Archives par mot-clé : homosexualité

Je réalise que beaucoup de prêtres, même en ayant un accompagnateur spirituel officiel, ne sont en réalité pas accompagnés


 

Plus ça va, plus je réalise une chose assez effrayante : beaucoup de prêtres et de religieux n’ont pas d’accompagnement spirituel, sont complètement isolés et livrés à eux-mêmes. Je le vois parce que je suis de plus en plus contacté par des prêtres, des moines, des frères et des sœurs, avec une homosexualité plus ou moins ancrée, mais qui, de par leur statut et l’exemplarité qu’ils doivent incarner, vivent dans un isolement inimaginable. Ça paraît dingue, car sur le papier, dans les faits, oui, ils ont bien un accompagnateur spirituel : parfois même un autre religieux qu’eux, très gentil, très dévoué, à l’écoute, de bon conseil et tout et tout. Mais en réalité, ils n’ont pas d’accompagnement spirituel vu que cet accompagnateur n’est pas homosexuel continent lui-même, et que les prêtres ou religieux avec des tendances homosexuelles – et parfois même avec des chutes/craquages/pulsions homosexuels – ne pourront jamais lui parler en vérité et en liberté d’homosexualité, ni lui dire ce qu’ils sont, tout ce qu’ils vivent, de peur de le décevoir, de déclencher un tsunami, de l’effrayer avec leur double vie, de se voir éjectés de leur communauté, de perdre leur statut de prêtres, ou tout simplement de se sentir incompris. Ils n’ont pas de véritable espace de parole pour se confier, ce qui explique que certains pètent carrément les plombs (dépression, drague, envies suicidaires, désir de quitter le sacerdoce, etc.) et ne puissent déposer leur paquet de péchés et de tentations que très exceptionnellement, soit en faisant la tournée des sites porno (ou pire, des bars cruising !), soit en faisant une confession historique avec un prêtre totalement inconnu dans un lointain monastère écossais où ils seront sûrs que leur secret ne fuitera pas.
 

Ce qu’il faut bien comprendre, et qui explique pourquoi un certain nombre de prêtres et de religieuses reçoit un accompagnement spirituel inefficace, superficiel, inexistant et non valide, c’est que la blessure homosexuelle nécessite un traitement ultra spécifique et hyper rare (que même les groupes de parole comme Courage, Devenir Un En Christ, la Communion Béthanie, David et Jonathan, les cabinets de psychiatres, et même un accompagnement spirituel officiel, ne fourniront pas). Pourquoi ? D’une part à cause de la honte magistrale qu’est une tendance homosexuelle pratiquée (cela touche donc à la gravité – de nature – de la pratique homosexuelle), surtout pour une personne ecclésiastique (qui ne veut pas que l’affaire tourne au scandale et remonte aux oreilles de l’évêque ou du prieur général) ; d’autre part à cause de l’immensité de l’homophobie à l’intérieur de l’Église (les prêtres ou accompagnateurs peu à l’aise avec le sujet, voire potentiellement horrifiés d’entendre les chutes et les frasques homosexuelles de leur coreligionnaire homosexuel, sont légion) ; et enfin, parce que bon nombre de prêtres et de religieuses portant une tendance homosexuelle, s’imaginent à tort, parce qu’ils ont un accompagnateur spirituel, qu’ils sont accompagnés spirituellement – alors que pas du tout ! – et ils mettront peut-être toute une vie (de souffrances, de dissimulation, de séduction, de contradictions, voire d’abandon de Jésus) à l’admettre.
 

Alors oui, si vous êtes prêtre ou religieux, avec une tendance homosexuelle (refoulée ou reconnue), vérifiez bien que vous êtes vraiment accompagné, c’est-à-dire que vous pouvez parler en toute vérité et liberté d’homosexualité. Et si ce n’est pas le cas, trouvez-vous un « accompagnateur parallèle/non-officiel » (genre moi, ou quelqu’un d’autre de qualifié) avec qui vous pourrez parler d’homosexualité sans prendre de risques. Car l’homosexualité, ce n’est pas un petit sujet ni une petite composante de votre être. Ça a l’air d’être un détail ou la petite bactérie à la con. Mais je vois trop de dérives sacerdotales graves et de dégâts qu’elle fait dans la vie d’une âme qui pourtant a fait un jour la vraie rencontre avec le Seigneur, pour la négliger. Ne jouez pas aux héros ou aux saints. Faites-vous bien accompagner. Il en va de votre santé physique et spirituelle, mais aussi de votre Salut. Et en plus, vous aidez d’autres personnes homosexuelles continentes comme vous à donner concrètement sens et feu à leur chemin de continence. Vous leur donnez de la joie. Alors pas d’états d’âme et pas de chichis. La Communion des saints fait du bien à tout le monde !

L’Union Civile, la nouvelle idole et lubie (absurde) de Frigide Barjot

 

C’est vous dire son immaturité et, je pense aussi, son orgueil ! Virginie Tellenne (alias « Frigide Barjot »), égérie des Manif Pour Tous, fait à présent une fixette sur l’Union Civile. Non par réalisme et intérêt général, non parce que c’est une mesure vraiment possible (un rétropédalage du « mariage gay » à l’Union Civile ne sera jamais accepté socialement et légalement, étant donné que c’est la même loi dans les intentions et finalement dans les faits ; et même Frigide Barjot défend qu’on ne démarie pas et qu’il ne faut plus toucher au « mariage gay ») ni parce qu’elle y tiendrait vraiment, mais UNIQUEMENT parce que moi je la dénonce, et UNIQUEMENT par caprice, puisque c’est le seul point qui la distingue médiatiquement (et même éthiquement) de ceux qu’elles appellent « abrogationnistes » pour nous fasciser/diaboliser, et même nous faire passer pour les responsables de notre défaite politique-médiatique-législative. Entendez-la gueuler, s’exciter, parce qu’on aurait « tout gâché » en refusant de donner « SON » cadeau de consolation de l’Union Civile… qui, à ses yeux (pourquoi? on ne sait pas) est LA Solution à tous nos problèmes, LA Solution du désastre du « mariage gay ». Elle a fait de l’Union Civile une idole, la mascotte de L’AVT (L’Avenir Pour Tous). Elle s’accroche fiévreusement à l’Union Civile comme à un doudou, à un faire-valoir, mais aussi orgueilleusement, car elle devine (sans finesse, sans intelligence, mais uniquement par profit et révolte colérique) que derrière l’Union Civile, il y a l’homosexualité et sa justification sociale. Son homophobie et son manque d’intelligence aboutissent de toute façon à une défense arbitraire de son « jouet », à un sophisme publicitaire (dont elle est spécialiste, il faut bien le dire) : elle défend le mot « Union Civile » ; pas l’Union Civile en elle-même, qu’elle n’a jamais pris le temps d’expliquer… car pour cela, elle devrait parler de la réalité de l’homosexualité, des « couples » homos, et de ça, elle en est bien incapable, et surtout, elle s’y refuse catégoriquement. Hystériquement, même ! Elle n’a jamais parlé d’homosexualité en public, de « l’amour » homo (qu’elle ne veut surtout pas remettre en question). Elle pique des colères homériques dès qu’on prononce l’expression « couple homosexuel » à sa place, ou qu’on amène le sujet sur le tapis. Virginie Tellenne représente la typique « gay friendly homophobe ». Elle se vaut du Pape François pour justifier l’Union Civile – sur la base d’une rencontre furtive avec le Saint Père et d’un acquiescement ambigu de sa part quand elle lui a parlé de son combat pour l’Union Civile. Elle n’a toujours pas compris la gravité de l’Union Civile (qui déshumanise les personnes homosexuelles et célibataires, et tout lien humain, au final), ni que le Vatican est très clair non seulement à propos du « mariage gay » mais des Unions Civiles, qu’il ne valide pas : « Il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est saint, alors que les relations homosexuelles contrastent avec la loi morale naturelle. Les actes homosexuels, en effet, ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » (Document de la CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, « Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles« , 2003). Je répète : « MÊME LOINTAINES » ! « Reconnaissance juridique des UNIONS » ! Alors soit Frigide Barjot est bouchée – ce dont je doute -, soit elle fait preuve d’une homophobie et d’un orgueil sans pareil. Il n’y a que le père Emmanuel d’Andigné et les Nantais/Angevins pour s’y laisser prendre. Et bien sûr, personne – à part moi, puisque la plupart des gens sont homophobes et n’y connaissent rien à l’homosexualité – ne lui tiendra tête et ne filera trois baignes (méritées) pour calmer la capricieuse.

 

N.B. : Pour comprendre l’Union Civile, je vous renvoie soit à la lecture de mon livre Homo-Bobo-Apo, soit à l’écoute de mon livre.

Le Salon Beige ne comprend rien à l’homosexualité, c’est navrant


 

Le Salon Beige (et « Michel Janva ») raconte encore des conneries (cf. l’article ci-joint), même s’il y a quelques intuitions (mais ça fait un moment que je dis que la pédophilie est le faux nez de l’homosexualité et de l’anticléricalisme actuel). Se rendent-ils compte qu’en défendant l’hétérosexualité – en tant qu’idéal ou synonyme de la différence des sexes -, ils intègrent le « lobby gay » qu’ils dénoncent ??

L’émergence d’un nouvelle police journalistique pseudo « catholique » de la délation de l’homosexualité ou de la sympathie gay friendly sacerdotale


 

J’aimerais attirer rapidement votre attention sur l’émergence d’une nouvelle police pharisienne ultra toxique, qui se sert en ce moment de l’homosexualité pour créer de la confusion et de la division dans l’Église en feignant de dénoncer cette même confusion. D’où sa perversité, car elle s’habille de justice et parfois de faits ou discours réels et objectivement peu défendables moralement parlant.
 

 

En effet, une mauvaise presse qui se dit « catholique » (Jeanne Smits, Thibaud Collin, Médias Presse Info, Info Católica, Actuall, Riposte catholique, Réinformation TV, etc.), mais qui déteste secrètement l’Église Catholique et qui se réjouit de sa douloureuse Passion, ou des prélats prétendument « catholiques » qui se présentent volontiers comme de « fidèles gardiens de la préservation du rite et de la Sainte Doctrine » (exemple : le cardinal Sarah), mais qui en réalité ont de la révolte anticléricale en eux, s’amusent à colporter des faits internes à l’Église – en lien avec l’homosexualité – soit isolés et minoritaires, soit impressionnants (parce qu’ils impliquent des hauts responsables de l’Église Catholique, y compris le Pape François, et qu’ils concernent les sacrements), font des effets d’annonce qui font dire aux événements ou à des propos tenus publiquement des évidences qui dépassent bien souvent les pensées (par exemple, je ne suis pas sûr que le cardinal Marx ait réellement défendu les bénédictions de « couples » homos) ou qui rajoutent de la gravité à ce qui n’en mérite pas… tout ça pour créer chez leur auditoire catholique de la peur, de l’indignation stérile, de l’homophobie, de la colère à l’égard de l’Église-Institution et de l’homophobie dans les rangs tradis, pour mettre de l’huile sur le feu (en plus, ils devinent que l’homosexualité est de l’alcool à brûler, même s’ils se foutent de l’expliquer et se foutent des personnes homos, y compris continentes), pour même lancer une intifada et une rafle punitive contre des personnalités cléricales qu’ils présentent en public comme des « diables incarnés », des « Traîtres » impardonnables.
 

De surcroît, ils opèrent un véritable travail de sape d’un long et coûteux processus d’accueil et d’alliance entre deux terres – la communauté homosexuelle et la communauté catholique – que tout semble maintenant opposer, alors qu’en réalité, grâce à la continence, une réponse joyeuse et un éclairage inédit sont en train d’être enfin découverts dans l’Église Catholique. Ces mauvais journalistes et ces mauvais cardinaux, même s’ils passent parfois pour des sauveurs ou des redresseurs de torts, mettent tout en oeuvre pour que l’Église ne puisse pas annoncer la Bonne Nouvelle et l’Amour de Jésus aux personnes homosexuelles et aux pécheurs.
 

Comble de l’hypocrisie : ils fabriquent le scandale ou titillent l’épiderme de la fachosphère et de la réacosphère, en affichant une objectivité « journalistique, factuelle, réaliste » quasi épurée. Ils argumentent peu. Ils se contentent d’afficher le fait ou le propos « choquant » par un tweet ou un article court, et après, démerdez-vous avec ça. Sorte de « J’dis ça, j’dis rien… Étripez-vous sans nous ». Ça s’appelle des rapporteurs à 4 chandelles (…maçonniques).
 

 

À ces dénonciateurs zélés pseudo « catholiques », à ces journalistes malveillants, à ces mouchards qui se donnent le beau rôle en faisant croire qu’ils veulent nettoyer l’Église de ses éléments « modernistes », gays friendly, « homosexualistes », voire carrément homosexuels pratiquants (le cardinal Marx, le père James Martin, Mgr Gaillot, l’ex-père Krystof Charamsa, Mgr di Falco, le Pape François, etc.), à ces semeurs de zizanie qui s’imaginent que leur délation-traîtrise est un service rendu à l’Église et un courageux acte de Justice sainte, je rappelle ceci : d’abord que trahir pour dénoncer la trahison, ça reste une trahison ; ensuite, que le diable est appelé – non sans raison – « l’Accusateur », et c’est exactement ce qu’ils font (en revanche, l’amour des personnes homosexuelles, la Bonne Nouvelle à annoncer aux personnes homosexuelles, le soutien aux personnes homosexuelles, l’analyse de ce qui les répugne ou choque – à savoir l’homosexualité -, comme par hasard, ça, ils zappent…) ; troisièmement, qu’à force de traquer la pratique homosexuelle sacerdotale ou les sympathies gays friendly des prêtres et faire une fixette dessus, ils prouvent à leur insu que ceux qui ont un problème avec leur sexualité, ce sont eux et pas tellement les prélats qu’ils incriminent (même si, bien sûr, les prêtres qui pratiquent l’homosexualité ou la justifient en tant qu’« identité » ou « amour » à « respecter », sont eux-mêmes malades) ; enfin, que « Malheur par qui le scandale arrive » ou est colporté (Mt 18, 7) : mieux vaudrait pour eux qu’on leur accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’ils soient engloutis en pleine mer.. Si la plupart des catholiques vont naïvement rentrer dans la vague d’indignation, de panique, et de paranoïa homophobe et anticléricale qu’ils auront créée ou contribué à renforcer, moi, je vois clair dans leur petit manège, et je ne laisserai pas passer. Ils ne se serviront pas de l’homosexualité comme ça.
 

Les catholiques : pas homophobes ?

Les catholiques : pas homophobes ? Vous n’osez plus nous regarder dans les yeux tellement vous pouvez avoir honte de nous avoir méprisés. Pourtant, vous connaissez notre importance, notre influence sociale, notre statut d’alibis humains de toutes les lois transhumanistes que soi-disant vous combattez. Pourtant, vous savez qu’en société on vous renvoie toujours le « mariage gay » à la figure. Mais vous faites la sourde oreille, parlez d’autre chose, de l’enfant, de la Vie, de bienveillance et d’humilité. Vous vous dites catholiques mais du catholicisme, vous n’avez que la façade rituelle. Vos médias chrétiens recrachent du Femme Actuelle, remplacent le Ciel par le SIEL. La Vérité, c’est que vous êtes homophobes, au moins par peur de l’homosexualité, au pire par rejet et condamnation des personnes homos. Même si le mot « Homophobie » vous fait ricaner. Vous vous êtes servis du combat contre le « mariage gay » pour vous offrir un parti politique, un livre, une télé, une carrière, un simulacre de martyre. Mais vous êtes des imposteurs. Et vos amis homos planqués, tout autant. Vous avez méprisé le discours sur l’homosexualité, l’homophobie et même les personnes homos qui s’exposent, en nous regardant comme des extra-terrestres ou des dangereux qui vous disaient des choses soi-disant « incompréhensibles ». Les rares que vous avez « accueillies », c’est pour nous victimiser et nous faire taper sur la pseudo « dictature du lobby gay » à votre place. Vous, les pro-Vie, êtes de beaux salauds, qui condamnez autant que justifiez la pratique homo privée, pour ne pas aimer les personnes homos ni l’Église Catholique. Vous ne nous annoncez pas de Bonne Nouvelle ni ne nous écoutez : vous préférez nous proposer un « accompagnement » (Courage International), en pensant que ça suffit, et pour mieux nous faire taire, pleurer sur nous, et nous cacher (avec notre complicité) comme des hontes. Vous allez payer. Non par nous, mais par votre honte et par les anges de Jésus.
 

Dessin de Nawak en 2013

Le cardinal Marx a-t-il donné son accord pour les bénédictions de « couples » homosexuels?


 

Un cardinal catholique aurait dit oui aux bénédictions d’unions homosexuelles. Dixit cet article, et d’autres bruits de couloir sur Internet.
 

Je reste très prudent quant au blog de Jeanne Smits. Certes, le cardinal Marx semble avoir manqué de clarté… ou alors, ce qui serait beaucoup moins grave, n’a pas eu l’intransigeance ou la radicalité attendue par certains cathos tradis, très prompts à s’offusquer et à traîner dans la boue ou en procès en sorcellerie des prêtres ou évêques carrément « gays friendly » (le père James Martin) ou supposément « gays friendly ».
 

Le cardinal Marx a-t-il dit oui à la bénédiction des unions homosexuelles? Ce n’est pas clair. S’en est-il lavé les mains ou au contraire a-t-il simplement été charitable en considérant les personnes avant de poser un jugement moraliste péremptoire et désincarné? Difficile de savoir. Et moi, quand je ne sais pas, je préfère ne pas juger. À mon avis, le blog de Jeanne Smits n’est pas solide ni aimant à l’égard des personnes homos : c’est la seule chose, avec le temps, que je sais.
 

Regardez comment ce genre de rumeurs réveille les prêtres médiatiques les plus paranoïaques…


 

Perso, je n’accepte pas des mises en garde formulées par des journalistes ou des prêtres tradis qui n’ont concrètement pas bougé le petit doigt pour accueillir les personnes homosexuelles continentes. Ça, c’est beaucoup plus scandaleux, à la rigueur. Le vrai enjeu, c’est celui de l’annonce de la Bonne Nouvelle : pas la révélation des « scandales » ou des « écarts », ni leur répression.

Star Wars, vitrine publicitaire de la Franc-Maçonnerie à la Grande Loge de France


 

Je me suis rendu cette après-midi à la « rencontre publique » dédiée à Star Wars intitulée « Force et Lumière », appelée « triangulaires », qui a eu lieu à la Grande Loge de France (rue de Puteaux)… et non au Grand Orient comme au départ je l’avais cru. Ce qui m’a permis de découvrir un niveau temple franc-maçon ! Chose étonnante : contrairement au GODF, il y a sur les lieux de la GLDF énormément de vestiges catholiques, mais soit détournés (des dessins humoristiques de saints devant une photocopieuse, des croix chrétiennes mais sans référence à Jésus, etc.), soit carrément jetés aux oubliettes (par exemple, la Croix du Christ a fini aux toilettes…). Le temple où s’est tenue la triangulaire est une réplique d’une église catholique, mais sans statues (à la place, il y a des écussons), sans transept, avec des vitraux vides d’illustrations.
 

La Croix… dans les toilettes de la Grande Loge de France


 

Je n’aurai pas le temps de faire un descriptif détaillé des trois topos que j’ai entendus. Seul le premier, celui de Frédéric-Pierre Isoz de Bex, qui est ouvertement franc-maçon, a vraiment retenu mon attention. Les deux autres conférences (de Sébastien Galano, puis celle du Dr Stéphane Sarrade, savant qui se présente comme un « optimiste ») étaient moins riches en informations… mis à part l’étonnant développement du chimiste concernant la bière (Cela confirme ce que j’écris sur le bobeauf catho hétérosexuel et également sur la substitution chez les francs-maçons du Sang du Christ par la bière).
 

 

Néanmoins, voici quelques points qui m’ont marqués dans cette Opération Séduction, et qui viennent compléter mon article sur les liens entre hétérosexualité, Franc-Maçonnerie et Star Wars :
 

– L’orgueil intrinsèque à la Franc-Maçonnerie : Frédéric-Pierre Isoz de Bex a dit que le but de l’initié maçon, c’est de « pratiquer la Justice en devenant sa propre Vérité ».
 

– Les francs-maçons pastichent l’Église Catholique, ne serait-ce que dans les mots et valeurs des bobos cathos : notamment, ils défendent la « transmission » (« La transmission est au centre de l’équilibre de la Franc-Maçonnerie » a déclaré Isoz de Bex), l’« Espérance », la « Vie », la « culture » (qu’ils présentent comme une « contre-culture »), l’« humilité ». La lumière qu’il vénère n’est évidemment pas Jésus mais, selon eux, la « connaissance ».
 

– Les francs-maçons défendent ouvertement l’homosexualité (et c’est un de leurs combats centraux) : Frédéric-Pierre Isoz de Bex a présenté la passion amoureuse, les sentiments humains, comme l’« Amour » suprême : il a affirmé que « l’amour profane qui unit un homme et une femme, ou un homme et un homme, ou une femme et une femme – peu importe – est l’amour absolu ».
 

– Il a été question de « transhumanisme » (« L’Homme augmenté »), d' »états de conscience », donc d’expansions de conscience, de sacralisation de la conscience humaine : « L’esprit est supérieur à la matière. » (Sébastien Galano)
 

– Les francs-maçons honnissent le mot « outil » (logique utilitaire, individualiste, synonyme de « se servir ») pour lui préférer le mot « instrument » (synonyme de « servir »). Dans leur masturbation intellectuelle sophiste, ils aiment bien distinguer des concepts (par exemple « la vie » et « le vivant ») pour prouver qu’ils sont intelligents et gnostiques.
 

– L’« Imaginaire » (l’autre nom du diable) a été maintes fois répété et est vénéré.
 

– Dans la pensée franc-maçonne, il n’y a pas du tout de place faite au pardon (contrairement au catholicisme, où l’ennemi reste un frère, est humanisé, recherché et pardonné). Selon Frédéric-Pierre Isoz de Bex, par exemple, « Dark Vador n’est rien. Le mal est anonyme. En Franc-Maçonnerie, pour nous, servir nos mauvais compagnons, c’est nous dissoudre ». L’ennemi est « désubjectivé », annihilé au sens propre du terme : il perd son statut de sujet et de personne.
 

– La Franc-Maçonnerie refuse l’Esprit Saint et la prière : « La paix ne se gagne pas uniquement par la prière. » (Frédéric-Pierre Isoz de Bex a sorti cette phrase, et a été copieusement applaudi). Elle refuse encore plus l’activité des hommes et des femmes de prière. « L’ascétisme conduit à la mort. » (Frédéric-Pierre Isoz de Bex) Les francs-maçons s’intéressent à l’Apocalypse, qu’ils appellent « Le Livre de Jean », mais écartent son « interprétation confessionnelle » (autrement dit sa version catholique), pour ne voir l’Apocalypse que comme un livre de symboles et de mythes. On sent dans leur discours un profond anticléricalisme, une haine de l’Église Catholique Institution.
 

– La Franc-Maçonnerie refuse les limites et surtout la notion d’inéluctabilité, d’irréversibilité, d’arbitraire christique, refuse toute idée de finitude, et la radicalité du Jugement Dernier de Jésus. Selon les francs-maçons, rien n’est établi, rien n’est définitif. Ils vouent un culte à l’absence de regrets (il ne faut surtout rien regretter!! Ce serait un terrible aveu de culpabilité !! La culpabilité, vous savez, cette horreur qu’auraient créée les catholiques…), ou bien un culte à la « Deuxième Chance » (leitmotiv du téléfilm Joséphine ange gardien ; bizarrement, il n’est jamais question de la troisième, la définitive, celle donnée par Jésus), un culte au « Il n’est jamais trop tard ». Leur refus du jugement, et plus profondément du Jugement Dernier (où il y aura un « C’est trop tard » qui générera une joie éternelle ou des pleurs et des grincements de dents éternels aussi) est leur orgueil. Il y aura une Fin des fins. Pas de rattrapage (Le rattrapage du purgatoire est déjà le Salut). La Porte du Royaume se refermera (à l’entrée du purgatoire et du Ciel). Et pour toujours. C’est la radicalité de la Croix. C’est la Justice tranchante de la Vérité-Charité qui est Jésus. Il n’y a pas d’Amour sans Justice, sans séparation nette, radicale et définitive entre le Bien et le mal.
 

 

Dans l’assistance, quand les questions des néophytes profanes fans de Star Wars étaient trop orientées sur le film en lui-même, et que Star Wars perdait son statut de prétexte publicitaire pour imposer discrètement l’idéologie maçonnique, étaient préposés au recadrement et au recentrement du débat sur l’objectif final – FAIRE CONNAÎTRE LA FRANC-MAÇONNERIE – différents initiés dispersés savamment dans la salle. Ces derniers avaient été, je crois, préalablement briefés à ce dressage, et je parie que la grande majorité des auditeurs profanes n’a vu que du feu à cette manipulation, au lavage de cerveaux, et à l’obsession chez leurs hôtes d’absolument faire fusionner la saga Star Wars avec la « grandeur » de la Franc-Maçonnerie. Beau moment « convivial » de manipulation de masse !
 

 

Photo que j’ai eu le temps de prendre avant qu’un des vigiles-Cerbère, furax, ne me l’interdise…

Chandeleur (Chant de l’Heure)

Super dîner Chandeleur (Nous étions 10 dans ma petite chambre de Princesse Sarah) ! Belle ambiance (avec que des impertinents bienveillants ensemble!^^). Le service à crêpes à 10 € sur le Bon Coin a marché nickel, en plus.

 

Un « after » également bien dense (avec Noé et Sandra), qui m’a mis devant le Mystère de ma vie, et mon impuissance à le justifier : « Pourquoi est-ce que ta foi et la pratique homo, ce serait inconciliables? Pourquoi ne pourrais-tu pas aimer Jésus ET Jérémy ? En quoi ça s’opposerait? Pourquoi l’Église Catholique décrète que c’est mal et que ce n’est pas de l’Amour ? Sur quelle base et quelle preuve? Où est-ce marqué dans la Bible ? Jésus n’en parle même pas. N’es-tu pas en train de te mettre des barrières pour t’empêcher d’aimer? Pourquoi gâches-tu cette belle relation? N’es-tu pas en train de te soumettre à une superstition religieuse ? » Des questions auxquelles il m’est difficile de répondre autrement que par la personne vivante de Jésus. C’est maigre et temporairement insatisfaisant, avant qu’il n’apparaisse à la vue de tous, au temps fixé. Je sais.

 

Cette après-midi, je me rends chez les francs-maçons de la Grande Loge de France, pour le colloque « Force et Lumière » dédié à Star Wars. Vous pouvez me faire confiance : j’aurai les yeux et les oreilles grands ouverts!

Ne m’invitez pas pour un témoignage : invitez-moi pour au moins ça

Vous voulez m’inviter pour que je parle d’homosexualité (dans votre aumônerie, festival de jeunes, abbaye, paroisse, séminaire) ? Très bien. Et je vous en remercie d’avance. Sachant qu’évidemment, je me plierai au format que vous voulez, et à vos attentes si vous en avez.

 

Si en revanche vous n’avez pas d’attentes précises, puis-je vous proposer une formule ? Donner à un même groupe qui s’inscrit à l’avance pour suivre « le pack » (et s’engage à tout suivre : pas vraiment de formule à la carte ou saucissonnable), une formation complète d’une ou deux journées dans un stand que vous m’attribueriez. Comme ça, je peux vraiment offrir aux personnes qui le veulent un bagage complet sur la question de l’homosexualité, creuser plus profondément les questions, plutôt que de passer en coup de vent, d’avoir un propos en apparences décousu et incohérent, et être pris pour un « gentil témoignage courageux » qu’on écoute pendant 1h30 et après basta, en laissant plein d’incompréhensions, de frustrations et de malentendus derrière moi. Malgré les apparences, l’homosexualité n’est pas un petit sujet, et ne se survole pas. Sinon, ça fait des dégâts. Je peux proposer pour la journée (ou étalé sur deux jours) une formule du style :

 

1) L’HOMOSEXUALITÉ en tant que PHÉNOMÈNE INDIVIDUEL et FAMILIAL :
 

Définition de Homosexualité/Hétérosexualité/Homophobie/Transidentité et transsexualité. D’où ça vient? est-ce que c’est une identité ? Est-ce que c’est de l’amour ? Quelles situations amicales et familiales? (2h : 1h30 + 30 min de questions/réactions)

 

2) L’HOMOSEXUALITÉ en tant que PHÉNOMÈNE SOCIAL, SCOLAIRE, POLITIQUE, LÉGISLATIF, MÉDIATIQUE, MONDIAL.
 

La communauté homo, l’Union Civile, le mariage gay, le Gender, liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie… quoi en penser? Comment les chrétiens peuvent se faire entendre ou ne pas se faire persécuter dans le contexte politique mondial actuel fortement gay friendly ET homophobe ? Quel signe de Fin des Temps est l’homosexualité ? (2h : 1h30 + 30 min de questions/réactions)

 

3) L’HOMOSEXUALITÉ en tant que PHÉNOMÈNE ECCLÉSIAL:
 

Situations concrètes de l’homosexualité dans l’Église : Comment je la vis? Que demande l’Église ? Guérisons et conversions, faut-il y croire? À quelles situations pastorales suis-je confronté? Est-ce que l’Église accueille vraiment les personnes homosexuelles ? Qu’est-ce qui va et qu’est-ce qui ne va pas dans l’Église, au sujet de l’homosexualité ? Que se passe-t-il dans l’enseignement catholique, les médias catholiques, la Curie, les abbayes, les communautés religieuses, le discours du Pape ? Comment sont traitées les personnes homos ? Protestantisme et homosexualité ? Que penser de Courage et des thérapies réparatives ? La question du Salut et de l’enfer. (2h : 1h30 + 30 min de questions/réactions)

 

4) L’HOMOSEXUALITÉ en tant que PHÉNOMÈNE SAINT, DRÔLE, JOYEUX ET EXPLOSIF :
 

Quelles solutions concrètes pour vivre heureux et être saint en étant homo ? (Les moments où Jésus est venu me parler, les miracles que j’ai vécus) Quel apostolat? Quel rôle particulier dans le monde et dans l’Église? Comment déployer toutes les ressources de l’analyse chrétienne de l’homosexualité ? Quels enjeux de l’homosexualité? (Pourquoi il faut en parler?) Comment parvenir à être continent ? Quel est l’intérêt de la continence ? Peut-on être en couple homo et catho? Sainteté et transidentité ? Sainteté et homosexualité ? Que manque-t-il encore dans l’Église pour les personnes homosexuelles ? Pourquoi l’« accompagnement », la « chasteté », la « fraternité », la « sainteté », et même la « continence », sont des mots piégés ? Homosexualité, fer de lance invisible de l’anticléricalisme, et menace sur les sacrements (2h : 1h30 + 30 min de questions/réactions)

 

5) MISES EN SITUATION : cas concrets, extraits vidéos de films, sketchs sérieux et ateliers pour trouver des éléments de réponses :
 

– Votre meilleur ami vous annonce qu’il est homo et vous présente son copain. Il se marie au Canada. Ou bien veut débarquer chez vous.

– Sur un plateau télé, on vous demande cash pourquoi vous avez défilé contre le mariage gay.

– Vous êtes prêtre et vous apprenez que votre organiste est homo…

– Votre fils vous annonce qu’il se sent fille, et veut entamer une transition.

– Vous êtes homo et vous êtes catho. Et vous êtes très amoureux d’un gars de votre groupe de prière.

– Vous êtes marié avec 3 enfants. Et votre femme vous annonce qu’elle part vivre avec sa collègue de boulot.

– Vous êtes séminariste, vous avez des tendances homos, et vous ne vous en sortez pas avec le porno.

– Votre fille vous annonce qu’elle attend un enfant avec sa compagne, et que si vous ne l’accueillez pas, elle coupera les ponts.

– Vous êtes aux États Généraux de Bio-éthique sur la PMA, la GPA et l’euthanasie. Et vous avez été identifié comme catho. Et on vous parle direct d’homosexualité sans même que vous souhaitiez traiter du sujet, pour vous censurer.

– Vous vous trouvez dans une église au Chili prise d’assaut par des groupes féministes gay friendly incendiaires.

– Vous assistez à une conférence de Frigide Barjot et vous l’entendez défendre l’Union Civile.

– Vous êtes face à une classe d’ados. Et le sujet de l’homosexualité vient sur le tapis car une des élèves de la classe affiche sa « bisexualité ».

– Vous vous retrouvez en pleine Manif Pour Tous, et vous êtes gêné par les discours simplistes des autres manifestants à vos côtés.

– Vous êtes dans l’avion du Pape et vous l’entendez dire: « Qui suis-je pour juger? », puis passer à autre chose.

– Vous découvrez dans l’historique de mails la double vie de votre mari.

– Vous discutez avec un musulman à la fois très rigide et très « open » sur la question de l’homosexualité.

– À table, votre père fait un parallèle entre homosexualité et pédophilie.

– Un ami du travail ne vous parle plus depuis qu’il sait que vous vous êtes opposé au mariage gay (Son petit frère est homo).

– Vous êtes maire d’une ville et vous avez refusé de marier un couple homo. Et on vous attaque en procès.

– Vous assistez dans un rassemblement charismatique à un témoignage d’ « un homo qui raconte sa vie et demande un meilleur accueil » mais son discours reste très larmoyant, plaintif, creux et peu centré sur Jésus et ce que demande l’Église. Ou au contraire, son discours est très christo-centré et il se présente comme un « ex-gay » sauvé par Jésus, et qui s’est marié.

– Vous vous trouvez face à un évêque qui visiblement évacue le sujet de l’homosexualité, s’en sort en disant que l’Église accueille les personnes homos et ne les juge pas, qu’Elle a déjà tout dit sur le sujet ; et qui veut plutôt parler de « l’importance du silence dans la liturgie », ou bien des « Chrétiens d’Orient », des « vulnérabilités », du « handicap », et des projets de « solidarité ».

– Votre fils de 5 ans vous parle d’homosexualité. D’ailleurs, il a un camarade de classe que ses deux « mamans » viennent chercher. Et il vient de voir dans une série télé un couple gay. Et son parrain vient de vous faire son coming out… et votre fils s’entend très bien avec lui.

– Vous êtes au Festival Welcome to Paradise, et un groupe de festivaliers veut monter un stand gay friendly.

– Vous êtes face à un anti-Franc-Maçonnerie qui en réalité a tout l’air d’un franc-maçon qui s’ignore (civilisationniste, extrême droite, pro-Vie mais anti Concile Vatican II, royaliste, catholique identitaire chez Civitas et la CRC…).

– Vous êtes au Festival Welcome to Paradise, et le côté bobo-catho (faire « cool & branché ») vous dérange. Vous voudriez le dire à un organisateur, mais vous ne savez pas comment vous y prendre.

– Vous êtes incarcéré (ou vous perdez votre boulot) parce que vous êtes catho et parce que vous ne cautionnez pas le mariage gay… même si ce n’est pas la raison directement invoquée.

– Votre évêque se met à justifier l’Union Civile et à organiser des « Marches du Respect » à l’égard des personnes homos dans votre diocèse. Il a même invité des membres de l’association Le Refuge à « témoigner ».

– Vous vous retrouvez au groupe Courage International… mais vous découvrez que c’est les Alcooliques Anonymes version homo, et que la dimension apostolique et mondiale de l’homosexualité y est étouffée.

– Vous découvrez que votre neveu se prostitue (mais version homo). Ça se fait via Facebook et les réseaux sociaux.

– Vous aimeriez suivre Jésus, mais vous êtes fortement amoureux d’une personne du même sexe, et ça se passe objectivement très bien avec lui. Pourquoi vous imposer d’être célibataire ?

– Vous êtes homo, vous êtes au confessionnal, et vous tombez sur un prêtre qui voit l’homosexualité comme une abomination et un caprice, et vous conseille de vous marier, d’aller voir un psy.

– Vous êtes homo, vous êtes au confessionnal, et vous vous faites draguer par le prêtre… ou moins pire que ça : vous tombez sur un prêtre qui banalise la pratique homo et vous encourage à déculpabiliser, à vous mettre en « couple » ou à rester en « couple ».

– Vous pensiez que vous étiez homo depuis votre enfance, et vous tombez amoureux d’une femme.

– Vous êtes le Pape, vous êtes dans l’avion de retour des JMJ… et un journaliste vous demande pourquoi l’Église condamne les actes homos et pourquoi elle ne reconnaît pas « cette forme d’amour ».

– Vous êtes journaliste dans une radio chrétienne et vous êtes coincé entre la moitié de vos collègues qui sont homos pratiquants leur homosexualité, et l’autre moitié qui sont des cathos identitaires fans de L’Incorrect et preux défenseur de la « civilisation/racines catholique »…

– Vous êtes responsable d’aumônerie en lycée privé catho… et vous découvrez les photos olé-olé, alcoolisées, déshabillées et soi-disant festives de votre groupe de jeunes sur leur téléphone portable. D’ailleurs, on vous certifie que toutes les filles de la classe sont lesbiennes.

– Vous êtes formateur à la sexualité dans les établissements scolaires. Vous aimeriez parler d’homosexualité plus explicitement, mais votre équipe de formateurs freine des 4 fers, et ne veut pas prendre de risques : elle veut juste que vous vous cantonniez à parler de « sexualité », de la « beauté de la relation homme-femme et de la chasteté ». Pire : on vous rit au nez quand vous prononcez le mot « homophobie ».

– Le curé de votre paroisse s’est barré avec un homme.

– Je vois que mon fils commence à cultiver des goûts qui ne sont pas de son sexe, et qu’il n’aime ni le foot, ni le scoutisme, et qu’il se déguise en princesse. Je vois que ma fille cultive un look garçon manqué, ne traîne qu’avec des garçons, joue au « p’tit mec » et déteste porter des jupes. Vous sentez le « coming out » arriver à des kilomètres…

– Vous entendez une intention de prière pour les personnes homosexuelles à la messe, lors de la prière universelle.

– Vous apprenez par hasard que votre curé bénit en privé des « couples » homosexuels.

– C’est la fête de famille. Ambiance tendue : vous êtes étiqueté « le facho catho homophobe de la famille ». Et pourtant, tout est implicite. Les gays friendly de la famille interdisent qu’on parle du sujet de l’homosexualité. Pourtant, il n’y a pas de personnes homosexuelles clairement identifiées dans la famille, en plus.

– Vous voudriez proposer à votre frère homo la continence, mais il ne croit pas en Dieu.

– Vous étiez amoureuse de votre meilleur ami gay mais il vous a blessée, et vous avez du mal à lui pardonner.

– Vous tombez sur un militant pro-Vie catho qui vous dit qu’il y en a marre d’entendre parler d’homosexualité, d’homophobie, de cette novlangue « idéologique » LGBT (« On en parle trop ! ») et qui dit qu’il y a des dossiers plus graves : l’avortement, la place des catholiques en politique, la Fin des Temps, les persécutions contre les Chrétiens dans le monde, le terrorisme, l’écologie, le transhumanisme, la GPA… ; ou bien qui soutient qu’il y a des urgences et des priorités plus grandes que l’homosexualité : l’Église, le Christ, la prière, le Salut, le rosaire, le martyre, l’éducation des enfants à la beauté, la défense de la Vie et des bébés, etc.

– Vous tombez dans la presse sur une enquête chiffrée vous annonçant qu’un tiers des membres du clergé catholique, toutes congrégations confondues, est homosexuel pratiquant. Ce sondage vise à prouver d’une part que le sacerdoce religieux est une « planque à homosexuels refoulés », et d’autre part que le mariage des prêtres et des religieuses serait la solution à cette double vie. Il est même cautionné et diffusé par des médias « catholiques » et des fidèles qui veulent pousser le Pape à accueillir la « diversité de l’Église », à offrir un meilleur accueil des personnes homos dans ses rangs, à reconnaître une réalité « D’ »Église, ou au contraire par des médias « catholiques » et des fidèles soucieux d’un « assainissement/nettoyage » de l’Institution et demandeurs d’une « éradication » du « fléau de l’homosexualité sacerdotale qui constitue une injure à leur propre identité catholique et à la pureté de LEUR Église ».

– Vous êtes face à une charismatique africaine qui pense à la fois que l’homosexualité n’existe pas vraiment, à la fois qu’elle est une possession démoniaque et occidentale. Elle vous conseille de prier et de vous en remettre à Jésus. Elle veut étendre les mains sur vous pour faire une prière de délivrance et invoquer l’Esprit Saint.

– Vous rencontrez un jeune religieux qui se sent toujours homosexuel, après avoir tenté plein d’agapê thérapies, après avoir suivi tous les topos de Richard Cohen, après plein de séances de psycho-thérapies, même après des séances d’exorcisme.

– Une tribune rédigée par des personnes ouvertement homosexuelles et opposées à la PMA/GPA est publiée sur Le Figaro au moment des États Généraux de Bio-éthique : les leaders d’opinion catholiques applaudissent, alors que ces personnes homos ne remettent pas en cause la pratique homo, défendent la confusion entre hétérosexualité et différence des sexes, et de surcroît, dénoncent le « lobby gay » mais pas l’homosexualité (dont elles ne parlent absolument pas).