Victimiser une personne homo n’est pas l’aimer : c’est de l’homophobie

Ce qui est dramatique, c’est que des hommes et des femmes politiques « pro-mariage-pour-tous » tels que Cécile Duflot, Najat Vallaud Belkacem ou Erwann Binet, emploient à tout bout de champ le mot « homophobie » (sans comprendre ce qu’elle est vraiment!) pour imposer leur point de vue et ne pas avoir à argumenter leurs bonnes intentions déconnectées du réel et des personnes qu’ils défendent. Exactement comme jadis la matraque verbale du mot « racisme ». Ils détournent de manière honteuse – et finalement très homophobe ! même si cette homophobie prend le visage souriant de la lutte ‘gay friendly’ contre les « discriminations » – la réalité de l’homophobie, homophobie qui n’a pas à être une ACCUSATION DE PERSONNES, mais qui n’est autre qu’un ACTE VIOLENT contre les personnes personnes homosexuelles, au nom de leur orientation sexuelle, et dont les personnes homosexuelles sont prioritairement responsables puisque ce ne sont qu’elles qui le perpétuent, en réalité. Ils personnifient l’acte brutal pour ne pas avoir à l’analyser et à le dénoncer. Cette personnification du mal, injustifiable, c’est typique de la violence, et donc de l’homophobie ou du racisme.

 

L’acte homophobe a lieu dans le cadre d’une RELATION. En aucun cas il faut le transformer en accusation de PERSONNES ou en espèce humaine fictive, y compris pour prendre la défense de cette dernière. La victimisation ne sert pas les personnes qu’on défend et sur lesquelles on pleure. L’important est de ne pas ôter à la victime sa liberté de ne pas reproduire le viol qu’elle a subi.