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LE LANGAGE CONTEMPORAIN DU DIABLE (par l’écriture, la géométrie et les personnes)
Vous vous intéressez à notre époque, à l’héraldique et aux emblèmes codés qu’utilise l’Antéchrist (et ses agents maçons du Gouvernement Mondial) pour s’imposer dans les esprits des êtres humains du monde entier ? Alors cet article, qui est l’un des plus importants que j’aie écrits, est pour vous ! Je vais essayer de vous expliquer en quoi le diable essaie de s’approprier l’écriture et le langage pour ensuite posséder la matière et (en vain) les âmes humaines et le Christ.
Ma démonstration se découpera donc en 3 parties parallèles :
– Les LETTRES du diable (alphabet, écriture et langage) : Du V en passant par le M et le W jusqu’au X ou au Z.
– Les FIGURES du diable (géométrie, volume et architecture) : Du Triangle en passant par le Rond et le Carré jusqu’au Losange ou au Trapèze ; ou bien de la Pyramide en passant par le Cube et la Sphère jusqu’au Sablier ou à la Quenouille
– Les PERSONNES du diable (démonologie) : De Jésus en passant par Marie jusqu’à l’Antéchrist et Satan. Autrement dit, le diable par les lettres, par les figures et par les personnes terrestres et célestes.
Ne vous en faites pas. Mon exposé ne sera pas très long à lire ni très compliqué à comprendre, car il n’y a pas beaucoup de textes, et il ne comporte quasiment que des images à regarder.
Mais une fois que vous aurez compris le truc, vous finirez par ne voir que ça… et pas partout, en plus ! Alors bonne plongée vers la Fin des temps !
N.B. : Cet article est évidemment à compléter avec ceux sur la quenouille, l’Humanisme intégral, Les Bobos en Vérité, la puce, l’Antéchrist, le cube, le noachisme, le triangle, la Franc-Maçonnerie, même s’il les condense un peu tous.
I – Les LETTRES du diable (écriture et langage) : Du V en passant par le M et le W jusqu’au X ou au Z
Tout ce qui est oblique, en biais, en diagonale, non droit, c’est ce qui fait obstacle, ce qui se met en travers du chemin de Jésus, ce qui divise. C’est bien la particularité du diable. On retrouve cela avec certaines lettres de l’alphabet (W, V, M, X, et un peu A, N, Z, K, Y) très communément employées par le Gouvernement Mondial et l’Antéchrist.
Le V (il est très proche du A et du Y) est souvent synonyme d’ouverture, de victoire, de validation, de voyage aérien (l’oiseau), et aussi d’autocensure, de manque de confiance en soi (regardez les ados qui font leur « V » de la victoire avec les doigts pour se donner une contenance et se cacher).
Le W (il est très proche du M et du N) est synonyme de construction, de travail (Work en anglais), de progrès, d’internet (Word Wild Web), de superpouvoir (Wonder Woman), de guerre (War en anglais), et se fond souvent dans le V (étant un double V s’encastrant en lui).
Par ailleurs, V et X se rapportent en général aux extraterrestres et à l’inframonde/supramonde. D’ailleurs la série télé V et la série X-Files en fournissent de parfaits exemples).
Le M est souvent synonyme du diable (Pensons à Méphisto et aux chansons de Mylène Farmer, de Madonna). Il tente de violer le M de Marie tout en l’imitant.
Le X (il est très proche du Z, du K, et V) est synonyme d’orgasme (le marché du porno), d’inversion (symétrie axiale), de sablier réversible, d’immortalité, de suppression (la croix de refus), de modernité. Il parodie le Christ – parfois symbolisé aussi par le X – mais en devenant une anti-croix (antéchristique, du coup) : le X est une Croix du Christ subtilement retournée.
Enfin, dans les Google Doodle maçonniques, j’aimerais retenir votre attention sur l’importance de l’écriture et du scribe. Car selon la pensée nominaliste de l’Antéchrist, c’est l’écrivain qui crée le monde et le modifie par l’écriture, les lettres et les mots. Et notamment les quatre lettres dont je viens de souligner la place prépondérante.
Et quand les lettres font des mariages hybrides, ça donne ça :
II – Les FIGURES du diable (géométrie, volume et architecture) : Du Triangle en passant par le Rond et le Carré jusqu’au Losange ou au trapèze ; ou bien de la Pyramide en passant par le Cube et la Sphère jusqu’au Sablier ou à la Quenouille
Si je me suis permis de parler longuement de toutes ces lettres – et surtout du W, M, X, V – c’est qu’elles ont sans exception comme dénominateur commun le TRIANGLE. Le diable cherche à conquérir la Nature et la matière pour se donner une contenance et un pouvoir.
Dans le premier chapitre, nous avons étudié le triangle du point de vue alphabétique/scriptural. Le point de vue hiéroglyphique/symbolique/pictural/pluridimensionnel/en 3D, c’est maintenant ! Nous allons parler construction, architecture. Les lettres prennent « magiquement » du volume et de la « vie » !
Il y a bien sûr un lien entre toutes ces figures géométriques et les outils des francs-maçons : équerres, compas, quenouilles, plans de construction des architectes-ingénieurs, etc.
Globalement, le triangle est figure de progrès et également de monisme : dans la pensée antéchristique, l’Humain se prend pour la base du sommet de sa transcendance et pour le point de départ et d’arrivée d’un grand Tout énergétique cosmique dont il serait l’une des émanations (monade). Le triangle renvoie à la pyramide, en particulier égyptienne (cf. le noachisme et la panmythologie), sorte d’assemblement de pierres philosophales qui serait dans son ensemble l’Homme divinisé lui-même. Tout comme le cube d’ailleurs, très à la mode en ce moment, notamment le Rubik Cube, présenté comme un condensé d’humanité divine, mais sans Jésus et sans le passage par la Croix d’Amour (renoncement à soi-même). L’Antéchrist essaie de faire croire à l’être humain que ce dernier pourrait se construire, avec son aide et l’entremise de ses légions d’anges extraterrestres humanoïdes, comme une pyramide ou un totem ou cube, et qu’il aurait en lui-même le secret de sa fondation et de son immortalité. Une fois qu’il arrive au sommet de son intériorité, à la source de son désir (le trou du sablier), l’Homme pourrait ensuite diluer son Moi dans le grand Tout cosmique d’où il identifierait son origine, comme dans un sablier qui se renverserait éternellement. Il ne vous échappera pas que la figure architecturale du sablier (deux pyramides qui s’opposent par le sommet, ou encore un X devenu bâtiment-armature) renvoie au mythe icarien/prométhéen/sisyphien/luciférien de l’éternel recommencement, de la réincarnation, bref, de la damnation et de l’esclavage perpétuels.
Et quand les figures géométriques font des mariages hybrides, ça donne ça (et parfois des sabliers et des losanges pyramidaux) :
III – Les PERSONNES du diable (démonologie) : De Jésus en passant par Marie jusqu’à l’Antéchrist et Satan. Autrement dit, le diable par les lettres, par les figures et par les personnes terrestres et célestes
Vous aurez peut-être remarqué à travers les deux chapitres précédents que Satan utilise la Bible, la Croix du Christ, et les figures parfois attribuées à Jésus (le X, le losange), à l’Esprit Saint (le W), à la Vierge (le M, la sphère) et à la Trinité (le V, le Père, le Fils et l’Esprit avec le triangle) pour les inverser, les distordre, les détourner et se faire passer pour eux. Donc raison de plus pour ne pas diaboliser ces lettres ni crier au diable ou à l’Antéchrist dès qu’on voit une pyramide, un V ou un X ! Mon relevé n’est là que pour apporter de la confiance et de la conscience christique et mariale : pas pour nous inquiéter ni nous crisper encore davantage. Oui, c’est vrai, Satan va s’approcher de notre Roi (Jésus) et de notre Reine (Marie) pour les violer/singer par les mots, la matière, les esprits et les personnes. Il va les transpercer de 7 glaives. Et ça nous transpercera un peu aussi. Mais il a déjà perdu. Et même s’il avance masqué, son orgueil est sa signature visible. Donc il se trahit lui-même à son insu, y compris symboliquement (avec le 666 et les lettres/figures géométriques dont j’ai parlées, je crois). Alors confiance et en avant vers la victoire de Jésus en nous (qui ressemble à une défaite d’un point de vue humain et mondain) !
Le diable en toutes lettres :
Le diable en toute géométrie :
Le diable travestissant Jésus et la Vierge, reprenant ses symboles :
Luminessences, le spectacle luciférien du Palais des Papes d’Avignon
Le travestissement lumineux des lieux catholiques pour les « christianiser » avant de les « paganiser » complètement
Dimanche soir, je me trouvais à Avignon avec quatre amis pour assister à un spectacle sons et lumières au Palais des Papes intitulé Les Luminessences (… aux huiles essentielles lol). Il se joue du 10 août au 2 octobre, tous les soirs. Il s’agit d’une création de Bruno Seillier, qui s’était déjà illustré dans La Nuit des Invalides par la technique du vidéo maping pour faire revivre à travers la technologie 3D l’histoire culturelle et spirituelle d’un lieu mythique du patrimoine religieux/architectural français. C’est très à la mode en ce moment, ces mises en scène revival « archéologico-futuristes » grandeur nature… ou plutôt « réalité augmentée » (hier la Cinéscénie du Puy du Fou et les spectacles de Robert Hossein, aujourd’hui Génération De Gaulle en région parisienne, Geneva Lux à Genève, La Fête des Lumières à Lyon, etc.). Ça semble même anodin autant que magique et « transportant », ces « voyages » dans le temps qu’elles nous proposent.
Par les lumières, les vidéos, la musique et une voix-off, la Cour d’Honneur avignonnaise où ont séjourné des Papes, s’animent et retracent l’épopée du christianisme en France et en Europe. Ces shows envahissent d’ailleurs les hauts lieux du catholicisme mondial (de la cathédrale de Rouen, de Laon, de Chartres, d’Amiens… jusqu’au Vatican, avec Fiat Lux) pour au départ feindre l’hommage (hommage au Pape, aux « Temps des cathédrales », au « patrimoine culturel religieux », à la prouesse architecturale de l’art sacré, à la « chrétienté », à une « foi millénaire »… mais jamais à Jésus Fils de Dieu, comme par hasard !), pour « christianiser » esthétiquement un ancien lieu de culte, puis finalement le « décatholiciser » et y crucifier symboliquement le Christ après l’avoir vaguement mentionné et mis sous les feux des projecteurs comme un être spirituel du passé, jadis vénéré et exceptionnellement sorti de son placard. Fête des Rameaux puis neutralisation. On s’y attendait. Mais ça arrive quand même vite, cette invasion de l’ange de lumière.
Boboland antéchristique, maçonnique et luciférien
N’en déplaisent aux catholiques actuels qui se boboïsent de plus en plus, donc qui mettent leur cerveau au repos simplement parce qu’ils se disent « transportés » par une « Beauté » technique (« La Beauté sauvera le monde » répètent-ils comme des perroquets : deux au moins de mes amis qui m’accompagnaient à Luminessences n’avaient pour seul avis conclusif du spectacle que la phrase « J’ai été transporté »… et pourtant ce ne sont pas les derniers des cons !), simplement parce qu’ils voient leur Roi nommé, leurs images d’Épinal pieuses défiler, et qu’ils entendent cités quelques extraits de la Bible, Luminessences, que je vous conseille d’aller voir, n’est pas un spectacle catholique. C’est un spectacle qui, comme toutes les cinéscénies orchestrées par les « catholiques identitaires » ou les « païens chrétiens », par les metteurs en scène de culture catho mais pas catholiques pratiquants, et par les bobos anars d’extrême droite (cf. les codes n°38 et n°39 dans mon livre Les Bobos en Vérité), transforme le Christ en Super-Héros vêtu de l’habit de lumière, le catholicisme en « chrétienté » (spécialité Civitas !) et en militance politique ou culturelle clinquante : « Avignon, Centre de la chrétienté » (la voix-off) Mais finalement, de telles prouesses scénographiques sont un hymne à la désincarnation de Dieu en Jésus. Des phrases tirées de Luminessences, que j’ai entendues textuellement, le prouvent : « Elle est cette flammèche immatérielle qui brûle encore ces murs. », « lignée spirituelle impalpable », « Âme », etc. Jésus est enfermé dans une salle (« la Salle de Jésus »), comme une pièce parmi d’autres du château néo-cathare où logent à présent des Olivier Py. C’est sidérant.
L’Incarnation divine (l’action concrète de l’Esprit Saint en la virginité de Marie, la Présence Eucharistique, l’identité de Fils de Dieu couronnant Jésus et l’Humanité d’aujourd’hui, les sacrements, etc.) est complètement occultée dans Luminessences. Puisque « l’essence » des choses est cette fois attribuée à la « Lumière », à l’« Esprit », et au mot « Essence » même ! Tous ces concepts poético-spirituels Nature & Découvertes, à mi-chemin entre le catholicisme et le paganisme holistique, y sont : « La Vérité des lieux » ; « Dans les hauteurs, l’Esprit. » ; etc. On a tous les mots qui font bien et qui font plaisir aux oreilles des croyants, mais aucun qui n’annonce la Croix et la Résurrection de Jésus Fils de Dieu.
Les Papes plutôt que Jésus-Christ Fils de Dieu
Dans Luminessences, la Papauté est fragmentée pour en faire perdre l’unité en Christ et en Pierre : « Dites plutôt LES Papes en leur Palais d’Avignon » nous lance l’obséquieuse Voix-off. L’Église catholique n’est pas représentée comme le Christ en personne mais comme une immense machinerie, un appareil d’État aux œuvres et mécanismes certes impressionnants, élaborés et honorables, mais mécanisés autant que désincarnés. Jésus est réduit à un prophète (qui a compté), le catholicisme à la « chrétienté » et à des « racines importantes », la religion à un patrimoine spirituel et culturel « intéressant » : « Avignon, Capitale spirituelle ! » augure la grandiloquente voix du conteur.
Luminessences aligne les poncifs bobos aussi bien que maçonniques (je vous rappelle que tout le lexique de la Franc-Maçonnerie tourne autour des champs lexicaux de la construction/architecture, de la lumière, de l’autonomie libérale) : cf. le code « voix-off insupportable », le code « Vive le vieux ! », le code « Je ne crois pas en Dieu mais je fais comme si », le code « Bougie », le code « La Nature me domine », le code « Mosaïque multiculturelle », le code « Optimisme », dans mon livre Les Bobos en Vérité. Il est question de « pierres vivantes », de « Palais de chair », de « Peau minérale du Palais », des « Bâtisseurs de ces lieux », etc. (cf. le code n°45 « Promenade chorégraphique » : le bobo adore projeter la conscience humaine sur la Nature, les objets et les vieilles pierres, pour faire parler les murs à sa place : n’oublions pas qu’il prend les cubes pour des cerveaux humains, et l’Humain pour une pyramide, un totem de pierres). « Quatre murs de nature minérale » D’ailleurs, nous, spectateurs, sommes pris entre quatre murs, comme dans un cube virtuel animé. À en croire la voix de sirène du narrateur, nous serions tous des monades, c’est-à-dire des « étincelles » ou des éclats de ce grand Tout énergétique/cosmique divin et lumineux que serait Dieu (cf. « étincelle », « brasier », « foyer », etc.).
Luminessences est un hymne à la Science (même spirituelle et transcendentale) de l’Homme, au génie humain. Le fameux « Culte de l’Être-suprême » du temps des Lumières, célébré par les premiers francs-macs justement : « J’ai braqué sur lui [le bâtiment] les lumières de ma science. » (la voix-off) ; « Les œuvres de l’Esprit » ; « Le pouvoir de l’Esprit » ; etc. On retrouve dans le spectacle l’idée que l’Homme se serait créé par la force de sa propre intelligence et de sa main (« Au creux de sa main »), par une transcendance venant de lui et puisée au cœur de son histoire, des pierres, de sa mémoire, de ses « lumières » technologiques. « Bâtir un spectacle est un art. » déclare le maçon – qui s’ignore ? – Bruno Seillier, concepteur de Luminessences. On nous parle de mondes parallèles (« Autre dimension »). On entend les références mythologico-culturelles plébiscitées par la Franc-Maçonnerie (« les muses » par exemple). Et se déplacent sur les murs-écrans face à nous des êtres aussi rigolos que totalement profanes : des Licornes, des dragons, des chevaux, etc.
Tout ceci n’est pas qu’une fantasmagorie/fantaisie kitsch. C’est carrément un projet démoniaque, je le dis sans exagérer. À un moment, même la géhenne avec les âmes qui y périssent est représentée, et c’est bien sûr illustré sans légende. Dans Luminessences, beaucoup d’auteurs classiques adorés des Francs-Maçons sont répertoriés : Dante, Pétrarque, etc. Comme par hasard, l’Europe (en tant que grande société des nations) est mise sur un piédestal. Le pompon du noachisme, c’est la représentation du Déluge (la vague virtuelle qui submerge le public, aux trois-quarts du spectacle) puis de la Nouvelle Alliance (les papillons, le pacte avec l’esthétique théâtrale et le printemps des Poètes provençaux : vive la guimauve bobo) qui évidemment n’est pas attribuée au Christ. Comme le diable est malin, il cite quelques passages de la Bible pour donner l’illusion qu’il est du côté des catholiques et de Jésus… mais en réalité, il s’empresse ensuite de désacraliser et de vider les références bibliques qu’il a singées de leur incarnation christique : par exemple, dans Luminessences, la voix-off nous bassine avec l’« Esprit »… mais elle se garde bien de dire que c’est l’Esprit-Saint (même si on voit des jolies colombes dans des vitraux) : c’est plutôt l’esprit humain qui est monté au pinacle. Autre exemple : la voix-off cite saint Jean (« Au commencement était le Verbe »), mais au lieu de s’en référer au Christ (le Verbe de Dieu), elle détourne la phrase en sacralisation du théâtre et de tous les comédiens qui ont joué dans le mythique Palais des Papes au Festival « in » d’Avignon. Donc rien à voir ! La dernière phrase de Luminessences est un aveu inconscient de la passation de pouvoir divin à l’Antéchrist et à des entités qui ne sont pas du Christ : « Un livre tenu par d’autres mains »…
Dernier coup de maître du diable : il arrive à nous faire croire qu’en cirant les pompes du Pape, ou plutôt des Papes – saint Pierre et ses successeurs (« Patrimoine de Saint Pierre. Saint Pierre : la Clé ») -, il va réussir à faire oublier au spectateur qu’il omet de nommer le Christ, sa nature de Fils de Dieu, ou encore le lien d’Incarnation divine entre Jésus et chacun des Papes. Ce subtil élan papophile (mais antichristique) me fait penser exactement aux manœuvres démagogiques du cardinal franc-maçon Coutinho dans le roman La Maison battue par les vents (1996) de Malachi Martin : « Il servait maintenant le Pape non en tant que Vicaire du Christ, le Créateur, mais en tant que Vicaire de Pierre, la créature. » (p. 130) Il nous faut veiller, les amis, à ne pas laisser notre foi et le christianisme dépérir en cliché bucolique, si éclatant, grandiose, « culturellement catho » et lumineux soit-il. Prenons garde à la Vangoghisation du Christ !
Film d’animation « Le Monde de Dory » : l’Homme n’aura plus besoin d’aimer puisqu’il est « connecté »!
Bon, je suis allé voir « Le Monde de Dory » avec mon père et mes neveux à Cholet. Alors : pas de couple lesbien à l’horizon (désolé), mais quand même énormément de choses à dire sur le Gouvernement Mondial noachide. Alors je fais une recension. Obligé !
Il serait naïf de croire que « Le Monde de Dory », sous son aspect innocent, virtuel et humoristique, ne véhicule pas des messages qui, sans être violents ni de prime abord scandaleux, aboutissent à un éloignement du Réel et donc de l’Humain, et donc à long terme vers un monde homicide. En effet, ce film ne défend absolument pas la Réalité et ses 4 socles fondateurs humanisants : la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces et la différence Créateur-créatures. Au contraire, c’est un dessin animé libertaire (dans le sens de l’énonciation d’un refus des limites, des différences fondatrices du Réel, de l’obéissance, de la mort, de la souffrance, et dans le culte de l’autonomie, de la réalisation de soi, du Salut de l’homme-animal androïde chimérique par lui-même.), dans la plus pure tradition des films d’animation Pixar à la sauce « Libérée, délivrée ! » nord-américaine. D’ailleurs, à la fin du film, tous les poissons enfermés dans les aquariums scandent en chœur le slogan « Liberté ! Liberté ! Liberté ! » avant de quitter leur camion pour rejoindre leur milieu naturel marin.
En quoi ce film d’animation apparemment innocent gomme les 4 différences du Réel, encourage à une virtualisation et une déshumanisation progressive du genre humain ?
a) Différence des sexes : l’homosexualité et l’asexualité à l’honneur
Par exemple, concernant la différence des sexes, les poissons sont des allégories chimériques du désir humain d’asexualité et d’androgénéité. De plus, quand je suis allé voir « Le Monde de Dory » à Cholet (49, Maine-et-Loire), juste devant moi, au rang inférieur, un « couple » de deux jeunes hommes se bécotait discrètement de temps en temps pendant la projection : j’ai remarqué que le public adulte de ces films est assez souvent gay ou/et gay friendly. Enfin, la voix nord-américaine qui a doublé l’héroïne du film, Dory, c’est comme par hasard Ellen DeGeneres, la présentatrice lesbienne la plus populaire des États-Unis. Donc l’accointance entre homosexualité et cinéma d’animation n’est pas si complotiste ni si délirante que ça.
b) Différence des générations : je suis mes propres parents et ma propre origine
Concernant la transgression de la différence des générations, « Le Monde de Dory » nous offre un message sur la filiation aussi paradoxal que la chanson « Papaoutai » de Stromae entonnée à l’unisson par les pro-mariage-pour-tous alors même qu’elle dénonçait inconsciemment la Loi Taubira. Le film de « Dory » passe son temps à pleurer les conséquences dont il chérit inconsciemment les causes. C’est toute la schizophrénie de la société libertaire, infanticide et parricide. Une phrase tourne en boucle pendant l’histoire : « J’m’appelle Dory. Et je cherche mes parents. Vous pouvez m’aider ? » Des appels inconscients du monde qui s’interroge lui-même sur son propre homicide/parricide, sans pour autant le réparer, étant donné que c’est la famille de cœur et non la famille corporelle de sang qui finalement l’emporte : « On est ta famille ! » avouent Némo et Marin les poissons-clowns dans une vibrante déclaration d’amitié à Dory. La recherche des origines n’est pas due à un appel des parents, ni à une vocation, mais à une recherche et une reconstitution personnelle. « C’est moi qui me construis mes propres origines, qui reconstitue mes propres souvenirs. » Au bout du compte, les parents de Dory, une fois retrouvés, s’intègrent comme les autres dans la « grande famille humaine/poisson » de l’héroïne. Ils ne sont pas préférés. Ils deviennent un Monsieur et Madame Tout le Monde. Il n’y a plus de hiérarchie ni primauté. La différence des générations s’aligne sur les autres différences annexes (l’amitié, l’apparence, les expériences, les aventures, etc.). Elle passait presque in extremis à la trappe de la mémoire de poisson de Dory !
c) Différence des espaces : la pulvérisation des bocaux, des aquariums, et l’océanification des territoires
Concernant la transgression de la différence des espaces, l’Océan dans « Le Monde de Dory » est la métaphore du cerveau humain (à la merci de l’imaginaire !), est dépeint comme un immense magma cosmique que seraient l’Homme et sa conscience. « Y’a pas de murs dans l’Océan. » déclare l’un des personnes à un moment donné. Pas de frontière ! Pas de limite ! La seule chose qui circonscrit et sépare dans l’espace aquatique dorien, à savoir les courants, est montrée comme ultra-dangereuse. Mais sinon, le poisson humanisé est un caméléon qui se fond dans tous les espaces, à l’instar de Hank, le poulpe.
De plus, le film met énormément l’accent sur l’interconnexion, l’alchimie scientifique entre les êtres vivants, gommant ainsi toute individualité et tout espace corporel, géographique. Ça fonctionne par télépathie, par transfert. L’intuition, tout ça. D’ailleurs, dans le Parc National Aquatique (Institut de Vie Marine), il y a carrément des panneaux lumineux qui font la promotion de l’écholocalisation. Pour ceux d’entre vous qui l’ignorent, l’écholocalisation humaine est la capacité des humains de détecter des objets dans leur environnement au travers d’échos reçus de ces objets. À travers le « Monde de Dory », non seulement les animaux virtuels remplacent les humains et en adoptent les réactions (noachisme et religion naturelle, quand vous nous tenez…), mais en plus, on nous fait croire que les êtres humains à nageoire sont décorporéisés, peuvent pénétrer dans la conscience et dans la peau des autres, se substituer les uns aux autres dans un grand Tout énergétique unifié. Soi-même est vu comme un autre. Par exemple, Dory passe son temps à se demander « Que ferait Dory ? ». Quant à Marin et Némo, ils invoquent également Dory comme un esprit inspirateur : « Qu’aurait fait Dory ? ». L’autre ou bien soi-même est détaché du corps pour être spiritualisé en valeur, en qualité, en trait de caractère, en esprit dans lequel s’incorporer mentalement. Ça se fait passer pour de la confiance. Mais c’est en réalité de la schizophrénie spiritualiste, de l’animisme angéliste.
Enfin, dans le « Monde de Dory », le déni de la différence des espaces est illustré par une conception ésotérique et individualiste de l’Homme : l’humain-microcosme. L’Humain est vu comme un univers, et comme son propre monde. D’ailleurs, l’héroïne Dory prouverait qu’en étant coupée du monde, en « étant dans son monde », on pourrait créer un monde parallèle encore plus génial. Dory est dans son monde et elle est son monde. C’est l’ultra-moderne solitude, mais version « coquillages et crustacés dans les yeux »…
d) Différence Créateur/créatures : je me construis moi-même :
Concernant la transgression de la différence Créateur/créatures, pour terminer,
Le film « Le Monde de Dory » est un hymne à l’auto-reconstitution et l’auto-réalisation : « Tu peux faire tout ce que tu décides de faire. » conclut la mère de Dory en s’adressant à sa fille.
La mémoire n’est pas tellement reliée à l’amour ou à la relation : elle est surtout considérée comme une potentialité, une intuition surnaturelle, un pouvoir PERSONNEL : « Tu nous as retrouvés parce que tu as de la mémoire. Tu y es arrivée toute seule. » (les parents de Dory s’adressant à leur fille en lui assurant qu’ils n’y sont quasiment pour rien) Dans « Le Monde de Dory », l’accent est mis sur l’ambition personnelle, sur le fait de réussir tout tout seul, par soi-même. Systématiquement dans ce genre de films la volonté individuelle, fût-elle altruiste, est couronnée par le succès. Zéro tolérance à l’échec, au vide, à la déception, à la limite, à l’inutilité, à la perte, au manque, au mal. Ne jamais lâcher et croire en ses rêves !
Aux yeux du Gouvernement Mondial, le sacrilège maximal, le crime de lèse-majesté, c’est le renoncement à soi-même. C’est parler d’échec, de faute, de péché, d’impossible ! Ne jamais dire « Je n’y arriverai jamais » !! « Il y a toujours un autre moyen. » déclare la Grande Prêtresse Dory. Il y a toujours une solution ! Il faut réaliser ses rêves, et l’adjectif « impossible » doit être banni de notre vocabulaire ! « C’est pas possible : il y a toujours un autre moyen. » s’exclame Dory face à Hank. Le Salut est remis entre les mains de l’économie de moyens, le savoir-faire, et la foi (dans le sens de « croire en soi » ou « y croire » : pas de « s’en remettre à Jésus ». Faut pas rêver non plus…). Cette foi n’a volontairement pas de forme, pas d’identité, pas d’incarnation humaine, et donc pas d’Amour. C’est une pure « énergie cosmique ». On retrouve d’ailleurs dans « Le Monde de Dory » tout le lexique superstitieux et matérialiste de l’énergie dénuée d’amour. Il s’agit d’être précisément connecté à des objets magiques (exemple : les coquillages, les hiéroglyphes, les cryptogrammes, l’étiquette numérotée agissant comme un tatouage numérique connecté), de porter des outils qui nous font voir plus loin (exemple : « les lunettes les plus puissantes du monde »), de croire en sa destinée (exemple : la meilleure amie d’enfance de Dory se prénomme « Destinée »), de tomber sur les bons messagers avec qui on échange des flux de perception et d’intuition (exemples : Destinée portant le titre de « correspondante » de Dory et non d’« amie » ; Bailey, le béluga, qui parle de « ses supers pouvoirs » et qui reçoit « des images » qui lui parviennent à distance, comme les charismatiques…). Nous sommes à l’ère de la physique moléculaire, par ondes : finie l’archaïsme et l’hégémonie scientifique de la physique quantique ! Nous sommes aussi à l’ère du numérique écologique : finies les croyances aux relations, en l’amitié, en l’amour, en Dieu. C’est plus physique, énergétique et plus rationnel que ça, voyons !
Le film est imprégné de scientisme. Il y a peu de romantisme et de sentiments, en réalité. L’Amour n’est quasiment que le produit d’un phénomène physique. Les vibrations, l’instinct, les sensations, deviennent pressentiment, sentiments, émotions humaines, et commandent ces derniers. Toute cette alchimie, humanisation de la nature et personnification des bêtes, se font par l’entremise de la mémoire et du savoir (connaissance, gnose) scientifique ou sensoriel. « Tu captes ? C’est bon ? Tu as du réseau ? », demande Destinée à Bailey. Il est question de connexion avec un au-delà, d’art divinatoire scientifique (la physique par les ondes), d’hypnose, de foi au « hasard » plus qu’en l’Amour : « Les meilleures choses dans la vie arrivent par hasard. » conclut Maîtresse Dory (cf. code bobo 52 « J’aime là où je ne désire pas/ne m’engage pas »). Il est question de « réactivation de la mémoire et des souvenirs », de neurobiologie et de neuro-sciences… mais il n’est pas fait vraiment référence à l’Histoire réelle (d’ailleurs, culturellement, on n’apprend quasiment rien dans ces films d’animation : c’est le no man’s land de la pensée), ni à l’Amour réel. Pas très aimant, tout ça… C’est « magique » mais pas dans le bon sens du terme. L’Humain-Divin est si loin !
Avec « Le Monde de Dory », on passe, c’est sûr, un moment sympathique. Mais surtout, on ressort de là gavé d’effets spéciaux, de messages naturalistes et libertaires hyper pas naturels, en se demandant ce qu’on a appris de nouveau (à savoir rien si on ne sait pas le décrypter). Ce film est froid, visqueux et lisse… comme un poisson. Et puis n’oublions pas que l’oubli fictionnel a toujours bon dos, et cache souvent un viol de conscience qu’il feint d’ignorer.
Homosexualité et Franc-Maçonnerie : le lien évident dont les francs-maçons ne se doutent même pas !
a) Constat de terrain : En Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly »
Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les complotistes paranoïaques à la Soral qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf à la tête de leur secte « laïque », où là ça semble carrément planifié). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges ! Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » ! Et le plus drôle, c’est que cette correspondance, savamment cachée et sans doute ignorée par beaucoup de maçons eux-mêmes, est flagrante et devient d’autant plus lisible qu’elle tient de la schizophrénie (propre à l’homosexualité et à l’hétérosexualité bisexuelle), elle tient d’un retour du refoulé, à l’évidence satanique.
Nos contemporains croient que l’homosexualité, ça ne sert à rien, que c’est un piège. Mais pas du tout. C’est un révélateur, une paire de lunettes puissante et qui aide à voir très loin, une boule de cristal, une arme secrète extrêmement redoutable pour démasquer les faux-semblants et défendre l’Église catholique.
La semaine dernière, je suis allé à l’exposition de la Bibliothèque François Mitterrand (la BNF) sur la Franc-Maçonnerie. J’y ai vu quelques « couples » homos (en général bobos et tirés à quatre épingles) se promener. Et surtout, j’ai reconnu dans la liste des contributeurs des auteurs que j’avais vus dans le monde homosexuel (Emmanuel Pierrat, Éric Kupferman, Cambacérès…). Pourtant, de l’extérieur, rien ne m’indiquait le chemin de l’homosexualité, mis à part le fait que dans l’expo, il n’y a aucune représentation du couple femme-homme, aucune représentation d’enfant ni d’une famille traditionnelle. Dans ce genre d’expositions, il ne faut pas regarder vers où on veut nous amener ni ce qu’on nous montre en feignant la transparence, l’innocence et l’exhaustivité (une franc-maçonnerie exotique, folklorique, déjà datée), mais précisément ce qu’on omet de nous montrer. Car c’est là, dans cet oubli ou ces ellipses, que se niche la solution du problème ! Plus c’est évident, moins c’est évident.
Au milieu de cette belle exposition, ce qui m’a mis sur la piste de l’homosexualité, c’est précisément l’élision illogique et grotesque du sujet. Dans les interviews filmées des maçons publics (qu’on pouvait écouter au casque face à des écrans de télé individuels), ou bien encore sur les frises chronologiques contemporaines, tous les sujets de bioéthique (même les plus brûlants : avortement, euthanasie, esclavage, condition de la femme) étaient abordés (alors même que les maçons se targuent de ne pas avoir de message sociétal à délivrer ni d’implication en politique !)… sauf un, comme par hasard. Et je vous le donne en mille : le seul qui manquait à l’appel, c’était l’homosexualité. Pas une seule mention à celle-ci, même dans la partie de l’exposition consacrée à l’imagerie conspirationniste anti-maçonnique ! C’est dire si les Francs-Maçons sont terrorisés à l’idée d’être suspectés d’homosexuels… tout simplement parce que dans les faits c’est trop vrai !
Dans l’une des vidéos, Daniel Keller, l’actuel Big Boss du Grand Orient de France, sort quand même une perle d’aveu de l’homoérotisme constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne : « En 2010, le Grand Orient a rompu avec la masculinité. » D’accord, en disant cela, il se réfère à l’intégration des femmes dans son mouvement. Mais prise isolément, sa phrase révèle inconsciemment autre chose de plus profond : une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble.
Quelques jours plus tard, je me suis également rendu au Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet (en plein cœur de la capitale), dans le cadre de la Nuit des Musées (samedi 21 mai 2016). Avec mon tee-shirt du Verbe de Vie marqué « La preuve que Dieu nous aime, c’est qu’Il a donné sa vie pour nous. » (Rom 5, 8) au dos (pas fais exprès ^^). C’étaient des sortes de « Portes ouvertes », mais quand même très quadrillées et surveillées : il était formellement interdit aux visiteurs de prendre des couloirs en sens inverse du circuit des visites, ou bien de s’aventurer dans des temples fermés au public, sinon on se faisait sérieusement engueuler !
Dès que j’ai passé le contrôle de sécurité à l’entrée du Musée, j’ai reconnu la tête du vigile : un militant qui faisait partie de S.O.S. Homophobie à l’époque où je l’ai connu ! J’ai appris qu’il y avait, dans un des temples principaux du Musée, une conférence avec la projection préalable d’un documentaire sur les « Archives de la Franc-Maçonnerie ». L’occasion était trop belle. Je m’y suis précipité. À côté de moi siégeaient deux garçons qui avaient l’air d’être en « couple ». Après cette projection et un mini débat (pas folichon), je suis resté à la deuxième conférence traitant des liens entre « Ésotérisme, Surréalisme et Franc-Maçonnerie ». Là, la récolte d’informations a été plus fructueuse ! Dans le discours du conférencier, j’ai reconnu un certain nombre d’auteurs homosexuels, même si, là encore, l’auditeur néophyte (et même maçon) ne pouvait y voir que du feu.
Avant la fermeture du Musée, dans le hall d’entrée, je me suis attardé à discuter avec le libraire de mon âge qui tenait le stand livres : il était suffisamment maniéré pour que je m’amuse subtilement avec lui de notre homosexualité commune latente. J’ai essayé de lui tirer les vers du nez concernant d’abord la quenouille (en vain ! Tout le monde s’en fout de ma quenouille ! lol), puis sur ses opinions personnelles et ses motivations à entrer en Franc-Maçonnerie (là encore, impossible d’en tirer quelque chose car les maçons – ou ceux qui essaient de l’être par cooptation – ont ordre de ne pas parler du contenu des idées de la Franc-Maçonnerie ni d’eux-mêmes ; et en plus, un autre de ces « frères », lui réellement maçon, est venu s’interférer entre lui et moi pour l’empêcher de parler et de gaffer : ils se surveillent et se censurent énormément entre eux), et enfin sur l’homosexualité (il n’a rien lâché, même si j’ai senti que ça le démangeait). Cette rencontre fut croustillante, bien qu’interrompue par la vue d’un jeune homme de vingt ans, pas spécialement viril non plus, qui venait visiter le Musée avec des amis : Elliott, un chanteur roux de The Voice 3 (2014), que j’ai immédiatement reconnu. Voilà voilà. C’est le « petit » monde pink qu’on retrouve perdu au milieu d’une hypervirilité templière de carnaval : moi, face à ce décorum hétérosexuel, je dis LOL.
Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies homosexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité… même si à l’époque, elle n’était absolument pas appelée comme ça, ni assumée (puisque les Cathares sont les ancêtres des bobos actuels qui noient la pratique homosexuelle dans un libertinage qui englobe tous les sexes et qui chante une asexuation ésotérique et angéliste sans sexe/génitalité précisément). Sur la base de faits, il est de notoriété publique et historique que les Cathares étaient « de bons bougres », c’est-à-dire des fornicateurs qu’on appellerait aujourd’hui bisexuels ou homosexuels ou pansexuels. La pansexualité, c’est le fait d’aimer une personne pour sa personnalité, sans prendre en considération son sexe, son genre (qu’il soit un homme, une femme, ou même les deux), son statut social et ses croyances religieuses. Depuis l’acte de naissance de la Franc-Maçonnerie historique en 1717, on observe que la Franc-Maçonnerie a toujours été un foisonnement de sociétés androgynes : de L’Ordre de la Méduse à L’Ordre des Chevaliers et Chevalières de la Colombe en passant par les célèbres Mopses et autres Ordre des Fendeurs et des Fendeuses.
Actuellement, les Francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des Francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-franc-maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte Jean-Baptiste de Sade (1701-1767 ; militaire et diplomate), Choderlos de Laclos (1741-1803 ; auteur du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, emprunt de lesbianisme et d’homosexualité donjuanesque, ainsi que de volonté luciférienne de devenir libertin asexué), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824 ; Archichancelier de l’Empire et rédacteur du fameux Code Napoléon), Oscar Wilde (1854-1900 ; romancier à la Apollo Lodge), Rudyard Kipling (1865-1936 ; romancier et auteur du célèbre Livre de la Jungle), Érik Satie (1866-1925 ; le pianiste, attité, avec Claude Debussy, par les Rose-Croix), Aleister Crowley (1875-1947 ; écrivain occultiste), Federico García Lorca (1898-1936 : poète espagnol), Pierre Molinier (1900-1976 : peintre), Pierre Klossowski (1905-2001 ; romancier), Jean Markale (1928-2008 ; écrivain sur le celtisme et l’homosexualité), Jack Lang (1939 ; homme politique dont le père était également franc-maçon), Michel Chomarat (1948 ; auteur de Follement gay ! et de nombreuses études sur la Franc-Maçonnerie), Olivia Chaumont (1950 ; architecte transsexuel M to F), Ludovic Marcos (1951 ; conservateur du Musée de la Franc-Maçonnerie), Jean-Paul Donald Potard (1953 ; ancien PDG de Jean Paul Gaultier et fondateur de la Loge des Enfants de Cambacérès), Philippe Villin (1954 ; décrit comme « l’éminence gay des grands patrons »), Patrick Négrier (1956 ; philosophe, auteur entre autres de La Franc-Maçonnerie d’après ses textes classiques en 1996 et de Contre l’homophobie. L’homosexualité dans la Bible en 2010), Joseph Macé-Scaron (1958 ; journaliste ; je l’ai vu au 14e Salon de la Franc-Maçonnerie le 20 novembre 2016) ; Christophe Chantepy (1959 ; ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), Dominique de Souza-Pinto (années 1960 ; directrice de Communication Globale), Laurent Kupferman (années 1960 ; essayiste), Mylène Farmer (1961 ; chanteuse et icône gay), Daniel Borrillo (1961 ; intellectuel), Sébastien Fath (1968 ; historien), Vincent Petitet (1972 ; romancier que j’ai côtoyé personnellement : on a même dîné en tête-à-tête !), Nicolas Fraisse (1982, magnétiseur), Kévin Gagneul (1983-2015 ; militant gay), Miley Ray Cyrus (1992 ; chanteuse qui se dit pansexuelle), Xavier Jugelé (le policier homo tué aux Champs-Élysées en avril 2017, et qui allait être initié), Mounir Baatour (président de SHAMS), etc. Les Enfants de Cambacérès est la Loge maçonnique gay-friendly officielle, fondée en 1999. Elle réunit beaucoup de Francs-maçons défendant l’« identité homo » et « l’amour homo » comme des « non-identités » et un « amour universel sans étiquette ».
Parmi les Francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique mais qui se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMA-GPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos, nous pouvons retrouver par exemple Catherine Jeannin-Naltet, Roger Dachez, Alain Subrebost, Philippe Benhamou, Pierre Albertini, Pierre Bergé, Caroline Fourest (qui n’hésite pas à rendre visite à la Grande Loge de France), Jean-Luc Romero, Nicole Jacques-Lefèvre, Janine Mossuz-Lavau, Gérard Contremoulin, Geneviève Fraisse, Marie-Victoire Louis, Christophe Bonneuil (historien), Eliane Viennot, Hervé Le Bras, Bernard Maris (économiste tué à Charlie Hebdo en 2015), Denis Lefebvre, Michel Maffesoli, etc.
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux (OVS, Twitter, Facebook, Linkedin), les blogs d’inspiration ésotérique, noachide et New Age, dans les universités, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme : je pense par exemple au comité de recherche sur le Gender – baptisé Fédération RING) à l’Université Paris 8, au blog de Thomas Marcilly, aux sites naturalistes, ou encore aux associations maçonniques ouvertement rainbow.
La communauté homosexuelle inspire la communauté libertine hétérosexuelle anti-mariage, et s’inspire de celle-ci. Échange de bons pro(c/p)édés : « C’est sur le modèle des loges que se construisent les nouveaux réseaux homosexuels, gays pour être précis, les lesbiennes étant infiniment plus discrètes. ». Les Francs-maçons s’en cachent de moins en moins. Ils avouent que maintenant, ils recrutent abondamment sur Facebook.
b) Pourquoi homosexualité et Franc-Maçonnerie se marient si bien ?
Afin de mieux comprendre les nombreux ponts coïncidenciels (bien plus que factuels et causaux) entre franc-maçonnerie et homosexualité, vous pouvez, si vous voulez, vous pencher tout d’abord sur les quelques symboles homosexuels de mon Dictionnaire des Codes homosexuels qui concernent de près ou de loin la Franc-Maçonnerie : « lunettes d’or », « espion homo », « traître », « blasphème », « Attraction pour la foi », « bobo », « Je suis différent » , « Wagner », « Se prendre pour Dieu », « Faux intellectuels », « Liaisons dangereuses », « homosexuel homophobe », « fresques historiques », « adeptes des pratiques SM », « se prendre pour le diable », et « architecture ».
La Franc-Maçonnerie s’est toujours présentée comme un chemin d’initiation. Initiation à quoi ? Officiellement, à l’amélioration de l’Humanité par l’Humanité elle-même. Officieusement, à la damnation/don de son âme au lumineux Satan, par le biais notamment de l’homosexualité qui déshumanise les êtres humains par le biais de leur consentement. Et comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Jacques Fontaine, lui-même maçon, établit carrément l’« homosexualité latente permanente comme tissu relationnel de la Franc-Maçonnerie ».
Il y a une confluence entre Franc-Maçonnerie et mouvements libertaires de ladite « Libération sexuelle » de l’après-Seconde-Guerre-mondiale : il faut savoir que le nombre de maçons en France a été multiplié par 4 dans les années 1970. Il existe actuellement 170 000 maçons dans notre pays. Ils font partie à 90% de la middle class supérieure (exactement comme la population homosexuelle pratiquante). De plus, l’adepte maçon est majoritairement urbain (exactement comme la population bobo bisexuelle). Contrairement à l’idée reçue, les Francs-maçons sont pour l’inclusion et contre l’idée d’« entre-soi ». Ils veulent casser leur image de société secrète sulfureuse et noire, la peindre d’or lumineux et de vert, redorer leur blason en s’opposant à tout « sectarisme » (sauf le leur, bien évidemment) et en se montrant ouverts à toutes les « différences » (… sauf la différence des sexes qu’incarnent les familles, et sauf la différence Créateur-créatures que sont Jésus et l’Église catholique), en se montrant ouverts à toutes les « libertés » (sauf celles du renoncement à soi). Par essence, l’idéologie droitsdel’hommiste des Francs-maçons – fondée sur la devise républicaine française « Liberté-Égalité-Fraternité » issue des Lumières et de la Révolution Française – réclame l’indifférence à l’égard de l’homosexualité (il ne faut en faire ni une identité ni un sujet public ni une polémique ni un ghetto communautaire) ainsi qu’à l’égard de la pratique homosexuelle : la tolérance et la liberté sans entraves étant considérées comme des absolus sacrés, la pratique homosexuelle ne doit faire l’objet d’aucun frein, et est même la preuve pratique que les maçons sont « libérés, délivrés, bons vivants ».
L’homosexualité est une étape capitale – pour ne pas dire LA pierre d’angle – de la pyramide maçonnique (même si les maçons de la base n’en savent rien : il leur faudra atteindre un certain grade pour le réaliser). Et je mets ma main à couper que la promotion de l’homosexualité, qui est un pied de nez magistral au « carcan esclavagiste » que serait la différence des sexes dans la condition humaine, fait partie d’une des étapes-clé du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie.
L’homosexualité est une volonté chez l’être humain de devenir Dieu et de s’affranchir de son corps sexué pour s’égaler à Dieu par sa propre conscience, sa propre intelligence, ses actes de solidarité et de créativité, ses propres moyens technico-naturels. La Franc-Maçonnerie, idem. Et les deux combinés s’utilisent mutuellement pour atteindre le Graal de l’Immanence. Dans les cercles ésotériques, il ne faut pas perdre de vue que l’homosexualité a toujours été considérée comme une source d’énergie divine dans laquelle tout Homme pourrait puiser la force qu’il Lui manque pour devenir complet. Elle l’arracherait à la masculinité et à l’Humanité tout en lui faisant gagner une hyper-virilité angélique.
Enfin, de manière plus prosaïque et cynique, l’homosexualité fait très bon ménage avec le plan malthusianiste de réduction de la population de la Planète élaboré par le Grand Architecte (Satan). En effet, la Franc-Maçonnerie antéchristique a tout intérêt à utiliser les personnes homosexuelles pratiquantes comme régulateurs démographiques : elles deviennent, par la stérilité de leurs ébats et la rareté de leurs procréations, « utiles au bien commun », quelque part. C’est la raison pour laquelle les Loges francs-maçonnes, par sélection « naturelle », se dirigent tôt ou tard vers l’homosexualité pratiquée, et laissent une place confortable aux personnes homosexuelles à leur tête.
c) Francs-Maçons : leur refus ou leur ignorance de la proximité avec l’homosexualité ; et plus globalement leur schizophrénie
Ce qu’il me semble important de saisir, c’est que les Francs-maçons, comme leur nom l’indique, sont FRANCS. Loin de s’imaginer qu’ils cultivent des secrets voire qu’ils s’opposent à l’Église catholique (certains se disent même « cathos » et ne voient aucune incompatibilité entre ces deux appartenances), ils ont fait de la franchise, des bonnes intentions (« la vie meilleure », « l’amélioration humaniste », « la fondation du Bien », « l’égalité des droits », « le progrès et l’espoir », etc.) et de la sincérité des idoles… si bien qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils mentent ou qu’ils dissimulent ou qu’ils se communautarisent quand ils le font vraiment. Ils n’ont juste pas compris que la franchise n’était pas nécessairement la Vérité : on peut vouloir dire le Bien sans Le faire et sans Lui obéir en actes. Et la Vérité sans Jésus devient le diable. Je suis persuadé que beaucoup de Francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité et de l’asexuation et du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :
– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite : lien 1 ; lien 2 ; lien 3. Et cette ruse marche puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.
– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les Francs-Maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération : lien 1 ; lien 2. La très grande majorité des Francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.
– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).
En intentions (mais pas dans les faits), les Francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait.
Ils sont persuadés qu’ils ne cultivent pas de secret… alors qu’il suffit de leur rendre visite pour voir qu’ils s’autocensurent énormément quand ils nous parlent, qu’ils cachent leurs salles de réunion de manière hyper autoritaire, qu’ils ne rigolent absolument pas quand ils font leurs mises en scène costumées de reconstitution des adoubements templiers, qu’ils refusent catégoriquement de nous répondre quand on leur demande s’ils sont pour ou contre le « mariage gay ». Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est le pilier central de leur mouvement : « De notre Ordre vous ne voyez que l’écorce qui est par dehors. » (Règle du Temple de l’Ordre) Et c’est l’indice même que la Franc-Maçonnerie est luciférienne. Car Jésus, Lui, ne fait jamais de secret : tout ce que lui a dit le Père, Il nous l’a transmis. Pas de cachotterie. En plus du secret, c’est l’imaginaire (« l’autre nom du mal », selon Sartre ; et tout simplement l’autre nom des fantasmes) qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie. Yves Hivert-Messeca, maçon et historien de renom, affirme lui-même que « l’imaginaire est constitutif de l’anthropologie humaine ». Si ce n’est pas de l’aveu de satanisme, ça !
Les Francs-maçons sont aussi persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Mais à ce degré-là de mauvaise foi, c’est de la mythomanie (et leur accusation de « paranoïa » contre ceux qui dénoncent leur collaboration de moins en moins discrète avec les structures de pouvoir, aussi !). Car ils se trouvent en effet très présents dans les médias mainstream. Par exemple, Bernard Maris était à Charlie Hebdo. Marie-France Picart, membre de la HALDE (très gay friendly) et Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, est directrice associée de Prodiovisuel International et experte conseil en communication et médias. Le documentaire « La Mémoire volée des Francs-Maçons » d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne, diffusé pendant la Nuit des Musées, est financé par France Télévisions et la chaîne Planète +. Et maintenant, les ministres français s’affichent clairement pro-Loge maçonnique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation Nationale, qui a défendu bec et ongles le « mariage gay », a même récemment invité ouvertement tous les élèves et écoliers de France à découvrir les richesses de la Franc-Maçonnerie. Donc il faut que les Francs-maçons arrêtent de nous mentir, et surtout de se mentir à eux-mêmes, en se drapant dans la victimisation. Ils sont de mèche avec les puissants de ce monde. Qu’ils assument.
Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les Loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la différence homosexuelle)… au détriment, paradoxalement de la différence des sexes. Selon les Francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créature incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle »). C’est glaçant. Aussi glaçant que l’inscription de la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry sur le marbre du Musée de la Franc-Maçonnerie de Paris : « Si tu diffères de moi frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
Ils figent également la nature humaine, reposant sur la différence des sexes, en statue de verre intouchable, juste avant que Lucifer se désigne pour la renverser et la casser. Les Francs-maçons ont pris la Nature (humaine et/ou écologique) pour Dieu. Il oublie, comme nous l’a rappelé très justement la première lecture de la messe d’hier (Proverbes 8, 22-31), que Jésus a devancé la Nature et qu’Il en est le Maître grâce à son Père. La Nature n’est pas Dieu. « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre. Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde. Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Il est utile de rappeler que Dieu a précédé la Nature, surtout à notre époque où on prend Dieu pour la Nature (et bientôt, on va nous faire croire que c’est la Nature qui aurait engendré Dieu).
Le rêve luciférien des Francs-maçons architectes de construire une humanité angélique, planante, lumineuse et auto-créée, ressemble trait pour trait à la figure d’Icare, l’ange déchu de la mythologie grecque, qui voulait atteindre le Soleil pour se fondre en Lui.
Les Franc-maçons sont très branchés (c’est le cas de le dire !) luminaires, aussi bien naturels que technologiques. Ce n’est pas pour rien qu’ils se sont appelés « Illuminati » ! Ils souffrent d’une véritable incompréhension de ce qu’est la Lumière de Dieu le Père. En effet, contrairement à ce que croient ces lucifériens qui louent un dieu prométhéen qui vole le feu d’Amour de Dieu et le feu solaire pour embraser la terre, qui veut illuminer la planète sans la « Lumière du monde » qu’est Jésus-Christ, la Lumière de Dieu n’est pas une lampe physique naturelle provenant de la lune ou du soleil ou d’éclairs foudroyants exploités par les êtres humains (dans l’émission France Inter « Les P’tits Bateaux » du 15 mai 2016, ils expliquent que le soleil remplacera énergétiquement le pétrole pour nourrir les besoins humains quand il y aura pénurie de ressources naturels terrestres) ni d’une lumière artificielle créée par la technique et le génie humains (les spots, les projecteurs, une lumière puisée et volée à la Nature, etc.). Il s’agit plus profondément de la Lumière décrite par saint Jean dans l’Apocalypse (chapitre 22, 4-5), une Lumière qui est l’Amour et la connaissance de Jésus-Christ Fils de Dieu : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière de la lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera; et ils régneront aux siècles des siècles. » La lumière qu’imposent Lucifer et ses adeptes francs-maçons est humainement plus clinquante et impressionnante que la Lumière de/qu’est Jésus. J’ai bien vu, dans le Temple maçonnique du Musée de la Franc-Maçonnerie, que les conférenciers s’exprimaient entre la lune et le soleil, dans un décorum à l’éclairage électrique savamment étudié. Mais vous êtes loin, les gars. Que vous êtes loin d’avoir compris ce qu’est la Véritable Lumière du monde!
L’Antéchrist augmente la température du chaudron
L’Antéchrist augmente d’année en année la température du feu de la marmite planétaire. Comme dans Le Maître de la Terre. Il vaudra mieux pour nous de nous convertir assez vite au catholicisme ou de nous annoncer clairement catholiques. Sinon, nous allons souffrir la fournaise.
Autre nouvelle préoccupante : la tentative antéchristique d’asexuation homicide de l’Homme par l’intermédiaire du bon sentiment. Voir ici cette vidéo de squelettes animés.
Enfin, voici ce matin un autre exemple de Noachisme, avec ce paquebot-immeuble construit en Angleterre.
Une Arche de Noé grandeur nature
#Noachisme Je vous parlais hier du Noachisme (« religion naturelle mondiale ») qui se développe par le jeu…
J’apprends ce matin qu’aux États-Unis, une gigantesque arche de Noé à taille réelle est en train de se construire dans l’état du Kentucky. Le projet de 83 millions d’euros doit devenir un « parc d’attraction religieux ». L’ouverture est prévue le 7 juillet 2016.
On entre bien dans l’ère du boboïsme.
Le Noachisme : la sélection naturelle « sacrificielle » qui est l’inverse du libre sacrifice d’Amour de saint Maximilien Kolbe
Le noachisme dont je vous parle depuis un moment, qui est l’autre nom de la « religion naturelle » que l’Antéchrist veut instaurer sur la terre, et qui est une tentative de retour (sans Jésus et sa croix) aux origines de la Création du monde au temps de Noé avant le Déluge, m’apparaît de plus en plus comme un programme malthusianiste et eugéniste de SÉLECTION « NATURELLE », où l’élimination d’épuration de l’Humanité ne se fait pas uniquement par la technologie ni les virus ni les guerres, mais se fait aussi par le sacrifice humain présenté comme charitable, naturel, écolo, bon, spirituel et d’amour, dans le cadre d’un système où la vie réelle est confondue avec un jeu de solidarité.
J’en ai de plus en plus l’intuition quand je regarde des émissions de télé-réalité telles que Les Apprentis Aventuriers ou Koh-Lanta. Et je l’ai compris un peu mieux hier soir en prenant connaissance du synopsis d’une série comme The Hundred (des gens sur une « Arche » doivent se sacrifier les uns pour les autres afin de survivre : en réalité, cette « élimination de survie » est l’antithèse du don gratuit, libre et entier d’amour du Christ sur la Croix, ou encore de l’échange qu’a proposé saint Maximilien Kolbe avec un père de famille en camp d’extermination nazi, puisque là, elle est programmée mondialement comme un dû, une bonté obligatoire, une rouerie d’équilibre mondial nécessaire).
Dans le noachisme, la Nature devient la nouvelle morale. Sa loi de la jungle (ou loi du plus fort, voire du plus nul puisque le fort est perçu comme dangereux et la victime comme une qualité) se veut Amour humain suprême et divin, altruisme merveilleux. C’est terrible, cette inversion antéchristique qui prend l’apparence du Christ. Ceux qui voudront dénoncer le noachisme en tant que système d’amour totalitaire donneront l’impression aux bobos d’être des criminels, de s’opposer à l’Amour, aux autres, à l’Humain, à la Nature, à Dieu ! Alors que pourtant, ils lutteront en leur faveur ! Va falloir s’accrocher.
Écologie intégrale, la Faucheuse masquée du Gouvernement Mondial bobo
L’écologie intégrale (ou la « religion naturelle » mondiale… 100% humaniste intégrale aussi), c’est exactement ce que représente cette caricature ci-dessous : un cache-misère occultant/fomentant un homicide.
Le Gouvernement Mondial bobo transhumaniste et antéchristique veut identifier l’être humain à la Nature… pour au final le transformer en robot immortel et le tuer. C’est très clair dans cette nouvelle pub « écolo » et naturaliste des huiles essentielles Le Petit Olivier (cf. le code « Petit » de mon livre Les Bobos en Vérité).
Enfin, dernière perle bobo découverte que je viens d’entendre sur Deezer : la bière Edelweiss (cf. le code 38 « Le blogueur catho… et sa bière » dans Les Bobos en Vérité) simule parodiquement un « mariage » entre une bière aromatisée « fleur de sureau » et une bière « fruits des bois » (je rappelle que le propre du boboïsme, c’est l’évacuation de la différence des sexes et de l’Église ; et puis la coolitude post-moderne remplace le sang du Christ par la bière).
Dieu : l’« absence méchante »
Je ne sais pas si vous avez remarqué. Mais depuis que nos contemporains découvrent l’existence d’un au-delà de l’Homme, d’une transcendance mystérieuse, des limites humaines, non seulement ça ne les rend pas plus humbles et plus religieux (alors que pourtant, il suffirait qu’ils ouvrent un peu les yeux pour comprendre que le Christ et la Vierge existent !), mais ça en enferme beaucoup encore plus dans l’orgueil, l’anthropocentrisme, l’athéisme, le pragmatisme scientiste et l’anti-catholicisme. Ils trouvent les moyens de faire diversion sur Dieu, par exemple en Le réduisant à un accident chimique explicable par la science (cf. la théorie du Big Bang, très franc-maçonne puisqu’elle se base sur le Credo maçonnique « L’ordre par le chaos »), en Le réduisant à une capacité cérébrale insoupçonnée (cf. l’expérience des morts imminentes indiquerait des « nouveaux pouvoirs du cerveau humain »), en réduisant Dieu à un don humain de mentalisme (cf. mon article sur le mentalisme ainsi que les théories fumeuses des frères Bognanoff sur le Big Bang), en Le réduisant à un accident ou à un hasard (cf. la bande-annonce du dernier Disney-Pixar « Le Voyage d’Arlo », film qui réactualise le mythe maçonnique du « fils de la veuve » dont parle si bien Jean-Claude Lozac’hmeur), en désintentionnalisant le plan d’Amour de Dieu sur l’Humanité (« Vous croyiez que la Création de la terre était due à une intention divine bienveillante ? Un plan merveilleusement orchestré ? Pas du tout ! Dieu s’est planté de cible et l’existence humaine et terrestre, c’est un processus purement scientifique, explicable humainement, mécanique, et beaucoup moins superstitieux que vous ne croyez ! » nous dit la bande-annonce du prochain film d’animation « L’Âge de Glace : Les Lois de l’Univers ». Dieu serait « bête », dans tous les sens du terme, y compris le sens noachide : Il serait une chimère, un homme-animal), en réduisant Dieu à un groupe d’extra-terrestres (cf. les propos sur les pyramides de Gizeh, Nazca et l’Atlantide ; cf. les récentes théories sur les ondes gravitationnelles de l’Univers, qui indiqueraient la présence de « vies intentionnelles » hors de la terre), en réduisant Dieu à une chaîne de consciences vitales continue et d’expériences sensorielles (cf. la croyance panthéiste et holiste en la réincarnation).
Ils font tout pour détourner l’attention, faire oublier Dieu et son amour pour nous, en utilisant le récent engouement social pour le paranormal et le surnaturel à des vues panthéistes, mercantiles, technologistes, orgueilleuses, prédictives et manipulatrices. Le but de la manœuvre est clairement homicide et déicide : les scientifiques du futur ainsi que les réalisateurs de films veulent faire passer Jésus pour un mythe ou carrément pour un méchant, qui aurait jalousement gardé le secret de son existence en se rendant invisible (alors que Jésus se rend encore invisible par amour, pour ne pas s’imposer à nous et pour que nous Lui fassions confiance), un méchant qui aurait jalousement gardé pour Lui les secrets de la Connaissance scientifique et même spirituelle du Bien et du mal, les secrets de la création de l’Homme et de la Terre, un méchant qui aurait été le cruel auteur du Déluge, pire, qui aurait puni satan et ses anges déchus par pure jalousie envers eux. L’Antéchrist (l’Homme mi-homme mi-femme) inverse donc les choses, et fait passer Dieu pour le serpent que l’androgyne hybride qu’il est écraserait à la fin des temps (cf. la gravure ci-dessous). Ne nous laissons donc pas avoir par les théories humaines et sataniques qui prennent l’apparence de la gnose scientifique. Gardons confiance en Jésus Fils de Dieu, tout en gardant un œil sur les nombreux et impressionnants travestissements qu’Il subit en ce moment. Car le feu d’artifice de l’Antéchrist ne fait que commencer.