Plus je découvre la grandeur de l’Église catho, plus j’apprends aussi que le loup est entré dans la bergerie, et que certains hommes d’Église sont en grand danger parce qu’ils ne conforment pas leurs actes avec le sacrement qu’ils ont reçu. Nous devons spécialement prier pour eux, surtout ceux qui se découvrent homosexuels et qui passent à l’acte : ils sont minoritaires parmi les consacrés, mais tout de même nombreux. Je le sais puisque, depuis ma médiatisation, certains viennent à moi pour m’en parler. Leurs tentations sont diverses, et contrairement à ce que les non-croyants peuvent penser, elles ne viennent pas de l’extérieur ni du voeu de célibat et de continence : elles sont d’abord à l’intérieur. Tout récemment, un ami homo curé de mon entourage – jeune, beau et intelligent, en plus ! – m’a donné une courte définition du danger qui guette nos célibataires consacrés : « Un prêtre, c’est un homme seul avec un ordinateur. » Pas trouvé mieux.