Je lance avec Cariboo, site de visite d’une ville par l’habitant, un Like a Virgin Tour, pour faire découvrir le Paris homosexuel. Voici ici la vidéo à partager sur les réseaux sociaux.
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Allez vous faire engueuler au confessionnal (Plus que 10 jours)
L’Année de la Miséricorde se termine dans 10 jours. C’est encore le moment pour recevoir l’absolution, et pour vous décharger de la plus petite bêtise à la plus grosse (avortement, orgueil, refus de pardonner, calomnie, adultère, pratique homo, vol, meurtre, homosexualité, libertinage, masturbation, franc-maçonnerie, etc.). Ça fera pour vous cette honte de moins à porter au Ciel. C’est donc important. (À Paris, les confessions à l’église saint Louis d’Antin par exemple sont de 9h à 20h non-stop, et l’attente n’est pas longue).
Si en plus vous êtes gay ou lesbienne, allez avec joie vous faire engueuler au confessionnal ! (loool) Car c’est une belle expérience d’humiliation, d’humilité, d’obéissance, de communion et de complicité avec Jésus. D’autant plus quand vous avez la chance de tomber sur un prêtre africain qui :
– est horrifié ou dépassé par l’homosexualité, et ne montre aucune marque de gay friendly attitude.
– vous exprime son fort mécontentement et vous dit que ce que vous faites ou êtes est super grave et inexistant.
– ne prend pas au sérieux votre incapacité au mariage. Il pense que votre homosexualité est un caprice ou une idée fixe.
– ne jure que par la différence des sexes/le mariage (« Le mariage… Tout est dans le mariage. Pourquoi vous ne vous mariez pas ? »), et dévalue la continence et le mariage mystérieux entre le célibataire consacré et l’Église par l’apostolat.
– tacle les curés occidentaux qui relativiseraient l’homosexualité et n’auraient pas le bon discours.
– est effaré de ce que vous lui annoncez (d’ailleurs, il ne vous parle même pas de votre péché, mais s’évade plutôt dans un long laïus sur la gravité de l’homosexualité)
– vous culpabilise en vous disant que rien ne sert de jouer au prophète si vous ne vivez pas ce que vous dites
– est navré de vous donner l’absolution, vit ça comme un arrachement, une corvée, un sacrilège
– vous parle de péché contre-nature et vous donne comme pénitence de relire le chapitre 2 de la Genèse (« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »). Et vous le lirez !
– vous dit quand même en conclusion (et là, c’est le Seigneur qui parle à travers lui) que « votre seule présence et démarche de venir dans un confessionnal montre que vous êtes déjà pardonné par Jésus ».
Vous, au moment d’affronter ce petit quart d’heure « sermonnage », expliquez-vous dans la mesure du possible, mais sans riposter ni discutailler. Gardez le silence et efforcez-vous d’être plein de gratitude envers ce prêtre. Il ne mérite ni votre mépris ni votre indifférence. Au contraire : il est là pour vous exercer à l’humilité qui sauvera votre âme. Laissez-vous faire. Vous n’avez qu’à fixer avec tendresse l’endurance admirable, complice et obéissante de Jésus sur la Croix. Car, que vous tombiez sur un curé aimant ou un curé donneur de leçons, finalement peu importe : ce qui compte, c’est que vous receviez le pardon de Jésus à travers ce prêtre pour tous vos péchés. Et Lui, Jésus, il a compris l’homosexualité bien mieux que vous et bien mieux que les prêtres !
P.S. : Pour compléter cet article, la question n°11 des « 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église » sur la confession.
Homosexualité et Tremblements de terre en Italie
S’il n’est pas causalisé ni systématisé, s’il ne juge pas les personnes ni ne les enferme dans leurs fautes, le lien entre homosexualité et péché, ou bien le lien entre tremblements de terre et péché (ou signe divin que Dieu permet, sans pour autant le vouloir), voire même le lien entre homosexualité (Union Civile) et tremblements de terre, existe et est très pertinent (comme je le démontre dans ma réponse n°92 « L’homosexualité est-elle un péché ? » sur les 247 questions de l’homosexualité à l’intérieur de l’Église).
Je trouve particulièrement injuste de taire ce lien, et même de condamner les prêtres qui le font. Je ne sais ni comment ni avec quel tact le prêtre italien (Giovanni Cavalcoli) dont parle l’article du Huffingtonpost s’est exprimé sur le sujet, donc je ne veux présumer de rien et ne chercherai pas à le justifier pleinement ni à le victimiser. Mais le fait qu’il se soit fait apparemment recadrer par certaines personnes du Vatican, puis qu’il se fasse maintenant salir en place publique par certains prêtres bobos qui relativisent voire justifient l’homosexualité, me hérisse. Beaucoup de nos prêtres perdent la notion de péché, et donc des sacrements (en la noyant de bière : cf. code bobo n°38 des Bobos en Vérité). Le sujet de l’homosexualité constitue un parfait test pour identifier cela.
Le péché originel (et ses retombées, ses signes, ses héritages) sont universels, bon sang ! Et le désir homosexuel est un signe de péché tout comme les tremblements de terre. Il nous dit quelque chose du démon et de la complicité des Hommes envers lui. Que ça nous plaise ou non.
La Suisse catholique se fait bouffer
J’ai visionné cette émission-télé sur le lien suivant.
Les pro-Vie ne font absolument pas le poids. Car il n’y a pas, dans leur « camp », de personnes homosexuelles, alors qu’en face, il n’y a que des personnes homosexuelles. Le choix du téléspectateur est vite fait ! Ils n’ont aucune crédibilité. Le « discours sur le vrai » ne vaut pas les personnes vraies. Le discours sur la chasteté et le rappel de l’amour de Dieu envers les personnes homosexuelles ne valent rien sans le rappel de la Vérité. Les catholiques restent très polis, soucieux d’avoir l’air ouverts et non-jugeants. Mais il leur manque ET des témoins concernés, ET d’audace pour nommer le mal. Les témoignages ne sont que d’un côté (très mauvaise répartition). Les catholiques sont nus comme des vers. Mon livre est gentiment montré par Lionel Avanthay. Mais ce n’est pas suffisant : il faut la vraie présence ! Et moins de rejet inconscient.
En plus, les catholiques suisses n’éclairent absolument pas ce qu’est l’hétérosexualité, l’ « amour » homo, l’homophobie. Ils restent campés dans le natalisme, l’Enfant, l’absolutisation de la Vérité ou de la Réalité. En face, leurs détracteurs les bouffent tout cru juste en prononçant 3 mots : « homosexualité », « hétérosexualité », « homophobie ». Et en montrant leur tristesse ou leur indignation.
Quant à la filiation, les catholiques, français comme suisses, se plantent en la réduisant à une question de présence ou d’absence des parents : c’est une erreur, et ça décrédibilise totalement leur propos.
Besoin vital
Je prends la route pour Cholet pour passer la Toussaint avec papa.
Je suis tout heureux du 4e dîner que j’ai organisé hier chez moi avec encore des gars pêchés sur les sites de rencontres gays. Même si je me suis désinscrit cette nuit du site, je ne regrette pas mon immersion de quelques mois dedans : ces soirées sont des purs moments de Grâce. Et il y en aura sûrement d’autres. Sans messianisme ni idéalisme excessifs (car tout ça ne m’appartient pas et me dépasse), sans possessivité ni présage de ce que les relations seront amenées à devenir, la vingtaine de personnes que j’ai recrutées et moi vivons une communion insolite, expérimentale, risquée, savoureuse.
Encore hier soir : regards pleins, plaisir unanime d’être ensemble, confidences profondes et gratuites, blagues grivoises, écoute fraternelle (en total décalage avec la logique du site), aurevoirs sur le pas de la porte avec l’expression de la conviction qu’on va se revoir et qu’on est spécialement contents de « s’être trouvés ». Reconnaissance mutuelle quasi biblique (même si on ne peut pas se l’avouer comme telle) exprimée dans une accolade fraternelle et une marque appuyée d’une préférence partagée : « Toi Noé/toi David/toi Andrew, tu sais que je t’aime déjà fort ? Tu as compris que t’es mon vrai pote et qu’on va se revoir? » Déclaration marrante, en plus, parce qu’elle parodie son insistance. J’ose parler de coups de foudre fraternels. Et même si ça paraît pas juste de faire de l’homosexualité le dénominateur commun d’une pareille fraternité offerte par Dieu, j’y crois, j’en ai besoin, et je la découvre vitale. Et pas qu’à mes yeux.
Le magnifique mea culpa d’une « fille à pédé »
Je viens de recevoir ce mail d’une « fille à pédés » repentie, dans lequel les mots sont tellement justes, à leur place, que je ne peux m’empêcher de vous le livrer tel quel, en changeant le prénom de celle qui l’a écrit et avec son accord. Son discours peut faire tellement de bien aux femmes et aux hommes de notre temps ! :
Bonjour cher Philippe,
j’espère que tu vas bien et te remercie encore pour ce blog.
A propos du code du dictionnaire concernant les FAP, me sentant concernée, je te livre ici le résultat de mes réflexions à propos de ma jeunesse égarée : il y a plusieurs décennies, à la fin des années 80 quand j’avais autour de 20-25 ans (je suis née en 1967) je me suis sentie attirée par le milieu « gay » et ses boites, je suis devenue une FAP.
Souvent je réfléchis à cela maintenant que je me suis (re)convertie à la foi catholique. Cette période de ma vie a été la pire et la source de très profondes souffrances. Les péchés blessent d’abord Dieu et le prochain mais ils blessent aussi le pécheur.
Or notre époque encourage le péché et entretient des conditions de rencontres, des erreurs et des mensonges dans le couple homme-femme qui peuvent rapidement pousser une jeune fille vers la fréquentation de gays. J’ai cru y trouver une « solution » à un malaise qui est, je pense, un malaise de civilisation.
C’était mon cas, d’abord il y avait la sexualité « libérée » et la mixité qui n’arrangent vraiment pas les relations homme-femme. Des garçons du collège et du lycée j’ai surtout subi la grossièreté, le harcèlement, parfois la violence et surtout les remarques cruelles sur le physique des filles.
Plus tard, obligée de faire des études pour gagner ma vie toute seule (le féminisme était passé par là) je me suis vue confinée dans un univers très féminisé (classes prépas littéraires) et de par les troubles alimentaires graves que j’avais traversés un peu auparavant ‘anorexie puis boulimie et obésité) j’avais un corps peu attirant. La sexualité « libérée » ne me paraissait pas du tout propice à combler mes aspirations typiquement féminines (engagement, mariage, alliance entre amour et sexualité)dont toute une éducation féministe m’avait de toutes façons dissuadée.
De nos jours, notre société devenant de plus en plus féminisée, mixte au collège, encourageant la contraception et le salariat féminin (qui demande implicitement le contrôle de la fécondité, d’où aussi des critères de beauté féminine a-féconds, maigreur extrême, etc.) les jeunes filles et jeunes femmes sont dans un univers où il devient STATISTIQUEMENT rarissime de trouver à l’âge où la fécondité est hormonellement la plus forte (20 ans) un mari selon les piliers du mariage chrétien ( fidélité, indissolubilité du mariage, accueil de la vie, don total de soi…) c’est-à-dire l’homme qui va effectivement combler les aspirations féminines les plus profondes( mariage et engagement) . On trouve, au « mieux » un concubin provisoire ( qui peut vous larguer du jour au lendemain), au pire un séducteur ou carrément une aventure sans lendemain ou rien du tout. Le plus souvent c’est à la fin de ses études que la fille se met « sérieusement » en ménage après plusieurs liaisons qui se sont pour la plupart mal terminées. C’est lucratif pour les « psys », certes.
Bref, le bonheur c’est pour la fille d’aujourd’hui le parcours du combattant et des hommes « bien » il n’y en a pas pour toutes…
Il faut souvent galérer, passer par des régimes, des thérapies, des échecs. On ne nous éduque pas selon l’idéal chrétien, on ne nous donne plus ces repères-là qui sont pourtant une protection efficace contre l’amour faux et qui donneraient le moyen de discerner.
De leur côté, les jeunes hommes privés de figures paternelles et qui ont eu leur « overdose » de femmes durant l’enfance (féminisation des métiers de l’éducation, divorces des parents, mixité à l’école…) développent souvent une fois adulte une tiédeur et une désinvolture face à l’amour qui désespère les jeunes filles (d’où ce phénomène de la « femme qui aime trop » concomitant à la révolution sexuelle). Le taux de chômage, la précarisation, font reculer le moment où un jeune homme va envisager réalistement de pouvoir fonder une famille. Et souvent, ayant déjà été dans l’enfance et l’adolescence l’otage narcissique de sa mère (divorcée, délaissée…) il n’a plus rien de ce style à donner à la jeune fille qui, elle, attend au contraire écoute, compréhension, empathie.
De surcroît la banalisation de la contraception donne aux hommes un choix bien plus larges de femmes possibles et rend inutile la nécessité de convoler pour avoir accès au plaisir. Ceci fait stagner les jeunes hommes et les adolescents dans une vision de la sexualité déconnectée de l’amour : ils veulent surtout faire des expériences mais ne pas s’engager. Ce qui fait beaucoup souffrir les filles.
Aujourd’hui elles sont nombreuses à être, comme Bridget Jones, des célibataires actives professionnellement et toutes seules… La sociologue Eva Illouz analyse très bien ce phénomène post-moderne dans un essai remarquable « Pourquoi l’amour fait mal ».
Rien d’étonnant, donc, à ce qu’une partie des filles ( jeune, j’étais dans ce lot) soit tentée d’aller fréquenter les gays qui vont dans un premier temps leur donner l’illusion d’être intéressantes, l’accès à des relations respectueuses avec le sexe masculin ( pas la drague « lourde » au bal HEC, par exemple) courtisables, aimables, et l’illusion de relations profondes basées sur la communication entre hommes et femmes. Elles y trouvent souvent l’ami de coeur qu’elles ne trouvent plus dans l’homme post moderne.
Et ensuite elles se cassent les dents sur la frustration, évidemment.
Mais cela n’a rien d’étonnant dans un contexte comme le nôtre.
Si j’avais donc un essai à écrire à ce sujet (cela reste dans mes projets) je l’intitulerais « Pitié pour les FAP » (allusion au « Pitié pour les femmes » de Montherlant).
Je pense avoir été dans le péché à cette époque de Faperie.
Je me demande quelle est réellement ma part de faute et de responsabilité car toute une culture ( et ma famille gay-friendly militante aussi) m’avait poussée vers cela et m’entretenait dans l’ignorance. Notre civilisation laicisée et « libérée » entretient beaucoup d’idées fausses sur l’Eglise catholique et j’ai été pour beaucoup victime de ses mensonges. Mais c’est aussi parce que les mensonges de la post-modernité flattaient mes propres illusions.
La réalité m’a très cruellement appris ce que signifie la « sexualité libérée » et ce que c’est , réellement, que d’être une FAP.
Je me demande si un essai sur ce sujet trouverait des lecteurs. Pour ce qui me concerne, c’est seulement la lecture d’auteurs catholiques (Tony Anatrella, Georges Habra, Saint Jean-Paul 2…) qui m’a ouvert les yeux sur ce qu’est l’Amour en vérité (et même au début je me disais qu’au regard de ce qu’est devenue depuis 40 ans notre civilisation, c’était presque « trop beau pour être vrai » !!!).
Loué soit Dieu qui m’a sortie de ce péché.
Loué soit Son Amour !
Longue vie à ton blog et merci pour ta très grande lucidité.
Amitiés
Céline
Émission Ecclesia Magazine de Radio Notre-Dame d’hier sur l’homosexualité : nouvelle apostasie
Radio Notre-Drame récidive dans la nullité, en se servant du Synode, du Dicastère et du Pape François pour dire n’importe quoi/psychologiser/sentimentaliser sur l’homosexualité, et surtout pour occulter, au nom de l’accueil des personnes homosexuelles et de « l’amour », la plus grande part du message de l’Église : 1) la Bonne Nouvelle de la continence, 2) l’accès et la valeur des sacrements pour les personnes homosexuelles, 3) et l’avertissement du risque de damnation éternelle en cas de pratique homosexuelle, c’est-à-dire en cas d’état de péché mortel.
Malheureusement, il y en a qui a écrit, qui a parlé et qui parle encore (tout seul dans son coin, en étant ignoré de quasiment tous), une seule araignée emmerdeuse, mais qui est là.
Le danger de faire de l’obéissance à Jésus une idole occultant Jésus même
Attention à ne pas faire de l’obéissance, de la fidélité, de la Vérité, de la pureté, l’idole cachant l’objet (ou plutôt le sujet) de cette obéissance, fidélité, Vérité, et pureté : Jésus.
Je constate que certains catholiques, par peur du relativisme ambiant, de la permissivité généralisée, par peur d’une Miséricorde mal comprise et de la récupération du mot « Amour » à toutes les sauces, bref par peur de Dieu et manque de foi, mais aussi souci de trop bien faire, tombent dans le pharisaïsme intransigeant qui place la fidélité à Jésus, la Loi de Jésus, l’obéissance à Jésus, la Vérité de Jésus, bien au-dessus de Jésus Lui-même, les mots et les actes bien au-dessus des personnes, la Justice bien au-dessus de la Miséricorde, la nature du péché mortel bien au-dessus de ce que Jésus et le pécheur peuvent en faire.
Pour eux, acte de péché mortel terrestre = damnation immédiate à l’heure de la mort ; péché mortel avec repentir = péché mortel sans repentir. Ils arrêtent la personne à ce qu’elle a fait, et voient ses circonstances atténuantes ou contradictions comme des mauvaises excuses, de la mauvaise foi, et des preuves de son insoupçonnable perversité. Ils sont guidés par la peur et non la confiance. Et très souvent dans leur tête, être tenté et tomber en tentation sont synonymes. Ils jugent sévèrement les personnes en pensant laisser humblement Jésus parler à travers eux, en se prévalant de Lui et en s’estimant très droits, très courageux (d’avoir averti leurs frères), très obéissants, très gardiens de la Sainte Doctrine, très orthodoxes, très papaux (plus que le Pape !), très persécutés et très martyrs dans leur intransigeance.
Ils ont oublié Jésus-Amour, oublié que Lui a annoncé que certains criminels, prostitués et beaucoup de pécheurs, nous précéderont au Royaume des Cieux, oublié que Jésus a demandé « la Miséricorde et non le sacrifice » (Mt 9, 13), qu’Il a déclaré que nous ne serons jugés ni au mérite ni à nos actes mais à l’amour que nous avons mis en Lui, même s’Il a aussi insisté pour dire que celui qui obéit et garde fidèlement ses Commandements et les met en pratique l’aime vraiment et sera seul sauvé.
Comme le souligne très justement une amie sur Facebook, « le seul vrai péché qui sépare totalement de Dieu, c’est l’orgueil. Nos faiblesses, nos pulsions, nos chutes…? Jésus a donné sa vie pour cela. Pourquoi céder à des pulsions homosexuelles serait-il plus ‘mortel’ comme péché que l’adultère ou l’assassinat ? David, ou le bon larron, n’ont pas été ‘condamnés’. » Ces mots et cet article viennent compléter mes réponses n°93 et 94 sur le lien« homosexualité et péché ». Et ils éclaireront j’espère beaucoup de personnes homosexuelles préoccupées par leur situation, souvent désireuses de suivre le Christ mais qui ne sont pas encore en règle. Leur inquiétude va bien plus loin que le simple fait d’avoir le droit à tel sacrement ou pas, ou d’être privées du baptême, de la confession et de l’Eucharistie : c’est celle de leur Salut éternel. Certaines sont persuadées d’aller en enfer. Alors oui, il faut le dire : ce n’est pas la pratique homo qui conduit en enfer, même si elle est un péché mortel, grave, qui menace de l’enfer et l’y expose sérieusement.
Réponse à Famille Chrétienne pour le 16 octobre
Réponse au journal Famille Chrétienne qui appelle à manifester le 16 octobre avec La Manif Pour Tous et qui, par homophobie, refuse d’entendre raison :
1. Il est impossible d’abroger la loi Taubira sans expliquer et dénoncer la bipolarité hétérosexualité-homosexualité, et sans le laisser faire par les personnes homos elles-mêmes.
2. Refuser la GPA et PMA ne sert à rien si vous ne dénoncez pas leur alibi sentimental : la croyance sociale en l’« amour » homo.
3. Tant que vous n’aurez pas compris que « l’idéologie du genre » est concrètement et discursivement et socialement l’hétérosexualité, vous cautionnerez aveuglément le Gender et le diaboliserez en « idéologie » ou « système totalitaire » pour ne pas reconnaître votre collaboration. Et rien ne sert de citer le Pape pour se donner une contenance.
4. Votre fondamentalisme familialiste et nataliste frise l’hystérie et passe à côté du débat sur la sexualité, la personne, l’amour. Vous êtes inaudibles et vous vous servez autant de l’enfant et de la mère que les promoteurs de la GPA.
5. Oui, on a compris que vous aviez une carrière politique à défendre et des intérêts financiers/de pouvoir à défendre. Mais d’une part la campagne de Jean-Frédéric est une mascarade (il n’y aura aucune abrogation sans abord de l’homosexualité) et d’autre part il n’y aucun « réveil des consciences » si vous fuyez, par homophobie primaire, l’alibi qui sous-tend toutes les lois transhumanistes que vous combattez, à savoir l’homosexualité et le primat de la volonté/sentiment individuel(-le) c’est-à-dire l’hétérosexualité.
Pour toutes ces raisons, il est non seulement inutile, mais dangereux, d’aller manifester le 16 octobre. Votre aveuglement et refus de réfléchir et d’écouter les personnes homosexuelles se retourneront, qu’on le veuille ou non, sur vous.
Le Pape François n’a en effet rien compris au Gender (même si ses détracteurs et ses défenseurs non plus…)
Le Pape François ne comprend pas que la Théorie du Genre (#Gender) est l’hétérosexualité (et notamment la pratique homo). Il ne le dit toujours pas.
NKM a donc (pour une fois) raison de dire qu’il va trop vite en besogne en dénonçant ainsi le Gender. « Idéologie« , « Endoctrinement« , blabla : Tous ces mots ne sont en effet ni des explications ni des arguments. Juste des masques diabolisants.
Quant à la Manif Pour Tous du 16 octobre, je vous demande, au nom de la Vérité qu’est Jésus et au nom des personnes homosexuelles, de ne pas vous y rendre. Pas la peine de s’opposer au mariage gay et à la GPA si c’est pour le faire aussi mal, pas la peine de promettre une abrogation si vous ne touchez pas (par homophobie) à l’alibi de ces lois qu’est l’homosexualité et que vous rejetez les personnes homosexuelles.
Tant que vous n’identifiez pas le Gender à l’hétérosexualité, tant que vous ne percevez pas que l’homosexualité est LE sujet central de toutes les lois que vous dénoncez, et tant que vous ne mesurez pas la primauté du témoignage par la personne (homo) concernée, vous jouez le jeu que vous dénoncez (cf. les réponses n°75, 76, 77, 78 et 79 de mes 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église).
(sur Twitter, je te jure, les cathos qui traînent NKM et Najat en procès de bêtise, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la Charité)