Aussi incroyable que ça puisse paraître, Saint Antoine de Padoue nous met en connexion entre nous. Mieux que le téléphone ! Comme ça vaut le coup de s’attacher à un grand saint : car il nous le rend bien ! Dimanche dernier (4 janvier 2015), il m’est encore arrivé un nouveau clin Dieu en lieu et lien avec lui et la Basilique du Sacré-Coeur. Je m’étais rendu à la statue de saint Antoine juste avant messe. Comme on va voir un ami. En le voyant avec le Christ, spontanément, j’ai ressenti une profonde nostalgie de mon voyage à Padoue, de ma visite à la Basilique, du père Giovanni Ferrara. Une fois n’est pas coutume, j’ai poussé un soupir de tristesse : « Padoue me manque beaucoup ! Le père Ferrara me manque aussi ! » Une fois la messe passée, et de retour chez moi à pied (comme d’habitude), je dis ma joie d’être allé au Sacré-Coeur, où il m’arrive toujours des miracles. Je poste le tweet ci-dessus sur Twitter. Et le père Ferrara, qui ne m’écrit presque jamais, même si son affection est grande (il m’a renouvelé sa gratitude en italien : « Caro PHILIPPE, carissimo PHILIPPE, il ricordo che hai lasciato qui a Padova è grande. Grazie per ciò che sei! Grazie di esistere! »), met immédiatement un « favori », alors qu’il ne comprend pas le français, qu’il ne pouvait absolument pas deviner que j’avais pensé fort à lui et parlé de lui à Saint Antoine le soir-même, alors qu’il était plus de minuit, et que rien ne le mettait sur la piste d’une pareille petite attention ! Nous savons, depuis que nous nous connaissons, le père Ferrara et moi, que saint Antoine est notre messager, notre médiateur. C’est à pleurer de joie !