Tu seras orgueilleux, tiens

 

Pour discréditer quelqu’un, et par vexation ou orgueil de ne pas se remettre soi-même en cause, on le fait passer pour un franc-tireur. En ce moment, mes ennemis me sortent que « personne ne trouverait grâce à mes yeux » ou qu’ « il serait impossible d’établir un dialogue avec moi ». En fait, ce sont eux qui m’ont coupé le micro et mis un scotch sur la bouche depuis des années : facile, après, de dire que mon discours « ne passe pas », serait « catastrophique médiatiquement et politiquement parlant » et que je ne « serais pas ouvert au dialogue ». Croire que personne ne trouve grâce à mes yeux (simplement parce que je critique à raison nos mauvais représentants et la lâcheté généralisée des catholiques), c’est ne rien comprendre à ce que je suis et me faire passer pour le râleur éternellement insatisfait que je ne suis pas. Qu’on laisse la place aux bons apôtres du Christ, qui existent, et je serai ravi et élogieux. Ma colère ou mon insatisfaction ne sont pas caractérielles ni bêtes. Beaucoup s’arrangent pour me coller une étiquette de diviseur qui ferait sa crise d’égo, afin de discréditer ce que je dis à raison. Ça les arrange. L’orgueil, la jalousie, ce sont les meilleurs procès d’intention (infondés et invisibles) à coller sur quelqu’un qu’on veut réduire au silence à peu de frais.