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Angels Music Awards et KTO : en plus d’être de la merde, c’est luciférien et pas catholique. Ils célèbrent un Jésus-Énergie


 

J’ai fait l’effort de regarder jusqu’au bout ces insupportables Angels Music Awards édition 2017 à l’Olympia (4 juillet 2017). Juste pour une raison : voir le nombre de fois où les bobos cathos allaient prononcer l’adjectif « catholique ». Eh bien pas une seule fois! Il est remplacé par « inspiré », « inspiration », et « chrétien ». Et quand Jésus est nommé (car ils sont plus motivés pour « transmettre leur foi en Dieu », « sa Force » et « sa Paix » que pour Le nommer explicitement), il est remplacé par le mot « Énergie », répété je ne sais combien de fois dans la soirée. Jésus devient une drogue, un Bien de consommation « inspirant ».
 

Les Angels Music Awards et KTO, en plus d’être de la grosse merde, sont lucifériens (tout le lexique de l’« énergie », de la « Force », de l’« inspiration », de l’« engagement », y est) et pas catholiques. Ils prouvent l’actuelle corruption des médias pseudo « catholiques » (KTO en première ligne, Radio Notre-Dame) et des chanteurs « chrétiens » actuels au boboïsme, à la Franc-Maçonnerie (de souche protestante) et à la Nouvelle Religion mondiale angéliste et antéchristique. Ce sont les nouveaux marchands du Temple qui construisent leur business sur le dos des catholiques et de Jésus : « Ça fait trois ans qu’on vit de la louange. » se targue le groupe Hopen. Ce sont juste des agitateurs (qui prennent de surcroît les jeunes pour des débiles). À part la flatterie, leur discours est indigent : un groupe comme Glorious devrait s’appeler « Gloriole » (c’est fou comme ils n’ont absolument rien à dire quand ils prennent le micro) ; idem pour les Guetteurs : Fratoun a le niveau linguistique d’un ado de 12 ans.
 

Les artistes carriéristes qui s’illustrent dans ce genre de manifestations me font penser à ces chanteurs à minettes et boys bands qui passent leur temps à chanter l’Amour et la Foi, à déclarer leur flamme à leur Bien-Aimé Jésus (sa majesté, sa gloire, sa royauté, sa louange, sa souveraineté, sa toute-puissance, sa force, sa sainteté, son éternité, etc.) et à lui conter fleurette… mais dès qu’il s’agit de prendre position politiquement et concrètement pour Lui ou d’être impopulaires, de perdre de l’argent et de la visibilité, d’aimer jusqu’à en perdre sa vie, de défendre l’Église-Institution, la Vierge, les sacrements, le Pape, de prendre position sur des sujets de société clivants, là, il n’y a plus personne. Dès que la foi fait prendre des risques, doit s’incarner, perdre son côté festif et son allégresse de façade, s’éloigner de l’euphorie masturbatoire collective nord-américanisée, tout le monde fout le camp.
 

Comment ne pas penser directement à la Parabole de Jésus hier ? : « Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. » (Mt 13, 1-23) Ou encore à la Parole d’aujourd’hui : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. » (Mt 10, 34)
 

Seigneur, prends pitié de nous ! Et aide-nous à renverser les étalages des marchands de ton Église, remplis de boules énergétiques et de bâtons de pluie Nature et Découvertes cosmiques.
 

La langue de bois KTO

 

Ils sont quand même exceptionnels à la chaîne « catholique » KTO…
 

 

Émission « VIP. » Ils déroulent le tapis rouge à Dominique Fernandez, écrivain homosexuel (ça c’est pas le problème) mais homosexuel notoire, militant (mais anti-étiquettes), anticlérical jusqu’au bout des ongles. Et pourtant, rien. Pas un positionnement. Pas une once de recherche de Vérité. Et la journaliste « catho », Emmanuelle Dancourt, s’extasie comme une bourgeoise snobinarde qui n’a rien à dire et qui fait de l’esbroufe, qui se cache derrière des éloges dithyrambiques pour masquer qu’elle ne se positionne absolument pas moralement face à l’idéologie anti-fasciste moralisante de son invité, alors qu’elle en aurait, en tant que catholique, le devoir. Elle se marre et se félicite d’inviter un bouffeur de curés, et pourtant elle devrait avoir honte de sa langue-de-bois.
 

Dominique Fernandez et Emmanuelle Dancourt se mettent en plus tous les deux à féliciter l’évêque le plus impopulaire et le plus « gay friendly » que je connaisse : Mgr Claude Dagens (il a même interdit à ses fidèles et à ses religieux d’aller manifester contre le mariage homosexuel). « On l’aime beaucoup, Monseigneur Claude Dagens. » La complaisance et la censure de KTO par rapport à l’homosexualité (« C’est quelque chose d’assez intime. »), la pédanterie bobo (je ne compte plus le nombre de fois où Emmanuelle Dancourt utilise l’adjectif maçonnique « lumineux » : il ne manque plus que « jubilatoire »), me navrent et me débectent.

 
 
 

P.S. : Pour les sceptiques parmi vous qui penseraient à tort que le mot « bobo » est un « fourre-tout de la mauvaise foi et du mépris », je vous engage à regarder à nouveau l’émission, mais aussi à lire le code « Ville européenne » dans mon livre Les Bobos en Vérité, ainsi que l’appui tacite des bobos à l’homosexualité (Emmannuelle Dancourt aurait éludé le sujet si son invité ne l’avait pas abordé accidentellement en fin d’émission).
 

Bon, l’avantage de ce genre de talk shows qui ne disent rien (à part « C’est lumineux », « J’adooore » et « C’est très intéressant »), c’est au moins que j’y ai entendu deux nouvelles références pour mon Dictionnaire des Codes homos : l’une pour le code « Dilettante » (D. Fernandez parle très souvent de l’ennui et avoue qu’il « ne sait même pas planter un clou »), l’autre pour le code « Infirmière » (D. Fernandez brosse un portrait terrifiant des infirmières en général). Comme dirait Alain, c’est déjà ça…