Le journal « catholique » La Croix s’en prend à l' »amour homosexuel ». Y’en a franchement marre de cette homophobie des cathos ! ÇA SUFFIT !!!
« Le voilà enfin, prêt à rayonner de sa fine élégance, porté par deux comédiennes sublimes. »
« Cate Blanchett, une fois encore, impériale dans le rôle de Carol »
« Entre la blonde irradiante, dont l’allure sûre, le statut social et le charme irrésistible cachent bien des tourments, et la brune fluette, qui cherche à s’élancer dans la vie sans savoir quelle direction choisir, l’attirance est aussi fulgurante que discrète. En un mot : magnétique. »
« Un gant oublié, l’intensité d’un regard, le velouté d’une voix suffisent à embraser l’existence de ces deux femmes, également prisonnières de leurs mondes. »
« Le scénario, modèle de fluidité, offre à Cate Blanchett un magnifique numéro de séduction, prélude à une relation que l’Amérique conservatrice du début des années 1950 ne saurait laisser se déployer. La suite, poignante, appartient au registre du mélodrame, genre auquel le cinéaste rend un sublime hommage. »
« Mise en scène, montage, images, costumes : tout respire la sophistication dans ce long métrage d’une remarquable maîtrise, qui parvient à marier les exigences avec un art consommé de l’équilibrisme. Jamais la forme ne vient écraser l’émotion, ni le pathos la dignité de personnages pourtant poussés à bout. »
« Derrière l’histoire d’amour entre ces deux femmes, affleurent bien des enjeux – de société, de famille, de domination masculine – en même temps que des questions philosophiques : « Ce n’est pas juste », assène l’ex-mari à sa femme qui se contente de répondre, comme mise elle aussi devant le fait accompli d’un sentiment plus grand qu’elle : « Je sais. » »