« Une bécasse ça vaut bien dix pétasses… Une poule d’eau c’est mieux que la Bardot… »
Depuis mon papier « anodin » sur la bière et le boboïsme catho (et son corollaire vidéo), je ne me doutais pas de découvrir une foule d’acariens sous la moquette de l’Église. Parce que personne ne les identifie… pas même eux! Ces intouchables (qui ose aujourd’hui s’attaquer à la coolitude dans un monde où elle est la norme ?) se réveillent comme d’un mauvais rêve depuis hier, en me traînant en procès de manque de Charité (alors que ce serait plutôt à eux de présenter des excuses), ne comprenant pas comment quelqu’un comme moi ais pu toucher aussi juste, et ait révélé leur hypocrisie de « pharisiens cools », sur un point soi-disant aussi anecdotique et aussi invisible à leurs yeux que la bière ! Même si je n’en aurai pas le temps, il est possible de faire toute une étude sociologique sur la nouvelle génération de cathos rien qu’avec la bière. Sans rire.
C’est fou comme la bière coule à flots dans l’Église catholique française… huhuhu (Église pas du tout corrompue par les bobos : c’est rassurant) En fait, tous les beaufs « chrétiens » travaillant dans les médias et dans le clergé, tout en se la jouant intellos tradis cools pas beaufs, m’ont craché à la gueule pendant des années, pour au final défendre et banaliser le « mariage pour tous », en me faisant passer pour un looser, un fou, un « troll » (ça, c’est Koz Toujours), un narcissique ou un facho. Mais je comprends mieux, maintenant : c’était sous les effets de la bière ! Et puis aussi dans le but de faire carrière dans l’Église en tapant dans le dos des curés, évêques, doms, le Pape. Je ne cadrais pas assez avec l’ « Esprit 1664 » hétéro gay friendly de la FASM et n’ai pas bu assez de bières pour trouver grâce à leurs yeux, sans doute.
Alors ne vous inquiétez pas : maintenant (je peux vous le certifier), ils sont aux manettes de la plupart des médias, des abbayes, des maisons de disques « chrétiennes », des paroisses (et quasiment tous les « jeunes » curés 35-45 ans – barbus, avec des lunettes, avec un surnom hispanisé, et une photomaton redessinée pour les réseaux sociaux – qui veulent prouver qu’ils sont « à la page » aussi!). Vous allez juste voir un peu plus le niveau de la bière monter dans la maison ecclésiale. « Don’t panic » comme ils disent. « Jesus is here : what else? »
Check. You made my day. Merki. Jesus is my pote and my drug.
Malgré tout, que notre joie grave ne s’éteigne pas. Même si ce qui se passe dans l’Église (pour ceux qui voient la Mer se scinder en deux) est impressionnant. Si je continue de croire que les bobos restent les ouvriers de la dernière heure, comme je l’ai écrit en conclusion de mon dernier livre sur les bobos (qui ne verra sans doute jamais le jour, alors qu’il est visionnaire), il n’y a pas à s’emballer non plus : cela ne concernait que ceux qui s’ouvrent véritablement à Dieu et qui se rendent compte de leur idéologie de la décontraction. Les autres, c’est des Judas ++ (« Jésus, t’es mon pote, j’te claque la bise! »), ceux qui profitent du système ecclésial pour s’offrir une carrière en se faisant passer pour les « potes à Jésus », je ne crois pas qu’ils soient concernés.
Ci-dessous : la photo d’un prêtre « catho » qui m’a bloqué parce que j’étais contre l’Union Civile. (Et puis après, je vous laisse admirer le florilège de la Fête de la Bière bobo catho)