En découvrant toute à l’heure le tableau de Jean-Victor Schnetz Le Christ et les enfants (1830… période d’émergence de la Franc-Maçonnerie post-moderne en Europe, justement) exposé à l’église Saint-Roch à Paris, j’ai remarqué que la quenouille au premier plan se retrouvait par terre, mise K.O., face à l’Amour simple de Jésus envers les enfants. Dieu nous invite à ne pas nous engouffrer dans l’autoréalisation de nous-mêmes, dans l’activisme et le travail, mais à aimer comme des enfants.
Finalement, la clé de compréhension de la Quenouille maçonnique dont je parle tant depuis un moment, et qu’il est facile de reconnaître dans les Doodle Google actuels, se trouve certainement dans le combat entre la mythologie grecque (les fileuses appelées « Moires »*) et la Révélation catholique (incarnée en Jésus), entre le faire (des bobos) et l’Être-Aimer (Dieu), entre le renoncement/l’autonomie du boboïsme et l’abandon christique, entre la destinée (« Moira ») et le Pardon qui ne se base pas prioritairement sur les actions humaines, entre la Justice des Hommes et la Justice de Dieu. Le Voile du rideau du Temple se déchire. Mais Jésus, Lui, est plus fort que la mort. Sa tunique reste intacte.
P.S. : Dans la mythologie grecque, Les Moires sont 3 fileuses, 3 divinités du destin qui « donnent d’avoir le bien et le mal » : Clotho (« la Fileuse ») tisse le fil de la vie. Lachésis (« la Répartitrice ») le déroule. Atropos (« l’Implacable ») le coupe. Leur rôle est en outre de « poursuivre les crimes des hommes et des dieux et de ne déposer leur terrible colère qu’après avoir exercé sur le coupable une cruelle vengeance ».