîte de Pandore.
 

Au bout du compte, toutes ces barrières à franchir, pour obtenir ne serait-ce que 50 pauvres petites minutes de temps de parole (c’est bien le seul créneau offert par une heure de cours classique) afin de traiter d’un sujet aussi énorme que l’homosexualité, ça découragerait même le plus téméraire des intervenants. T’as envie de dire aux parents frileux et aux chefs d’établissements catholiques qui se prennent la tête sur ton cas : « C’est trop compliqué pour vous ? Eh bien restez dans votre merde ! Laissez la télé et Internet éduquer vos élèves en douce et à votre place ! Démerdez-vous sans moi ! Si c’est ça que vous voulez. Moi, j’ai juste le devoir de vous dire que votre établissement n’est plus catholique, malgré l’écriteau qu’il porte sur sa devanture ! »
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Livre Homo-Bobo-Apo en audio et lu par son auteur !

Allez, GO ! Mon livre HOMO-BOBO-APO en audio et lu par moi, c’est encore autre chose ! ^^ Pour les flemmards ou ceux qui aiment ma voix et ce que je raconte. Vous pouvez l’écouter en voiture, dans le métro, en repassant votre linge ou en donnant le sein. C’est pratique !
 
 

Vidéo 1 (Introduction) :
 

 

Vidéo 2 (Chapitre 1 sur la définition de l’homosexualité) :
 

 

Vidéo 3 (chapitre 1 sur l’hétérosexualité)
 

 

Vidéo 4 (chapitre 1 sur l’homophobie)
 

 

Vidéo 5 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans le monde)
 

 

Vidéo 6 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 7 (chapitre 1 sur la continence)
 

 

Vidéo 8 (chapitre 1 sur le cas Jérémy)
 

 

Vidéo 9 (chapitre 1 sur le coup de gueule aux frères cathos homos)
 

 

Vidéo 10 (chapitre 2 sur la Franc-Maçonnerie et le boboïsme)
 

 

Vidéo 11 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale)
 

 

Vidéo 12 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite)
 

 

Vidéo 13 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite encore)
 

 

Vidéo 14 (chapitre 2 sur la Religion naturelle)
 

 

Vidéo 15 (chapitre 2 sur l’Être un oiseau de lumière)
 

 

Vidéo 16 (chapitre 2 sur le Cube et les Pierres vivantes)
 

 

Vidéo 17 (chapitre 2 sur l’expansion de conscience)
 

 

Vidéo 18 (chapitre 2 sur les racines chrétiennes de la Franc-Maçonnerie)
 

 

Vidéo 19 (chapitre 2 sur les attaques de la Franc-Maçonnerie contre l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 20 (chapitre 2 sur les cathos bobos)
 

 

Vidéo 21 (chapitre 2 sur le bobo catho branché)
 

 

Vidéo 22 (chapitre 2 sur les bobos cathos d’extrême droite)
 

 

Vidéo 23 (chapitre 2 sur les cardinaux conservateurs francs-maçons)
 

 

Vidéo 24 (chapitre 3 sur Faut-il parler des Fins dernières ?)
 

 

Vidéo 25 (chapitre 3 sur « La Bête est partout »)
 

 

Vidéo 26 (chapitre 3 sur les signes météorologiques de la Fin des Temps)
 

 

Vidéo 27 (chapitre 3 sur l’Apostasie dans l’Église Catholique et les suicides de prêtres)
 

 

Vidéo 28 (chapitre 3 sur les apparitions et les avertissements de la Vierge Marie pour la Fin du Monde)
 

 

Vidéo 29 (chapitre 3 sur l’Avertissement et le Déroulement des Fins dernières)
 

 

Vidéo 30 (chapitre 3 sur les persécutions anti-catholiques, le Schisme dans l’Église Catholique et le meurtre du Pape François)
 

 

Vidéo 31 (chapitre 3 sur les fléaux météorologique et viral)
 

 

Vidéo 32 (chapitre 3 sur la Blockchain et la digitalisation)
 

 

Vidéo 33 (chapitre 3 sur les dangers de la Blockchain)
 

 

Vidéo 34 (chapitre 3 : La Blockchain est-elle diabolique ?)
 

 

Vidéo 35 (chapitre 3 : Attention à la puce anti-puce)
 

 

Vidéo 36 (chapitre 3 : Comment combattre la Blockchain ? + Crise économique + Islam et panmongolisme)
 

 

Vidéo 37 (chapitre 3 : Troisième Guerre mondiale, Antéchrist et Europe)
 

 

Vidéo 38 (chapitre 3 : Macron est-il l’Antéchrist ?)
 

 

Vidéo 39 (chapitre 3 : Le faux prophète)
 

 

Vidéo 40 (chapitre 3 : Les deux témoins, le Roi de France, et le Troisième Temple de Jérusalem)
 

 

Vidéo 41 (chapitre 3 : La Bataille d’Armageddon)
 

 

Vidéo 42 (chapitre 3 : Les Trois Jours de Ténèbres… et la destruction des 2/3 de l’Humanité)
 

 

Vidéo 43 (chapitre 3 : Le Jugement Dernier, le Millénium, et les deux Résurrections)
 

 

Vidéo 44 (Conclusion)
 

 

Vidéo 45 (Annexes + Top 10 des plus grosses conneries sorties par les « catholiques » sur l’homosexualité)
 

 

Vidéo 46 (Épilogue : « Homosexualité : Et si l’Église avait tort? »)
 

Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly

 

Vous croyez que c’est une énième vidéo de décryptage sur Mylène Farmer ? Détrompez-vous. Lassé des vidéos de fans centrées uniquement sur les goûts, mais qui ne proposent finalement aucune analyse de fond – elles en restent à la paraphrase et au folklorisme -, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de voir avec vous, d’une part les raisons pour lesquelles Mylène Farmer plaît – ou plairait – tant aux personnes homosexuelles, et d’autre part en quoi ce que cette chanteuse nous vend est en réalité une escroquerie commerciale, voire carrément un chemin de damnation satanique (j’emploie les grands mots, mais je ne sais pas comment le dire autrement !) Je vous explique ça en 10 points, en soulignant que cet article concerne tout le monde et pas uniquement les personnes intéressées par la chanteuse : si Mylène Farmer n’avait rien à dire au monde et de notre époque, et demeurait un épiphénomène, jamais une chaîne aussi populaire que TF1 ne lui aurait consacré carrément la moitié de son Journal Télévisé de 20h, comme ce fut le cas tout récemment le 11 mars 2018.
 

 

 

1) CŒUR DE CIBLE : LES HOMOS. Il n’échappera à personne que Mylène Farmer s’adresse en particulier aux personnes homos, ouvertement et implicitement à la fois. Nous sommes son cœur de cible et elle ne s’en cache pas. Par exemple, elle a fait plusieurs couvertures de la revue Têtu ; elle a défilé en veuve noire pour le couturier Jean-Paul Gaultier (qu’elle n’hésite pas à embrasser goulument sur la bouche : c’est incestuel entre nous !) ; ses danseurs masculins sont gays ou affichent au moins un style très androgyne et une survirilité de magazine homo ; certaines chansons du répertoire farmerien sont des hymnes interlopes (« Maman a tort », « Sans contrefaçon », « L’Âme-stram-gram », « Libertine », « Désenchantée », « J’ai essayé de vivre », etc.). Mylène Farmer est la Madonna française, un cas à part du paysage musical français, qui est prescriptrice de mode. Et comme la mode est à la bisexualité, à la technicité au service de la violence pansexuelle, elle a tout pour plaire aux personnes homos et à ceux qui défendent soi-disant « leurs » droits.
 

 

 

2) Deuxièmement, Mylène plait aux homos car ELLE EST BISEXUELLE Elle n’a pas d’enfant. Elle embrasse parfois ses choristes femmes pendant ses concerts. Lors de ses shootings photos ou ses clips elle prend des positions lesbiennes – le bain avec les favorites dans « Libertine », les scènes de jalousie avec Sophie Tellier, les amantes dans « Que mon cœur lâche », etc. On ne lui connaît pas de mari ou de compagnon : Laurent Boutonnat, son mentor, ne brille pas par sa virilité, et les réalisateurs-compositeurs dont elle s’entoure non plus.
 

3) Mylène nourrit un RÉFÉRENTIEL SYMBOLIQUE HOMO inconscient… d’où l’écho qu’elle génère chez les personnes homos, comme un langage subliminal : lune, jumeaux, tauromachie, travestissement, infirmière, matricide, sang, miroir, chat, nains, etc.
 

 

4) ALLÉGORIE DU VIOL : Mylène Farmer donne corps et voix au viol (ou sentiment de viol) vécu par les personnes homos. Par exemple, elle aborde la solitude de cour d’école en reprenant « Mad World » de Tears for Fears ou dans sa chanson « Innamoramento » -, elle traite des amours déçues, elle représente la femme violée (c’est particulièrement visible sur l’affiche de sa tournée 2009 au Stade de France, qui ressemble plutôt à une tournante dans un parking), la fillette battue et abusée (dans « Comme j’ai mal », « Plus grandir », « L’Horloge », « Chloé », etc.), la prostituée vengeresse (dans « California »). Elle incarne la femme violée, névrosée, traumatisée, victime. Alors bien sûr, ça attire tous ceux qui se victimisent ou ont été réellement violés, ce qui est le cas d’une large frange de la population homo. D’ailleurs, elle montre une image du mariage, de la famille, de l’enfance, particulièrement désastreuse. Sa vision de la sexualité et du sang est horrifique, systématiquement violente.
 

 

 

5) Mylène est un PANÉGYRIQUE LGBT à elle toute seule : Elle reprend mot pour mot les phrases-slogans de la communauté gay. Ses chansons de l’affirmation de soi et de l’amour interdit sont des mini coming out ou des pamphlets de Gay Pride déguisés : « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? » (cf. la chanson « Sans contrefaçon ») ; « À force d’ignorer la tolérance, nous ne marcherons plus ensemble. » (cf. chanson « Rêver ») ; « Toi qui n’as pas su me reconnaître, ignorant ma vie, j’n’ai pas choisi de l’être. » (cf. chanson « Innamoramento »), « Mélancolique parfois l’envie. Elle est différence. C’est sa manière. Elle n’a pas choisi. Le gai et le triste, un jeu d’artifices, pouvoir aimer, comment le faire ? » (cf. chanson « Elle a dit ») ; « All I need is love. » (cf. chanson « Rolling Stone ») ; « La bataille est belle : celle de l’amour disperse tout. » (cf. chanson « Bleu noir ») ; « Qui te condamne ? Au nom de qui ? » (cf. chanson « Dernier sourire ») ; « Je suis d’une génération désenchantée. » (« Désenchantée ») « Les mains se sont élevées, les voix sont nouées, comme une étreinte du monde, à l’unisson, à l’Homme que nous serons. » (cf. chanson « Souviens-toi du jour ») ; « J’appelle au grand nombre le droit d’aimer. » (cf. chanson « Réveiller le monde ») « Aimer, résistance, dissonance. Love song des laissés-pour-compte. » (cf. chanson « Love Song ») ; etc. Par exemple, la chanson « Que mon cœur lâche » se veut un clip de prévention Sida en faveur du préservatif.
 

 

6) ENGAGEMENT POLITIQUE PRO-GAYS : Mylène a défendu le « mariage gay » et les lois LGBT. Tout ça au nom de la tolérance, de l’égalité, de la liberté. Elle est libertine… alors pour elle, logiquement, toutes les transgressions sont bonnes, et toutes les limites ou interdits sont soi-disant « liberticides ». La cosmovision de Mylène Farmer repose entièrement sur l’hétérosexualité, c’est-à-dire sur la sacralisation de l’altérité (et ses synonymes : « diversité », « variété », « différences »…) : dans ses chansons, elle voue un culte à une entité qu’elle appelle « l’Autre » (cf. les chansons « L’Autre », « Sans logique », « J’ai essayé de vivre », « Monkey Me », « Lonely Lisa », « City of Love », « N’oublies pas », etc.), et qui un des noms bibliques connus du diable.
 

 

7) HOMOPHOBIE GAY FRIENDLY : La pseudo discrétion et timidité de Mylène Farmer sont à l’image de la duplicité du désir homosexuel : il s’affiche sans s’assumer, ni dire son nom. Il se trahit lui-même. La pseudo « identité » ou la pratique homo sont en réalité l’homophobie, comme je l’explique dans ma vidéo sur l’homophobie. D’ailleurs, Mylène récuse d’être porte-parole de la cause gay. Son attitude dit toute l’homophobie consubstantielle à la gay friendly attitude : on soutient par devant, mais concrètement on n’aide pas les personnes homosexuelles à sortir de leurs souffrances et de leur situation.
 

 

 

 

8) MATÉRIALISME HOMOSEXUEL : Mylène est aussi matérialiste et fétichiste que les personnes homos pratiquant leur homosexualité. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle est la reine des produits dérivés, des collections autour de son nom, des artifices et des images. Elle est aussi l’artiste idéale imitée par les travestis et les personnes transgenres ou transsexuelles. Elle a compris inconsciemment que le désir homosexuel était en réalité un désir d’être objet ou image, et qu’il s’origine, comme l’explique parfaitement saint Paul dans la Bible, d’une idolâtrie et d’un attachement aux objets. Dans les chansons et les clips de Mylène Farmer, le thème des poupées est récurrent.
 

 

 

 

 

9) AMBASSADRICE DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Sans verser dans la paranoïa complotiste, Mylène Farmer développe tous les codes francs-maçons possibles et imaginables : on retrouve le lexique de l’architecture, des pierres vivantes (cf. la chanson « Rolling Stone »), de la lune et du soleil, le lexique de la lumière cosmique et des étoiles (cf. les chansons « City of Love », « Monkey Me », « À quoi je sers ? », « Interstellaires », etc.), le lexique spiritualiste de l’humanisme intégral, l’œil maçonnique, l’équerre et le compas dans le clip « Oui mais non », etc. Elle a donc tout pour créer une « communauté » implicite d’« élus », rassurés d’y reconnaître ses symboles secrets. Ses concerts sont des mini-Gay Pride et des égrégores : le public crée par une communion émotionnelle une illusion de divinité électrique. À noter que la Franc-Maçonnerie repose sur la légende du Fils de la Veuve… et Mylène se présente très souvent comme la Veuve noire (cf. les chansons « Plus grandir », « Veuve noire », « Alice », « Giorgino », « Stolen Car », etc.) et considère ses fans comme ses fils arachnéens spirituels.
 

 

 

 

 

 

10) Son POUVOIR D’ATTRACTION est SATANIQUE : Mylène a de plus en plus une voix rauque, comme celle des possédés (« C’est dans l’air », « Dégénération », « Lonely Lisa », « Rolling Stone », « Porno graphique », « Je t’aime Mélancolie », « L’Instant X », etc.). Dans les concerts de Mylène Farmer, il y a quelque chose des messes noires satanistes qui envoûtent les fidèles.
 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai assisté à deux de ses concerts, donc je sais de quoi je parle. Au Stade de France, ça m’a même mis mal à l’aise. Le caractère blasphématoire de presque tout son répertoire musical et son univers iconographique est assumé, d’ailleurs. Mylène se crucifie elle-même (dans le clip « Je te rends ton amour », par exemple), détruit des crucifix et des statues de la vierges, lâche des éclats de rire nerveux, parodie sérieusement une confession avec le diable pour confesseur, se représente en poupée vaudou transpercée d’aiguille (cf. « C’est dans l’air », « Point de suture », etc.), montre des sacrifices d’animaux morts (en particulier des oiseaux : cf. les chansons « Fuck Them All », « Que mon cœur lâche », « City of Love », etc.), et ses concerts gothiques se choisissent des scènes en forme de croix inversée et des squelettes pour gardiens. Après avoir simulé un bref instant la dévotion christique ou mariale (cf. les chansons « Avant que l’ombre », « Ave Maria », le clip « Plus grandir », le clip « Je te rends ton amour », etc.), Mylène s’en prend clairement à Jésus : dans son clip « Sans logique », par exemple, la Croix du Christ est plongée dans la boue ; dans le clip « Que mon cœur lâche », le passage de Jésus sur terre est défini comme un « désastre » par Dieu le Père, et la Croix du Christ tue dans sa chute la doublure de Michael Jackson ; dans sa chanson « Fuck Them All », la chanteuse suggère (je cite) de « faire l’amour à Marie » et donc de violer la vierge pour en faire une sainte (« Et Marie est martyre. » ; dans sa chanson « Agnus Dei », Mylène insulte carrément le Corps du Christ (« Te voir en chair, j’en perds la tête. ») ; etc.
 

 

 

 

 

À la fois les critiques confèrent à Mylène Farmer un mysticisme et une profondeur qu’elle n’a pas (elle utilise toujours les mêmes ficelles de l’illuminisme morbide et du blasphème libertin de carnaval), à la fois la chanteuse délivre effectivement un message eschatologique qui la dépasse (l’eschatologie est ce qui renvoie à la fin du monde, et très souvent, la chanteuse y fait référence : cf. les chansons « L’Instant X », « C’est dans l’air », le Millenium Tour, etc.).
 

 

Mylène Farmer développe tout un discours apocalyptique, qui n’annonce pas Jésus mais la Bête de l’Apocalypse : « Et la Bête passe et chasse toute forme de résistance. Si elle menait la danse ? » (cf. chanson « À rebours »)
 

 

 

 

 

On voit la Bête dans bon nombre de ses clips (cf. les chansons « Beyond my control », « L’Âme-stram-gram », « Monkey Me », « Comme j’ai mal ») ou bien la Marque de la Bête le 666 (cf. « Appelle mon numéro »). Dans « Si j’avais au moins », la chanteuse libère même des animaux de laboratoire. En parlant de l’Apocalypse, la figure du cavalier noir – et en l’occurrence ici de la cavalière noire (qu’on peut observer dans « Je te dis tout », « Fuck Them All », « Libertine », etc.) – n’est pas anodine. Et Mylène Farmer s’amuse à incarner elle-même la Bête volante : je pense au clip de « City of Love » (avec la créature de l’espace), au clip de « Comme j’ai mal » (avec l’insecte dans sa chrysalide), au clip de « L’Âme-stram-gram » (avec les jumelles dragons dont les langues de serpent s’unissent dans une chaîne d’union), au clip de « Sans Logique » (avec le taureau dans l’arène), à la chanson « Alice » (avec l’Araignée), au clip de « Dégénération » (avec le spectre en lévitation qui manipule tout le monde à distance), etc.
 

 

 

 

La chanteuse se met elle-même de nombreuses fois en cage (dans les clips « Fuck Them All », « Optimistique-moi », sur la pochette de son album « Innamoramento », dans ses chansons « Alice » , « Psychiatric », « Sans contrefaçon » et « Désenchantée »). En cage comme l’animal de foire ou la sorcière. Mylène se prend vraiment pour un monstre, pour le diable, pour la Bête, et en a fait – c’est le cas de le dire ! – sa griffe, sa signature. Son double inconscient et narcissique est souvent prénommé Lisa (cf. la chanson « Lonely Lisa ») ou Chloé, et elle a même écrit un conte philosophique intitulé Lisa-Loup et le conteur. Dans sa chanson « Oui mais non », elle se répète bien à elle-même : « Le Loup c’est ton nom. »
 

 

 

Bizarrement, les mots les plus employés par Mylène Farmer dans ses chansons et ses clips macabres sont les termes « Vie » et « Amour ». On voit bien tout le paradoxe pervers de sa démarche : elle donne au mal l’apparence du bien, pour finalement détruire le bien. Elle oscille, comme elle le dit elle-même dans sa chanson « Sans logique », entre deux attitudes aussi diaboliques l’une que l’autre : « De ce paradoxe, je suis complice. Sans logique, je me quitte, aussi bien satanique qu’angélique. » Qui veut faire l’ange, disait à juste raison Blaise Pascal, fait la Bête…
 

On peut rigoler tant qu’on voudra du caractère insensé, grandiloquent et narcissique des paroles des chansons de Mylène. On peut s’agacer ou tourner en dérision le caractère anodin, sur-esthétisé et barré de son « univers ». Mais soyons sûr d’une chose : Mylène Farmer se prend vraiment pour la Bête de l’Apocalypse et veut transformer ses fans en bêtes, dans tous les sens du terme « bête » : en consommateurs abrutis et en démons. Tenez-vous-le pour dit. Ce n’est pas que « léger » d’aimer Mylène Farmer. C’est dangereux. C’est un rituel satanique et maçonnique.
 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »