Quand on n’a pas d’argument, on trouve chez celui qu’on se choisit pour ennemi un symptôme improuvable et irrationnel : la maladie psychiatrique. La présomption de folie, aujourd’hui, c’est plus efficace que le procès de honte, de monstruosité, de jalousie, de narcissisme… et même d’homophobie. « Ne lui parle pas et ne le lis pas : c’est un malade! » ; « Et pourquoi c’est un malade? » ; « Euh… parce que c’est un malade, c’est tout ! Et si tu le défends, tu es aussi malade que lui !!! ».