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8 Mensonges et hypocrisies du document du Dicastère sur les bénédictions des couples homos

Voir le document sur ce lien.
 

Mensonge n°1 : Cette nouvelle bénédiction ne justifie rien, ne promeut rien.
 

« En effet, par ces bénédictions, […] on n’entend pas légitimer quoi que ce soit. » (§ 40)
 

FAUX. Elle promeut implicitement l’acte homo, l’union homo en tant que couple et en tant qu’Amour (certes lacunaire et non voulu par l’Église… mais Amour quand même). Puisqu’il n’est pas question, dans le texte, de bénédiction des personnes homos prises individuellement, ou de chacune des deux personnes composant le couple homo. Non. Il est explicitement dit « bénédictions de couples de même sexe » (l’expression est utilisée 7 fois).
 
 

Mensonge n°2 : Cette nouvelle bénédiction n’est pas sacramentelle, ni liturgique. (… sous-entendu, elle ne justifie pas la situation des personnes qu’elle bénit… sous prétexte qu’elle est définie comme « non-rituelle », « non-liturgique », « improvisée », « non-officielle », « clairement distincte de la forme du mariage », « à l’initiative de chaque prêtre », et même « biblique »).
 

« Il faut souligner que, précisément dans le cas du rite du sacrement de mariage, il ne s’agit pas de n’importe quelle bénédiction, mais du geste réservé au ministre ordonné. » (§ 6)

« en évitant que ces bénédictions non ritualisées deviennent un acte liturgique ou semi-liturgique, semblable à un sacrement. » (§ 36)

« qui priverait les ministres de la liberté et de la spontanéité dans l’accompagnement pastoral de la vie des personnes. » (§ 36)

« ne doivent pas nécessairement être converties en normes. » (§ 37)

« cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. » (§ 39)
 

Euh… elle est quand même distribuée par un prêtre, donc un ministre ordonné et qui distribue aussi les sacrements, et qui, quand il bénit, ne nomme en général pas le mal (en l’occurrence parce qu’il ne le voit pas dans la pratique homo fidèle et respectueuse), et ne nomme pas le chemin de conversion pour sortir de l’acte peccamineux (la continence et la séparation du couple). Donc, concrètement, sa bénédiction justifiera le couple-acte homo. Quoi qu’on en dise.
 
 

Mensonge n°3 : Cette nouvelle bénédiction n’a pas valeur de sacrement donc elle n’a rien à voir avec le mariage.
 

« Cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. » (Introduction)

« Par conséquent, sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir ‘une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants’, et ce qui le contredit. Cette conviction est fondée sur la doctrine catholique pérenne du mariage. Ce n’est que dans ce contexte que les relations sexuelles trouvent leur sens naturel, propre et pleinement humain. La doctrine de l’Église sur ce point reste ferme. » (§ 4)
 

FAUX. Elle en est la première marche. C’est déjà une officialisation et une reconnaissance tacite et religieuse du couple homo. Le texte nous dit que la bénédiction n’est pas un mariage, et se déclare « ferme » sur ce point. Euh… En intentions et en fantasmes, dans la demande de ceux qui veulent être bénis, ainsi que dans la tête du prêtre qui les bénit, si, c’est une bénédiction conjugale et nuptiale, c’est une reconnaissance ecclésiale et une déclaration d’amour divin. Symboliquement, elle est rêvée comme un mariage religieux. Il faut regarder la valeur symbolique d’une loi ou d’un rituel. Car c’est une réalité qui, quelques temps après, peut manger le véritable sacrement premier qu’elle prétendait au départ pasticher et auquel elle prétendait initialement renoncer. Là, le Pape François tombe dans le même piège du sacramentalisme que pour le mariage gay. Pour protéger le mariage-sacrement, il a pensé qu’accorder l’Union Civile homo était un lot de consolation et un moyen de diversion efficace : erreur. C’est la même loi ! En intentions et concrètement : l’Union Civile est devenue le mariage gay ! Ça va faire la même chose pour les bénédictions homos : le Pape les accorde aux couples homos pour qu’ils ne touchent pas au mariage-sacrement. Mauvaise stratégie : les couples bénis voudront un peu plus tard que l’Église reconnaisse officiellement leur « Amour », que Dieu reconnaisse leur « Amour », et que les prêtres les marient au lieu de simplement les bénir clandestinement. Le sacramentalisme est une tentation et un péché terribles.
 
 

Mensonge n°4 : Les bénédictions traditionnelles ne seront pas dénaturées par les nouvelles bénédictions.
 

« la clarté de ce document et sa cohérence avec l’enseignement constant de l’Église » (§ 3)

« La réponse du Saint-Père mentionnée ci-dessus nous invite par ailleurs à faire l’effort de développer et d’enrichir le sens des bénédictions. Les bénédictions peuvent être considérées comme l’un des sacramentaux les plus répandus et en constante évolution. » (§ 7 et 8)
 

FAUX. La bénédiction religieuse est toujours personnelle (puisqu’elle s’adresse à des personnes). Pas collective. Or cette nouvelle bénédiction enlève aux bénédictions valides leur caractère intrinsèquement individuel, puisqu’elle s’adresse à des couples. Elle cautionne des actes et non plus simplement des personnes. Elle les dénature. Par conséquent, elle dénature les vraies bénédictions religieuses.
 
 

Mensonge n°5 : Cette nouvelle bénédiction n’est pas normative, officielle : due à sa discrétion et à son caractère optionnel.
 

« Il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec toute situation où l’on recherche l’aide de Dieu au moyen d’une simple bénédiction. » (§ 38)

« En tout état de cause, précisément pour éviter toute forme de confusion ou de scandale, lorsque la prière de bénédiction, bien qu’exprimée en dehors des rites prescrits par les livres liturgiques, est demandée par un couple en situation irrégulière, cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. » (§ 39)
 

FAUX. C’est une optionnalisation publique, massive et universelle. Et validée par le Pape et le Dicastère.
 
 

Mensonge n°6 : Cette nouvelle bénédiction est biblique et christique.
 

« C’est aussi la conception du mariage proposée par l’Évangile. » (§ 5)

« Pour réfléchir aux bénédictions, en recueillant différents points de vue, nous devons nous laisser éclairer avant tout par la voix de l’Écriture Sainte. » (§ 14)
 

Euh… Je n’ai jamais vu Jésus bénir des couples adultères ou homos.
 
 

Mensonge n°7 : Cette nouvelle bénédiction est une aide ou une demande d’aide.
 

« Il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec toute situation où l’on recherche l’aide de Dieu au moyen d’une simple bénédiction. Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander pour eux la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d’entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté. » (§ 38)
 

FAUX. C’est une demande de caution, consentement et adhésion. Pas d’aide. Idem du côté des prêtres bénissant les couples homos. Ils ne veulent pas simplement aider les couples qu’ils bénissent ni leur donner la force divine pour rompre et obéir à la volonté du Seigneur. Quelle hypocrisie… Ils croient en « l’Amour homo » et souhaitent même le vivre par personnes interposées !
 
 

Mensonge n°8 : Cette nouvelle bénédiction est une manière de dire aux homos que l’Eglise et Dieu les aiment.
 

(c.f. paragraphes des « petits cœurs partout »…)

« par ces bénédictions, qui ne sont pas données selon les formes rituelles propres à la liturgie, mais plutôt comme une expression du cœur maternel de l’Église » (§ 40)

« L’Église est ainsi le sacrement de l’amour infini de Dieu. » (§ 43)

« Toute bénédiction sera l’occasion d’une nouvelle proclamation du kérygme, une invitation à se rapprocher toujours plus de l’amour du Christ. Le pape Benoît XVI enseignait : ‘Comme Marie, l’Église est médiatrice de la bénédiction de Dieu pour le monde’ » (§ 44)
 

FAUX. Dans le document, d’une part, le couple homo est amalgamé avec le couple adultère. Or, l’adultère est un choix. Pas la tendance homo. Merci l’homophobie. D’autre part, nous aimer, c’est nommer le mal, nous demander la continence, mais en contrepartie, nous écouter, nous recevoir, nous offrir les moyens d’un apostolat de Feu, et vous reconnaître publiquement homophobes sans rechigner, en avouant humblement et consciemment que jusqu’à présent vous ne nous aimez pas. Le Pape ne m’a jamais invité ni téléphoné

Vidéo de Philippe Ariño : « Oui, objectivement, le Pape mériterait d’être destitué suite à ses propos sur l’Union Civile »


 

Je fais cette vidéo car la situation ecclésiale est grave (mais pas désespérée). Comme vous pouvez le constater, suite à la vidéo du Pape François défendant ouvertement les Unions Civiles en faveur des couples homosexuels (même si lui ne voulait pas parler des couples mais semblait se situer uniquement sur le plan de l’individu homo, donc il s’est emmêlé les pinceaux : mais bon, quand on parle d’union, une union, par définition, ça implique deux personnes !*), c’est le gros bordel dans l’Église et ça s’écharpe sur les réseaux sociaux.
 

En gros, je vois 3 réactions chez les catholiques :
 

1 – soit l’enthousiasme. Les cathos gays friendly, tels que le père James Martin, débouchent la bouteille de champagne, et voient la prise de position papale comme une « grande avancée » et « ouverture ». C’est leurs seuls arguments pourris…
 

2 – soit le déni. Les cathos mous, comme Arnaud Dumouch, excusent le Pape, crient au complot, au montage, à la déformation des propos papaux, jouent les speakerines faussement calmes qui vont « tout nous expliquer ». Ces cathos refusent de voir le Pape tel qu’il est et de regarder les faits. Ils souffrent de cléricalisme aigu.
 

3 – soit l’accusation. Les cathos conservateurs et anti-Pape François se frottent secrètement les mains du dérapage quasi irrattrapable du Pape, voient ce dernier comme un faux pape, un Antéchrist, et réclament sa destitution.
 

Ces 3 réactions disproportionnées et immatures ont un objectif commun : ne pas avoir à parler de l’Union Civile ni finalement d’homosexualité. Et ne pas reconnaître une erreur objective du Pape. Ça fait 10 ans que j’étudie le discours du Pape François sur l’homosexualité, et que je vois qu’il justifie l’Union Civile. Même lui le dit dans sa vidéo : il parle d’une cohérence et d’une continuité de son message dans le temps. Il faut aussi admettre calmement que le Pape justifie le « mariage » gay, même si intentionnellement et sincèrement c’est loin d’être son idée, puisque ce sont une seule et même loi. Donc c’est bon. Il faut se rendre à l’évidence et arrêter de se cacher derrière son petit doigt.
 
 
 

Cela étant dit, 1 – même si le Pape a, de par son statut de modèle, une indéniable responsabilité, je peux vous dire qu’il n’est que le baromètre de la pensée catholique commune, massivement acquise à l’Union Civile. Y compris les cathos anti-Union Civile sont pour l’Union Civile puisqu’ils s’y opposent mal, et surtout parce qu’ils empêchent de traiter d’homosexualité, qui est l’alibi principal de l’Union Civile. Je suis bien placé pour le dire : les rares opposants catholiques à l’Union Civile ne m’ont jamais invité. Donc ils cautionnent sans le savoir l’Union Civile. Alors qu’ils ne la ramènent pas trop en s’attaquant au Pape en le traitant d’Antéchrist et de traître. Les traîtres, ce sont aussi eux, parce qu’ils ont rejeté le discours sur l’homosexualité que je porte et incarne depuis si longtemps.
 

Et 2e point, oui. Il faut le reconnaître : à cause de cette seule bourde, le Pape François mériterait la démission. Je pèse mes mots. Objectivement, il devrait démissionner. Mais surnaturellement, il ne doit pas. Nous devons faire confiance à l’Esprit Saint. Et je sais que le Pape François est le meilleur Pape qu’il nous faut. Il est juste aussi gaffeur et aussi limité que saint Pierre. Il faut juste faire avec. Sans le virer de la direction de la barque ni le qualifier d’Antéchrist.
 

J’avais prévenu depuis longtemps que l’homosexualité – en tant que thématique – avait le pouvoir d’une petite bactérie insignifiante qui peut flinguer à elle seule l’Église Catholique humaine. Dans mon prochain documentaire « Les Folles de Dieu », j’ai même dirigé une table ronde exprès pour corriger le Pape sur son soutien aux Unions Civiles ! C’est vous dire si j’avais anticipé l’onde de choc. Je démontre que le Pape François parle très mal d’homosexualité, notamment parce qu’il n’a pas identifié le danger de l’hétérosexualité en tant que diable déguisé en différence des sexes, et parce qu’il dissocie schizophréniquement l’Union Civile et le mariage gay – à cause d’un nominalisme d’une part (à savoir un attachement excessif au mot « mariage ») et à cause d’un sacramentalisme fétichisant d’autre part (c’est-à-dire une volonté de mettre à l’abri le « mariage-sacrement » en concédant une forme déguisée de mariage civil : mauvaise stratégie puisque dans l’idéal mariage civil et mariage religieux sont indissociables). Mais il est loin d’être le seul. 99% des cathos font pareil que le Pape. Donc la FERME !
 
 
 

Maintenant qu’on est bien dans la merde après ces déclarations papales, quelles solutions je vois ?
 

1) Parler d’homosexualité. (KTO continue de se taire sur la bourde du Pape et le scandale mondial qu’elle a enclenché : c’est vous dire les couilles qu’ils ont…). Et surtout solliciter les personnes homos continentes compétentes pour en parler bien.
 

2) Expliquer la gravité de l’Union Civile (qui n’a jamais été demandée pour son contenu mais uniquement pour son intention de justifier d’une pseudo identité et d’un pseudo amour homo) ; Dire qu’elle pourrait être contournée par des droits individuels ; Expliquer en quoi elle marque un tournant anthropologique grave dans l’Histoire de l’Humanité parce qu’elle EST le mariage gay déguisé, et plus fondamentalement parce qu’elle a placé la différence des sexes en option de sexualité – en plus d’avoir contractualisé/dénaturé/désacralisé le mariage – et qu’elle a remplacé la sexualité par l’orientation sexuelle. Ce qui constitue une insulte en premier lieu aux personnes homosexuelles.
 

3) Troisième solution que je préconise : que le Pape François revienne sur ses pas, répare sa connerie… car quand on fait une connerie on la répare (il faudrait dans l’idéal qu’il lance carrément un synode sur l’hétérosexualité), qu’il condamne l’Union Civile et la pratique homo, et surtout l’hétérosexualité et toute loi nationale basée sur l’orientation sexuelle.
 
 
 

Voilà. J’ai dit tout ce que j’avais à dire.
 
 
 

* N.B. : À ceux qui me répondent – avec une certaine mauvaise foi – que la « ley de convivencia » (traduction : « loi de cohabitation ») renverrait uniquement à la personne homosexuelle seule au milieu de son environnement familial ou social, et non au « couple » homo ni à la loi de l’« Union Civile » (« parce que le Pape n’a pas dit explicitement ‘Union’ !! »… #FoutageDeGueule), je suis allé mener mon enquête. L’expression « ley de convivencia » employée par le Pape a une histoire, n’est pas neutre : elle a une signification précise ! Elle ne sort pas de nulle part. C’est déjà une périphrase qui a une existence légale établie, un statut rattaché à l’idée de couple homo depuis un petit moment : au Costa-Rica, au Venezuela, et surtout au Mexique. Donc on va arrêter de se raconter des histoires. Le Pape a bien parlé des Unions Civiles et du « couple ».

Là, on est dans une merde noire

Je suis vraiment désolé d’entendre ces phrases et mots-slogans de la bouche du Pape François ce matin à son audience générale. Qui écrit ses textes et qui le conseille? « L’humanisme intégral » (l’Homme au centre) et « le Bien commun » sont précisément les leitmotiv du Gouvernement Mondial de l’Antéchrist.
 

« Le coronavirus nous montre que le véritable bien pour tout un chacun est le bien commun, et vice-versa, le bien commun est un véritable bien pour la personne. Il faut établir une bonne politique : celle qui met au centre la personne humaine et le bien commun. »
 

C’est effrayant. Qui va le réveiller?
 

#DoctrineSocialeDeLÉgliseHémiplégieSpirituelle
 

 

Lamento mucho escuchar estas frases y palabras-lemas del mismísimo Papa Francisco esta mañana en su audiencia general. ¿Quién escribe sus textos y quién le aconseja? El « humanismo integral » (el hombre en el centro) y el « bien común » son precisamente los leitmotivs del gobierno mundial del Anticristo.
 

« El coronavirus nos muestra que el verdadero bien para cada uno es un bien común y, viceversa, el bien común es un verdadero bien para la persona. Es necesaria una buena política, la que pone en el centro la persona humana y el bien común »
 

Es espantoso. ¿Quién lo despertará?
 

#DoctrinaSocialDeLaIglesiaHemiplejiaEspiritual

Le vibrant « appel » du 7 mai lancé par certains cardinaux contre le confinement (Il me donne l’occasion de voir que j’ai été bloqué sur Twitter par le Cardinal Sarah : un honneur pour moi !)


 

Parmi les évêques et les cardinaux actuels (dont certains sont excellents : heureusement !) se trouvent ceux que j’appellerais les « haineux hypocrites ». Ceux qui par devant ont l’air de respecter le Pape, de feindre l’humilité et la piété, d’être les gardiens de la pureté, de la Justice et de la Vérité, de défendre l’Église Catholique en prenant position sur des sujets dits « tabous » et impopulaires (avortement, Islam, homosexualité, Idéologie du Gender, euthanasie, Franc-Maçonnerie…), d’être obéissants et fermement rebelles à la fois (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur les cathos bobos anars d’extrême droite)… mais qui par derrière grincent des dents, méprisent les prêtres et les catholiques ordinaires, diabolisent le Monde, sont eux-mêmes francs-maçons (c.f. ma vidéo de décryptage « Pourquoi le Cardinal Sarah raconte de la merde »), sont homosexuels refoulés et/ou pratiquants, rêvent de pouvoir et de promotion (quitte à s’associer abusivement au Pape émérite Benoît XVI pour faire parler ce dernier comme une marionnette), tirent sur le Pape François (en disant ensuite qu’il ne faut pas tirer dessus…), usent de leur « intelligence » ou de Jésus ou de la dimension formelle et traditionnelle du culte pour ne pas traiter des sujets de fond et pour s’acheter le soutien de tous les néo-pharisiens sédévacantistes actuels, et qui ne perdent aucune occasion pour créer de la division au sein même de l’Église. La particularité de ces évêques et cardinaux schismatiques, c’est d’une part qu’ils jouent l’Unité tandis qu’ils divisent, et d’autre part qu’ils n’aiment pas les gens et qu’ils n’annoncent jamais – contrairement au Pape François – la Bonne Nouvelle ni la Miséricorde. Car pour eux, l’Amour est une faiblesse et une entorse à la Vérité.
 

 

Pour préparer leur sédition, l’expulsion du Pape et la destruction de l’Église, ces haineux hypocrites ont pour habitude de lancer de temps en temps des pavés dans la mare médiatique, avec l’aide et le relais des blogs de la Réacosphère (Salon Beige, Infocatólica, Riposte Catholique, Le Blog de Jeanne Smits, LifeSiteNews, etc.). Ils ont vite pris le pli de discrets « lanceurs d’alerte », rôle très à la mode en ce moment mais qui pourtant devrait nous indigner car il est juste le nom pudique des accusateurs, des délateurs, des balances, des trolls et des haters. C’est le cas par exemple de Mgr Viganò (vous savez, le mouchard qui avait accusé le Pape François d’avoir couvert Mgr McCarrick et de fomenter/soutenir la « Mafia rose » au Vatican), de Mgr Schneider (qui travaille à prouver que le Pape François est un « hérétique »…), du Cardinal Sarah (celui qui dit que « le lobby LGBT est la 2e tête de la Bête de l’Apocalypse »), du Cardinal Müller (celui qui dit que « l’homophobie n’existe pas »… #BLAGUE. Mes amis et moi, dans notre documentaire « Les Folles de Dieu », avons à peine eu assez d’une journée pour parler du sujet…), du Cardinal Burke (qui mène actuellement une croisade contre la transidentité), etc.
 

En général, ces évêques et cardinaux frondeurs se fendent tous les 6 du mois d’une missive qu’ils envoient dans l’océan du web plutôt qu’en privé au Pape (sous prétexte qu’ils auraient déjà essayé « en vain » de se faire entendre du Saint Père, mais que cet « Antéchrist-dictateur communiste » aurait refusé de les écouter. Pauvres petits chats…). En général, le ton de ces lettres est hyper neutre mais bénéficie et/ou alimente un contexte ecclésial sous haute tension et particulièrement émotionnel, pour ne pas dire hystérique. C’est pourquoi, malgré les apparences de calme et de fermeté qu’ils se donnent, les putschistes cardinalices passent par tous les états et tous les stades de la palette d’humeurs hystériques, mélodramatiques et grandiloquentes de la Drama Queen : d’abord la simulation de silence contemplatif et de longanimité (ils méditent, comme le Cardinal Sarah, au fin fond de leur monastère…), puis la simulation d’interrogation quand ils sont secrètement excédés et en désaccord (par exemple leurs dubias après l’encyclique Amoris Laetitia : Les pauvres petits chéris… ils voudraient bien « comprendre » mais ils ne parviennent toujours pas à « comprendre »… ils « s’interrogent »… ils « s’inquiètent »…), la simulation de désarroi (par exemple leurs déchirantes « suppliques »), la simulation de colère (leurs « pétitions » où ils se lâchent calmement, tapent silencieusement du poing sur la table et se fâchent tout rouge mais d’un air pincé, car « cela suffit ! »), et enfin la simulation de rébellion (leurs « appels » sur fond de victimisation… Ils se prennent pour le Général de Gaulle) puis de radicalité justicière (Dieu ou rien ! Le martyre ou la damnation éternelle !). Je crois qu’on peut le dire : ils sont grotesquement sincères. « Francs-maçons », on dit.
 

Tenez, justement, là, ils n’y tenaient plus. La situation est « trop grave »… Ils viennent de nous pondre un énième « appel » ! Cette fois sur fond de crise sanitaire Covid-19. Allô la Fachosphère ? Ici Londres. Dans cette pétition toute pourrie, on retrouve bien sûr le Cardinal Müller et sa clique de prélats comploteurs (… souvent émérites, donc à la retraite ou évincés). On s’étonnera ici de l’absence du plus hypocrite et tacticien des cardinaux de la Réacosphère, à savoir le cardinal Sarah. Mais c’est normal. Ce dernier observe une apparente distance et discrétion, pour ne pas être sur tous les fronts non plus et ne pas apparaître comme le putschiste qu’il est vraiment. Comme à son habitude, ce doucereux, qui n’en est pas à son premier coup d’essai de putsch « accidentel » (le dernier en date, c’est quand il a essayé d’enrôler le Pape Benoît XVI en le désignant « co-auteur » d’un livre qu’ils n’ont jamais écrit en commun), prend son air de ne pas y toucher. En ce qui concerne l’« appel » du 7 mai, on comprend tout de même qu’il est de mèche avec les auteurs de la pétition, mais qu’il les soutient de loin et de manière tacite. Il a refusé – pour cette fois – de se mouiller, mais il n’en pense pas moins : « Je peux partager à titre personnel certaines des interrogations ou inquiétudes qui sont soulevées en matière de restrictions des libertés fondamentales mais je n’ai pas signé cette pétition. » écrit-il dans un tweet. Je vous dis : avec lui, on retrouve souvent la palette de réactions de la Drama Queen cardinalice : simulation de silence et de retenue, neutralité fondamentaliste d’apparat, simulation d’« interrogation », simulation d’« inquiétude », révolte contenue mais réelle, puis attaque silencieuse plus ou moins frontale. L’hypocrisie dans toute sa splendeur !
 

Je m’attarderai peu sur le contenu de ce vibrant « appel » du 7 mai qui encourage à une désobéissance pseudo « héroïque » et ecclésiastique générale à l’encontre des mesures sanitaires anti-Coronavirus qui seraient une persécution anticléricale masquée (thèse qui se tient et que je partage par certains aspects d’ailleurs… mais c’est la réponse, les moyens d’action proposés, le discrédit jeté sur le Pape – jugé implicitement « passif », « mou » et « collabo du Système mondialiste » dans cette affaire -, la tonalité hystérique, qui me gênent). J’ai déjà écrit là-dessus. Cette victimisation me semble complètement déplacée, traduit un pharisaïsme puant, et ne donne pas tous les droits (c.f. article 1, article 2, article 3). Ce que je retiens de la nouvelle pétition, c’est simplement que le discours de ces évêques frondeurs anti-Franc-Maçonnerie et anti-Gouvernement Mondial est paradoxalement hyper maçonnique et particulièrement mondialiste. D’ailleurs, l’expression « Bien commun » (que beaucoup de prélats et de catholiques – en se basant sur la Doctrine Sociale de l’Église – croient catholique, alors que pas du tout : c’est un communisme christisé terrible) y est omniprésente et est une des signatures du Gouvernement Mondial. De même que les mots « droits » et « libertés », très utilisés dans la pétition. Quant aux expressions maçonniques du texte (souvent en lien avec la construction, la sincérité, l’alchimie et l’hermétisme), je me suis contenté d’en relever quelques-unes : « fermeture », « fermement » (2 fois), « rigoureuse », « normes liturgiques », « méthodes d’administration des sacrements », « sincère charité fraternelle », « loi naturelle », « civilisation chrétienne », « éclairent », « protège », etc. Voilà, voilà. C’est confondant de contradictions.
 

Je m’arrêterai là. Mais je tenais tout de même à faire une brève analyse de ce non-événement ecclésial, car il traduit bien les contractions et les secousses qui s’observent actuellement dans l’Église, même si beaucoup de catholiques ne se rendent même pas compte que leur Mère est enceinte et que la naissance est imminente.
 
 
N.B. : C’est en écrivant cet article que je découvre avec stupeur et joie que j’ai été bloqué sur Twitter par le Cardinal Sarah. Lui pourtant si calme et maître de lui-même… En même temps, je ne m’en rends compte qu’aujourd’hui : preuve que je ne me rends quasiment jamais sur son compte et qu’il ne m’empêche pas de dormir.
 

Eh merde…


 

Eh merde… Le Pape François soutient le Revenu Universel (qui, comme je l’avais écrit dans Homo-Bobo-Apo est la Marque de la Bête, la puce).
 

 

Et quand je lis que certains catholiques voient dans la décision de Macron de « remettre la dette des pays pauvres » un merveilleux acte de bonté quasiment évangélique – alors que ça ne lui coûte pas très cher puisque c’est une colonisation économique déguisée -, je frémis. Quand je vois que les cathos tradis en sont encore à applaudir le Cardinal Sarah (c.f. l’article de Charlotte d’Ornellas ; là encore, je vous renvoie au chapitre sur les « pétasses catholiques » actuelles dans Homo-Bobo-Apo, chapitre 2), et sont applaudis massivement pour ça, je frémis doublement.
 

 

Étant donné que ça se casse la gueule autour de moi (pas en moi, je vous rassure mais dans ma propre famille, chez mes amis, dans l’Église), je me concentre désormais sur ce que j’ai de mieux à faire (le montage et la sortie de mon documentaire), sans m’attarder en chemin. Je vais continuer à faire mon devoir, jusqu’à ce que je ne puisse plus.

Mise en garde contre le discours de Joseph Sciambra, catholique et homosexuel aux États-Unis


 

Je voudrais vous mettre en garde (en particulier les anglophones) contre le discours d’un certain Joseph Sciambra, catholique intégriste ouvertement homosexuel (qui a le bon goût de ne pas se présenter comme « ex-gay »), actuellement caution gay des homophobes et des anticléricaux sédévacantistes (donc anti Pape François) aux États-Unis. Même s’il se croit marginalisé, il est assez suivi et applaudi par la Réacosphère de son pays, mais également (hélas !) par certains religieux et prêtres français.
 

Ses livres, articles, vidéos, me semblent dangereux parce que Joseph Sciambra se vaut d’une part de son catholicisme de converti, et d’autre part de son passé de débauche dans le milieu homosexuel nord-américain, pour jeter la faute aux clercs gays friendly (il leur balance à la figure que s’il est jadis tombé si bas, c’est à cause de leur silence, de leur compromission avec le lobby LGBT, et de leur manquement à la Vérité) et pour lancer contre eux une véritable chasse aux sorcières (tous les catholiques dits « progressistes » et « gays friendly » y passent : en particulier l’enseignement privé auprès des jeunes, le père James Martin, les évêques américains jugés trop complaisants et mous, le Pape François – que Sciambra surnomme dédaigneusement « the Francis » -, l’ensemble des Jésuites, etc.).
 

Ses propos – souvent haineux et accusateurs – font le lit d’une haine croissante contre l’Église et le Pape mais aussi d’une réelle homophobie contre la communauté homosexuelle (communauté pour le coup « lobbyisée » et dépersonnifiée). Et ils sont d’autant plus convaincants qu’ils sont portés par une personne qui d’une part se présente comme ouvertement catholique et homosexuelle, et d’autre part soulève malgré tout des vérités (en premier lieu, l’imminence d’un schisme dans l’Église à cause de l’homosexualité) et des failles réelles du positionnement de l’Église Catholique sur le Pape par rapport à l’homosexualité (moi aussi, je dénonce la campagne « catho gay friendly » du père James Martin, ou encore l’imprégnation de la « gay friendly attitude » dans les établissements scolaires privés dits « catholiques » ainsi que dans le clergé… mais ce n’est pas pour ça que je vais dire ensuite que le Pape est un Judas ou un Antéchrist – parce qu’il a daigné accorder récemment une audience au père Martin – ou bien que les Jésuites sont tous « du poison », ou encore que le Pape est un ennemi caché de la Nation ou de l’Église*. On va se calmer 2 secondes).
 

La Fin des Temps voit naître des faux prophètes, des justiciers accusateurs (en mode hystérique-révolté), y compris dans les rangs catholiques et homosexuels. (Je sais d’ailleurs que certains de mes détracteurs me classent – à tort – dans cette même catégorie… donc du coup, le point positif, c’est que ça me permet d’encore mieux détecter les faux prophètes – d’abord en moi-même et ensuite chez les autres).
 

 
 

* Par ailleurs, la « haine du Jésuite » ainsi que l’affiliation calomnieuse et paranoïaque entre le Pape François et la Franc-Maçonnerie, ne datent pas d’hier ni de Sciambra. Il y a un moment que les Brigandes et d’autres groupes de la Réacosphère française jettent l’opprobre et leurs soupçons complotistes contre les Jésuites et le Pape – qui est jésuite – en les présentant comme des ennemis de la France, du Roi, de l’Église elle-même. Pensée émue à tous ces roycos qui ont un pète au casque… Et au-delà du phénomène très marginal des Brigandes, cette jésuitophobie est, pour le coup, très répandue dans l’Église catholique et parmi les cathos tradis. C’est du même niveau que l’antisémitisme des années 1930 (« le Jésuite pue », « le Jésuite est homo », « le Jésuite est marxiste », « le Jésuite boit du sang de petits enfants les soirs de pleine lune »…).

La suppression démoniaque du « la »

Je suis en ce moment en train de revisionner beaucoup de vidéos de la période de l’approbation du « mariage gay » en France (2012-2013). Je constate le carnage et la bêtise du côté des pro-mariage gay comme des anti-mariage gay, et ça me donne envie de vomir. Il n’y a pas un camp pour rattraper l’autre. Quelle triste période… dont on n’est pas encore sortis. Au contraire. Ça va même aller de mal en pis. Tout ça parce que le sujet de l’homosexualité n’a volontairement pas été abordé, ni les personnes homosexuelles (qui savent penser) n’ont été sollicitées.
 

 

Et par ailleurs, je réécoute le Pape François dans l’avion de retour de Rio, en 2013. Et c’est en retombant sur ses propos exacts que je me rends compte de l’extrême mauvaise foi (à ce point-là, c’est même démoniaque) des journalistes et de l’opinion publique collective, y compris catholiques, qui ont réussi à tronquer et à déformer sa phrase (pourtant claire) pour quasiment lui faire dire l’inverse de ce qu’elle disait, et sans même que personne ne s’en rende finalement compte (puisque tout le monde est persuadé qu’il a dit : « Qui suis-je pour juger ? », alors que c’est complètement faux). Ça tient au petit pronom personnel COD (Complément d’Objet Direct) « la ». En effet, le Pape n’a jamais dit : « Qui suis-je pour juger? » mais bien « Qui suis-je pour LA juger? » (il se référait à la personne homosexuelle) : « Chi sono io per giudicarla ? » Pourquoi ça change tout d’enlever cet article « la » ? Parce que ça remplace le jugement de personne (que le Pape condamne, et à raison !) par une soi-disant condamnation du jugement en tant que acte et capacité (le fait de juger, de penser, d’évaluer)… comme si le Pape François se faisait tout d’un coup le chantre de l’absence de raison, l’ennemi de la Vérité et de la pensée, un défenseur d’un relativisme gay friendly. En fait, la suppression de ce « la » me fait frémir autant qu’elle m’époustoufle. Et l’amnésie collective face à ce tour de passe-passe satanique aussi.

Petit résumé synthétique de ma perception de la situation ecclésiale mondiale actuelle

Comme j’ai peu de temps, je vais aller droit au but et me permets simplement de vous montrer l’échange que je viens d’avoir à l’instant sur le Facebook avec un ami catholique, Sylvain, qui me demande ce que je pense de la situation ecclésiale actuelle (c.f. à compléter avec cet article et cette vidéo). Il s’exprime en gris (et à la fin, il évoque mon tout nouveau livre sur les thérapies de conversion) et moi en bleu :
 









Le Pape a-t-il perdu son sang-froid hier soir ?

 

Une amie me demande mon interprétation de l’attitude du Pape François hier soir. Je lui sors ce décryptage personnel :
 

« Je vois plusieurs choses :
 

– une humanité et une paternité papale ( = rassurantes)

– une attaque démoniaque et une ferveur populaire agressive proche des Rameaux ( = peu rassurantes)

– un ras-le-bol papal face à cette papomania, ras-le-bol et images enregistrées qui peuvent se retourner contre lui car ce geste de légitime défense, mal interprété, peut le faire passer pour un méchant Pape qui manque de Miséricorde et qui n’accueille pas ses fans… alors qu’objectivement le Pape a été agressé… et par une orientaliste de surcroît, donc par la Nouvelle Religion mondiale symboliquement parlant. ( = peu rassurant pour l’Église et même crépusculaire) »