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Mgr Dubost défend l’hétérosexualité : qu’est-ce qu’on va faire ?

Voilà à quel genre de catastrophes nous arrivons, à cause d’évêques (ici, évêque émérite) qui refusent d’écouter, de se former sur l’homosexualité et l’hétérosexualité, et qui croient tout savoir sur tout. C’est dramatique. Pourtant, ce n’est pas faute de vous l’avoir expliqué : si vous confondez l’hétérosexualité avec la différence des sexes, le diable rentre dans la baraque. Il faut vous le dire en quelle langue???
 

Le saviez-vous ? À la base, la France n’était pas destinée à imiter l’association Courage : c’est un choix par défaut, qui ne correspond pas à son appel profond


 

Le saviez-vous ? À la base, la France n’était pas destinée à imiter l’association Courage sur son territoire : c’est un choix par défaut, qui ne correspond pas à son appel profond.
 

C’est vérifiable historiquement, ce que je vous dis. À la base, il faut savoir que la France ne s’orientait pas du tout, en 2014, vers la fondation d’une association Courage. Elle voulait viser plus haut. Lorsque la petite délégation de personnes homosexuelles continentes chapeautée par Mgr Rey (évêque de Fréjus-Toulon), et composée d’un Italien, d’un Libanais, d’un Norvégien et d’un Français (moi, en l’occurrence) homosexuels, a voulu rencontrer le Pape François au Vatican en 2014, il n’était absolument pas question de dupliquer Courage : parmi diverses rencontres, nous avons juste visité une antenne de cette association à Rome – … et encore, nous n’avons même pas réussi à côtoyer véritablement un groupe – mais nous étions porteurs d’un projet plus indéfini, d’un apostolat plus grand, plus puissant, plus audacieux et plus universel. Je me rappelle cette réunion où Mgr Rey avait pour projet de fonder une sorte de fraternité de personnes homosexuelles continentes prêtes à faire des vœux, quelque chose d’un peu public, pour officialiser la continence homosexuelle… Mais, en découvrant dans le groupe qu’en réalité, nous n’en étions pas du tout au même stade dans la volonté de s’engager dans un apostolat public ou dans le renoncement à la pratique homosexuelle (certains amis étaient en « couple »), voyant que le reste de mes camarades étaient des mecs « homos planqués » et que j’étais le seul à être sorti de l’anonymat, l’évêque a abandonné l’idée, à regret. La fracture s’est vraiment faite entre la continence (apostolat public de l’homosexualité) et l’abstinence (ce que propose Courage ou des prélats comme le cardinal Sarah ou Louis-Marie Guitton, à savoir un « accompagnement discret »). Courage s’est alors imposé comme un plan B « convenable », « obligé », une solution de repli, pour héberger toutes ces personnes homos planquées qui ne voulaient pas être publiques ni s’exposer (par peur de perdre leur travail, leur sécurité matérielle, leur réputation, l’horizon d’un mariage ou d’une ordination, leurs amis, leur famille, etc.) et qui souhaitaient quand même « entamer un chemin d’Église » en lien avec leur tendance sexuelle.
 

Mais ce que je veux que tout le monde sache, pour rétablir la Vérité des faits, c’est qu’à la base, il ne devait pas en être ainsi, et que les personnes homosexuelles françaises n’étaient pas originellement appelées à s’enfermer dans le bocal Courage ou Emmanuel, n’étaient pas destinées à imiter les Alcooliques Anonymes (sérieusement pris pour modèle par Courage Italie, y compris dans leur fonctionnement de déroulement de réunions : c’est le responsable de Courage Italie qui a dicté ensuite cette loi à Courage France… mais cette rigidité et invisibilité n’étaient pas du tout au programme en France). Courage a été choisi en désespoir de cause, ou par défaut. Il n’y avait pas de structure d’accompagnement vraiment catholique en France il y a 4 ans de cela… alors ben on s’est rabattus sur Courage. Je le sais car j’étais présent aux toutes premières réunions. J’ai vu comment nous sommes très vite passés de l’élan évangélique à la résignation, sous prétexte de « débuter », de respecter le rythme de chacun, le besoin d’anonymat de la très grande majorité des membres de Courage. L’analyse de l’homosexualité, de l’hétérosexualité, de l’homophobie, et toute la dimension sociale, politique, ecclésiale et universelle de l’homosexualité y a été très vite étouffée. Les réunions sont devenues juste un échange d’expériences personnelles, de prière commune, un espace de parole centré sur le témoignage « discret » de son vécu. Je crois que les prêtres-encadrants ont deviné la puissance et l’enjeu autour de la continence homosexuelle, mais l’ont jalousée puis stérilisée, pour l’orienter à leur profit et se donner le beau rôle (paternaliste), sans se laisser doubler.
 

Courage a été monté en France par politesse, par lâcheté. Je voulais juste le rappeler, et dire aussi que rien – à part l’orgueil et la peur de certains clercs « accompagnateurs » – ne nous attache à Courage, et que nous ne devons pas oublier que nous, catholiques homosexuels en France, étions (et sommes toujours) appelés à bien plus libre, plus vrai, plus grand, plus audacieux, plus intellectuel, plus engagé, plus saint, plus joyeux, plus novateur et inventif, plus explosif que ça. Nous n’avons absolument pas à nous aligner à l’Italie ni aux États-Unis. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais la France est un pays spécial, et nous devons juste l’assumer comme un don qui ne nous appartient pas mais qui est là et que nous avons le devoir d’honorer. Historiquement déjà, et même ontologiquement, nous, personnes homosexuelles françaises, avions un plus grand Feu, et une plus grande audace, que nulle part ailleurs. Nous n’étions pas taillés pour le bocal Courage. Et nous ne le sommes toujours pas. J’attends notre Réveil, et également une réponse plus nette à notre véritable vocation.

Arrêtez de nous « accompagner » et de nous « accueillir », s’il-vous-plaît (ou d’accueillir nos « proches » à notre place)


 

Ils font ça dans une grotte ? Avec des masques ? Ça se passe comment ? lol. Ils vont commencer à me gaver avec leur « accueil » et leur « accompagnement » (anonyme)… D’ailleurs, il y a fort à parier que pour éviter de nous appeler directement (nous personnes homosexuelles) par notre nom, pour éviter de nous inviter NOUS et de s’attirer les foudres des associations LGBT, ils nous remplacent dans leur annonce par nos proches, nos accompagnants, nos parents, ou ceux qui sont « concernés (de près ou de loin) par l’homosexualité ». Vous voyez un peu comment nous sommes considérées ? C’est magnifique. Ils ont tellement peur et honte de nous qu’ils préfèrent s’adresser à nos « accompagnateurs », à nos « proches ». Ça, c’est du Courage international à la sauce jésuite…
 
 

Inquiétante franc-maçonnerisation des Enfoirés

Je regarde le concert des Enfoirés chaque année, car ils sont un étonnant baromètre social. Et cette année, c’est fou le net virage spiritualiste qu’ils ont pris en direction de la Nouvelle Religion mondiale (Franc-Maçonnerie et satanisme, sur fond d’homosexualité à tous les étages) : ésotérisme, teinte rougeoyante/sataniste de presque tous les tableaux, magie rouge et noire (dite « magie méchante »), mentalisme, dithéisme (manichéisme de l’équilibre, visages coupés en deux), gants blancs dans beaucoup de chansons, réunions de confréries mystiques secrètes, nombreuses références à la Bête, numérologie avec des 666 cachés et tacites, tribalisme, anti-fascisme et Guerre Mondiale, folie pour la transformation, communication avec l’au-delà et les défunts (les zombies ou revenants ont débarqué plusieurs fois), cercles de libertins dix-huitièmistes (masqués, avec clowns démoniaques chantant les démons de minuit), symboles de films d’épouvante, promo de l’adultère et destruction du mariage, bougies maçonniques tout le temps, la Bête et les chimères, transgression de la différence des sexes (et des générations, des espaces, de la différence Créateur-créatures), culte luciférien de la lumière et de l’onirisme, etc. « On fait le show avec le visage ensoleillé, main dans la main pour faire rêver. C’est le message des Enfoirés. Chante pour allumer ces bougies qu’on a laissées dans le noir. » Belle Chaîne d’Union maçonnique finale. Clairement sidérant. L’Antéchrist est sur le point d’arriver avec sa religion antithéiste. Et personne ne voit, ne dénonce. Franchement, pauvre Coluche, il doit halluciner de voir que les Enfoirés, en jouant les Résistants contre le fascisme (alors qu’ils sont l’incarnation de ce dernier, et de la bien-pensance bourgeoise anti-fasciste), sont réellement devenus des enfoirés au sens propre.
 

 

 

 

 

God is a cube


 

Le Seigneur Jésus fait bien les choses. Hier soir, je me trouvais au concert de Marguerite (au passage, plaisir de retrouver Jean-Charles Wintrebert ; et d’entendre pendant l’entracte la chanteuse m’avouer qu’elle avait écouté le matin même avec plaisir ma chanson « Catholicisme meilleur chemin de Vérité »), et comme par hasard, Il m’a mis à la table d’un développeur de jeux vidéos hyper drôle, Marc, qui va prochainement sortir un jeu dont le nom tape exactement dans le mille de mon chapitre 2 de Homo-Bobo-Apo à propos de la tentative du Gouvernement Mondial de transformer l’Homme en cube de rationalité divine : God is a Cube ! J’ai vu aussi Fabrice Hadjadj… qui enchaîne les conférences de Carême partout. Nous ne sommes pas du même monde. J’y ai vu le danger de la mondanité et de l’installation d’un apostolat (par certains aspects utile) dans un statut de conférencier ou d’orateur, qui ne m’attire pas du tout et que je suis heureux de ne pas connaître. Car c’est un véritable détournement de la Vérité, sous couvert de L’annoncer. Et je dis cela sans jalousie aucune. Ce qui est bien dans l’apostolat de l’homosexualité, c’est qu’il est tellement pauvre et détesté y compris des catholiques, tellement risqué et incompris, tellement ingrat et peu lucratif, qu’il ne risque pas de nous faire tomber dans le boboïsme, le business, la posture conférencière, l’esbroufe et la mondanité, et de nous faire prendre le melon. Il nous humilie et nous met le nez dans la poussière très vite. Impossible, quand on le mène correctement, de s’y installer, et de se construire une chaire universitaire douillette.
 

Enfin, une amie (Lili) m’envoie ces mots si justes de saint François de Sales, qui s’appliquent à la perfection à la relation homo : « Il y a certains amours qui semblent extrêmement grands et parfaits aux yeux des créatures, qui devant Dieu se trouveront petits et de nulle valeur. La raison est que ces amitiés ne sont point fondées en la vraie charité, qui est envers Dieu, mais seulement en certaines ententes et inclinations naturelles. » Quelle actualité !

La sarahisation de Courage : Ça vous étonne ? Moi, pas du tout !


 

Les personnes homosexuelles chrétiennes planquées de Courage ont trouvé leur maître : le cardinal Sarah. Celui qui transforme l’homosexualité en non-sujet, en « accompagnement », et la continence en abstinence, celui qui étouffe l’apostolat de l’homosexualité (qui lui ferait de l’ombre) sous des concepts catholiquement corrects (« chasteté », « sainteté », « sexualité », « amitié », « Vérité », etc.) que personne ne remettra en cause. Ça vous étonne ? Moi, pas du tout. Je ne participerai plus à cette mascarade homophobe et ne mettrai plus jamais les pieds à Courage.
 

Aux Césars, Nahuel Pérez Biscayart justifie l’avortement au nom de sa défense d’un « droit à l’avortement »

Ce qui est terrible, c’est qu’il y en a qui maquillent l’avortement par une défense d’un « droit à l’avortement », pour finalement justifier le premier. Et en plus, sous couvert d’homosexualité ou de lutte contre le harcèlement (alors que l’avortement EST un harcèlement, en plus d’être un acte et non un droit). Nahuel Pérez Biscayart, toutes les personnes homosexuelles – dont je fais partie – ne vous félicitent et ne vous permettent pas.
 

La polémique autour des conférences Courage à Bayonne et Pau en mars prochain


 

Même si cet article du Monde est plein de contre-vérités et de raccourcis sur l’association Courage, il pointe néanmoins du doigt un réel problème à Courage : la tiédeur de cette association (qui effectivement verse dans une novlangue puritaine – « personne à tendance homosexuelle » -, dans l’ « accompagnement » et non la vocation ni l’apostolat ni l’analyse socio-politique approfondie de l’homosexualité) ainsi que la négligence de la dimension sociale, mondiale, culturelle, personnifiée (Comme les membres de Courage sont des personnes homos planquées, la seule personne publique – beaucoup plus attaquable qu’une personne homo – vers qui se retourner est l’accompagnant en titre : le père Louis-Marie Guitton), sacramentelle, eschatologique, vocationnelle, joyeuse et sainte, ecclésiale, de l’homosexualité. J’ai envie de dire « Bien fait pour les responsables de Courage » : ils récoltent la monnaie de leur pièce. Je ne leur souhaite évidemment pas ces attaques. Mais ils font preuve d’une homophobie inconsciente, matinée d’accompagnement, d’écoute et de bons sentiments pieux : et cette homophobie va leur revenir en boomerang d’une manière ou d’une autre. Il faudrait plutôt laisser la place aux personnes homos continentes réelles plutôt que de parler à notre place, ou de « nous accompagner », et vous verrez que les catholiques ne seront pas attaqués, et que ces conférences auront lieu dans la paix. Seul le témoignage par la Personne directement concernée par l’homosexualité désarme. Et actuellement, les catholiques et l’Église désavouent complètement les personnes homosexuelles continentes publiques, les méprisent et les ignorent. J’en sais quelque chose ! Donc oui, je ne vais pas pleurer sur le sort réservé au père Guitton. Il l’a alimenté. Nous n’avons pas à être accompagnés : vous devez nous écouter et vous laisser enseigner par nous, les personnes homosexuelles, qui avons plein de choses à vous apprendre de notre monde, de l’homosexualité, de l’Église et de Jésus.
 

N.B. : Courage passe pour la version extrémiste de DUEC (Devenir Un En Christ : tout aussi nul que David et Jonathan) même si, dans le fond, étant donné que la défense de la continence y est timide (pas de réelle continence sans l’apostolat), Courage tend dans les faits à ressembler à DUEC. Courage suit le droit fil de la conception sarahienne (cardinal Sarah) et hétérosexiste de l’homosexualité : l’homosexualité est considérée comme un « douloureux problème à étouffer » et un « non-sujet ». Ce qui compterait, c’est la Loi naturelle, l’identité (et sa restauration) masculine/féminine et divine, la sexualité dans son ensemble, la sortie de l’homosexualité, les concepts cathos qui font bien (« sainteté », « chasteté », « Croix », etc.).

Homosexualité, compagne de la Bête


 

Je crois avoir compris qui est la Bête (de l’Apocalypse) : c’est la transgression du Réel (et de ses 4 rocs : différence des sexes, différence des générations, différence des espaces et différence Créateur-créatures) d’une part, ainsi que l’hétérosexualité (dans son sens bisexuel puis dans le sens du culte de l’altérité absolue au détriment de la différence des sexes – mariage aimant homme-femme – et de la différence Créateur-créatures – à savoir Jésus et l’Église Catholique). Et cette Bête satanique veut prendre sa revanche sur Jésus (après sa défaite sur la Croix il y a 2000 ans) en conviant la terre entière sur le lieu de sa défaite (passée à ses yeux ; future et définitive en réalité) : Israël (l’Armageddon). Tout ceci est illustré dans les films actuels parlant précisément de la Bête : « Closet Monster » (2015) de Stephen Dunn, « La Momie » (2017) d’Alex Kurtzman, « Lucy » (2014) de Luc Besson, « The Last Girl » (2016) de Colm McCarthy, « L’Apparition » (2018) de Xavier Giannoli, « World War Z » (2013) de Marc Forster, « La Bête curieuse » (2016) de Laurent Perreau, « Power Rangers » (2017) de Dean Israelite, « The Jane Doe Identity » (2017) d’André Ovredal, « La Belle et la Bête » (2017) de Bill Condon, « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh, « Star Trek » (2017) de Bryan Fuller, et là, le dernier Guillermo del Toro « La Forme de l’eau » que je viens d’aller voir au ciné (un monument franc-maçon !) et où tout ce que je viens d’énumérer est lisible. Au moins dans « L’Apparition », « La Forme de l’eau », « Wonder Woman », « Le Crime de l’Orient-Express », « The Jane Doe Identity », le carton d’invitation vers la Terre Sainte, en lien avec une Bête technologique gay friendly, est clairement donné. Par exemple, dans « L’Apparition » de Giannoli, Jacques, joué par l’acteur Vincent Lindon, prend la jeune voyante Anna pour une lesbienne, lui propose de vivre son hétérosexualité ou son homosexualité latente, et finit son enquête en pleine zone de l’Armageddon, à l’intersection d’Israël, de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et de la Syrie (un panneau signalétique est filmé en plein cœur du désert). Dans « Le Crime de l’Orient-Express », le train est figuré comme une Bête technologique démoniaque habitée par un Edward Ratchett (interprété par Johnny Depp) séducteur et androgyne ; et le film débute au Mur des Lamentations. Dans « The Last Girl », la jeune zombie Mélanie, une humaine bestiale, et son institutrice Miss Justineau, tombent amoureuses et forment un couple dit « christique », sur fond de guerre virale high-tech. Dans le film « Wonder Woman », dont l’héroïne est une icône gay bien connue, féminisme, homosexualité, technologie et sionisme sont au menu. Dans le téléfilm « La Bête curieuse », il est question des bracelets électroniques inquisiteurs, présentés comme la Bête, et l’homosexualité féminine y est promue à travers le personnage de Céline. Dans le film « La Belle et la Bête », la Bête est le personnage central et la technologie agit sous la forme de la magie et des images de synthèse… et comme par hasard, le personnage du Fou fait son coming out ! Dans « The Jane Doe Identity », on retrouve dans la bouche de la Bête satanique – incarnée par une sorcière androgyne qui sème la terreur dans une morgue – des manuscrits de la Mer morte cousus ou avalés. Dans le film « La Forme de l’eau », on nous fait croire que la Bête est plus humaine que les humains, et qu’une grande histoire d’Amour peut naître entre une humaine (Elisa) et un amphibien, avec en toile de fond une Guerre Froide technologiste entre États-Unis et Russie centrée sur Israël (« Les Russes détestent les juifs mais ils adorent leurs gadgets » dit cyniquement le méchant du film, Richard Strickland), ainsi qu’une transgression de toutes les différences du Réel (Giles, le meilleur ami d’Elisa, est un vieil homosexuel, draguant les petits jeunes et vivant à travers ses films en noir et blanc). Tout concorde pour relier Bête-Technologie-Homosexualité-Armageddon.
 

Dans une majeure partie de la production cinématographique actuelle, l’homosexualité est particulièrement corrélée à la Bête technologique, présentée comme gentille et comme « victime de l’intolérance aux différences » des anti-diversités, et au sionisme. Le lien entre hétérosexualité et transhumanisme, c’est qu’à travers la promotion de l’homosexualité et de la Différence/Diversité, la Bête veut tuer l’Homme et le transformer en animal, en robot et en ange. C’est ça l’idée de fond. Et il est assez hallucinant que beaucoup de films actuels, sans même que les réalisateurs se soient concertés entre eux, s’acheminent vers la Terre Sainte, avec cette optique de défendre la « diversité » (bisexuelle), en mettant en scène un combat final entre homosexualité et hétérosexualité (entendue pour le coup comme « différence des sexes »), entre un monde dit « d’Amour » et l’Église Catholique (considérée pour le coup comme le mal suprême). Le plus incroyable – et c’est flagrant dans le film « L’Apparition » – est que les bobos francs-maçons libertins et relativistes prétendent avoir la foi, et prétendent être plus catholiques que les catholiques, plus croyants que les croyants. Je me suis longtemps demandé par quel « hasard » l’Humanité allait converger vers l’Armageddon. Eh bien je crois que je tiens une élément de réponse : les antithéistes ont réellement la prétention, en détruisant la religion, d’en créer une autre, plus authentique, et de rendre un culte à Dieu (mais un dieu qui n’est pas Jésus-Christ). Dans leur tête, il faut aller à l’Armageddon pour opérer ce déicide « divin ». Le diable et son armée font le mal et détruisent le Bien, non pas gratuitement, mais pour se présenter à leurs propres yeux comme un nouveau bien réparateur, restaurateur, justicier, sauveur et encore plus divin que Dieu-même. Il est donc logique que la Bête technologique pro-diversité et gay friendly envoie les faire-parts pour l’Armageddon. Aveuglée par son orgueil, elle voit sa défaite comme une victoire. Elle tente le tout pour le tout. Elle pense n’avoir plus rien à perdre. Tout lui serait permis (même le mal) et tout serait purifié, sous prétexte d’Affirmation de Soi, de Justice, et de Lutte contre le « mal » (mal entendu comme le « rejet de toute différence »… y compris le rejet du mal !).

On peut tous être tendres : ce n’est pas pour autant de l’Amour


 

On peut tous être gentil, attentionné, doux et tendre avec quelqu’un en particulier. On peut tous tomber follement/sincèrement amoureux d’une (ou de plusieurs) personne de qualité et éprouver des sentiments forts pour elle, se sentir bien et être drôle/respecté avec elle, ressentir une profonde affection, avoir une préférence et un coup de coeur pour quelqu’un, donner des caresses, faire des cadeaux, être romantique, etc. Ça peut même se passer très bien au lit, sans d’ailleurs que la génitalité soit l’obsession du couple. J’ai envie de dire que, même si cela reste rare, intense, sincère, exceptionnel, et semble valoir le coup d’être vécu, c’est somme toute quelque chose de facile, de possible, de commun à tous, et à la portée de tous. Ça n’est pas un scoop, et ça ne veut rien dire de la prétendue « exceptionnalité » ou du prétendu « amour » qui se vivrait. On peut tous « tombés en passion amoureuse », et être, l’espace de quelques jours ou quelques mois, agréables, « transportés » (sur un nuage!) par une personne proche. Mais est-ce cela, aimer vraiment ? Non. C’est juste ressentir à deux des sentiments et des sensations plaisantes, se faire du bien et se donner du plaisir. C’est du respect humain, de la complicité humaine. Tout simplement.
 

Or aimer en Vérité, c’est autre chose. C’est accueillir la différence des sexes et la différence Créateur-créatures. Autrement dit, c’est expérimenter concrètement la Croix de Jésus, et connaître Jésus qui est l’Amour même. C’est supporter le mal. C’est accueillir dans sa vie un Mystère qui dépasse nos sensations et notre bien-être, et qui pour un temps ne nous attirera pas que du bien. Alors effectivement, tout lien sincère, plaisant et sentimental, n’est pas de l’Amour. Cela est particulièrement manifeste dans les relations amoureuses homosexuelles, qui, sans être de l’Amour, peuvent être l’occasion pour chacun de nous d’être « adorables ».